Lophophorata

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Lophophorés
Classification classique
Règne Animalia
Infra-règne Bilateria
Embranchement
Lophophorata (Hyman, 1959) obsolète
Brachiopoda
Phoronida
Ectoprocta
Chaetognatha
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Les lophophorés, lophophoronidés, lophophorates, lophophoriens ou lophophoridés ont longtemps été considérés comme appartenant au superembranchement des deutérostomiens, en tant que « deutérostomiens primitifs ».

Aujourd'hui, on en a fait un constituant (avec les Trochozoaires) des Lophotrochozoaires.

[modifier] Les quatre phyla (embranchements)

On y dénombre quatre phyla, tous considérés aujourd'hui comme protostomiens :

  1. Les phoronides caractérisés par un quatrième feuillet : l'épistosome qui vient au dessus du prosome. Ils vivent fixés sur le substrat, possèdent un tube digestif entouré par une membrane et s'enroulent dans de la chitine à la manière des arthropodes. Ex. Phoronopsis hippocrepia.
  2. Les brachiopodes, phylum ressemblant au groupe des lamellibranches (mollusques), ils se distinguent par leurs coquilles ventrales et dorsales et par les muscles qui les actionnent. Ex : Laqueus
  3. Les ectoproctes (bryozoaires) caractérisés par un squelette externe (zoïde) où l'animal (le polypide) se cache dans une loge (cystide), ce squelette est une matière calco-chitineuse sécrétée par l'animal. Ils se développent en colonie, se reproduisent par bourgeonnement et ressemblent aux coraux. Ex: Electra pilosa
  4. Les chétognathes (signifie soies aux mâchoires) : ces prédateurs planctoniques ont une région antérieure très bien développée et une région postérieure portant une nageoire transparente de taille variable (quelques millimètres à quelques centimètres).

Le groupement est polyphylétique[1]. Peterson & Eernisse, 2001[2], réservent ce terme aux deux premiers phyla, qui constituent un superembranchement plus connu sous le nom de Phoronozoa[3].

[modifier] Caractéristique anatomique

Ils sont caractérisés par trois feuillets, le prosome, le mésosome et le métasome ainsi que par un lophophore, couronne de tentacules servant à filtrer l'eau dans le but de capter les micro-organismes en suspension dans l'eau, le lophophore crée un courant d'eau (rotation et balancement) qui piège les microparticules et les amène jusqu'à la bouche. On parle de microphagie ou de nutrition suspensivore. Le lophophore contient des extensions du cœlome. Le tube digestif est en forme de U.

[modifier] Notes et références

  1. Yale Passamaneck & Kenneth M. Halanych, 2006, Lophotrochozoan phylogeny assessed with LSU and SSU data:Evidence of Lophophorate polyphyly.
  2. Kevin J. Peterson & Douglas J. Eernisse, 2001, Animal phylogeny and the ancestry of bilaterians: inferences from morphology and 18S rDNA gene sequences.
  3. http://www.blackwell-synergy.com/doi/abs/10.1111/j.1096-0031.1998.tb00338.x?journalCode=cla Jan Zrzavý et al., 1998, Phylogeny of the Metazoa Based on Morphological and 18S Ribosomal DNA Evidence .