Littérature de gare

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On qualifie de littérature de gare des ouvrages se lisant facilement et rapidement, qui permettent de patienter dans une salle d’attente de gare, d’aéroport, etc. Ce sont généralement des livres peu chers et de petit format, traitant d’histoires policières ou d’espionnage à destination du public masculin, ou d’histoires « à l’eau de rose » à destination du public féminin.

L’expression peut également être employée pour désigner de façon péjorative un ouvrage que l’on veut « rabaisser » à ce niveau de lecture facile.

[modifier] Historique

Il faut rechercher l'origine de cette expression dans la disparution des colporteurs suite au développement du réseau ferré dès les années 1850 et au monopole de distribution dans les gares que l'éditeur Hachette avait réussi à obtenir de Napoléon III.

[modifier] Voir aussi