Discuter:Liberté d'expression

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ajout de la partie traitant de la liberté d'expression défendu par Raoul Vaneigembug-in 30 nov 2004 à 22:40 (CET)

Salut!
Tes ajouts ne me semblent pas très pertinents. Cet article parle de la liberté d'expression en général, or ce que tu as ajouté est un commentaire d'un texte d'un auteur et d'une oeuvre en particulier. Ce genre de passage aurait beaucoup plus sa place dans l'article de l'auteur lui même, ou bien un article sur le livre que tu cites. Dans liberté d'expression, il vaudrait mieux reprendre uniquement les idées maitresses, les synthétiser et les écrire soi même, avec éventuellement une mention entre parenthèse du style (idées développées entre autre par le philosophe Raoul Vaneigem).
Si tu n'as pas d'objections et si tu ne le fais pas toi même, j'essaierais de proposer quelquechose de plus générique dès que j'aurais un peu de temps.
.: Guil :. causer 30 nov 2004 à 23:47 (CET)
Je suis assez d'accord avec Guil et je pense qu'il faudrait déplacer ces ajouts Esp2008 5 jan 2005 à 17:20 (CET)

J'avais donné mon accord a Guil pour réharmoniser les indications de Raoul Vaneigem avec le reste du texte parceque malheureusement je ne dispose pas du temps pour le faire, mais je crain que lui aussi finalement n'ai eu le temps nécessairebug-in 6 jan 2005 à 01:19 (CET)

Effectivement je manque de temps... Bon, en attendant mieux et si tu n'y vois pas d'objection (sinon tu peux tjr le remettre) je déplace ton passage ci-dessous sur la page de discussion, histoire qu'il ne reste pas tel quel sur l'article mais qu'on la conserve quand même pour la retravailler dès que possible .: Guil :. causer 6 jan 2005 à 11:01 (CET)

Sommaire

[modifier] Liberté d'expression par Raoul Vaneigem

Déplacé du corps de l'article en attendant de le retravailler... .: Guil :. causer 6 jan 2005 à 11:01 (CET)

Elle est ardemment défendu par Raoul Vaneigem dans son ouvrage « Rien n'est sacré, tout peut se dire » (2003) il y défend comme sans limite dans son contenu, mais sa forme, son support doit être humain, dispositif mis en place pour éviter la sensure. Elle ne doit pas être totalitaire, ou abrutissante. Ainsi la publicité, qu'elle exprime une vérité ou un mensonge est exclu de ce champ : « Une vérité assénée par force est une vérité qui se corrompt » (p34). « Elle ne peut être un donné mais un apprentissage [...] Il n'y a ni bon ni mauvais usage de la liberté d'expression, il n'en existe qu'un usage insuffisant. »(p15). « L'absolu tolérance de toutes les opinions doit avoir pour fondement l'intolérance absolue de toutes les barbaries »(p16). La curiosité, l'indiscrétion est naturelle. Aucune idée n'est irrecevable [...] [et] aucune ne doit échapper à la critique ou la dérision (p18). Tolérer toutes les idées n'est pas les cautionner (p20) La liberté d'expression à la faculté de rendre aux mots leur valeur poétique. Elle ne saurait se confondre avec [...] « tout est permis pourvu que cela rapporte »(p21). Pour Raoul Vaneigem « la scandaleuse hypocrisie de notre société consiste à promulguer des lois contre les propos racistes, xénophobes, sexistes, terroristes, haineux sans obvier à la banalisation de l'horreur que perpétue le fétichisme de l'argent, d'ou découle partout dans le monde l'indigne traitement des femmes, des enfants, des hommes, de la faune et de la flore. (p30) Il ne faut pas se tromper d'ennemi : ce qui est odieux n'est pas la parole dérangeante, en quelque sens que ce soit, c'est son asservissement au profit qui la manipule (p31).

[modifier] partie non-neutre enlevée

Ce qui suit est hors sujet (justice, état... ) et ressemble davantage à un essai personnel qu'à une encyclopédie. Je tranfère ici au cas où certains veuillent en reprendre des extraits pour ailleurs. Solveig 8 février 2006 à 23:54 (CET)

[modifier] « Liberté de penser »

La liberté d'expression est parfois assimilée à la liberté de pensée (voire de penser), ou du moins considérée comme une condition de celle-ci. Dans cette optique, une atteinte à la liberté d'expression serait une atteinte à la liberté de pensée. Privé de la pierre de touche que constitue le jugement d'autres, j'aurais du mal à élaborer et tester ma propre pensée. Une entrave à la liberté d'expression des autres serait donc une entrave à ma propre liberté de pensée.

[modifier] « De la liberté d'expression en France »

La justice, nécessaire dans une société, est-elle inséparable du principe de liberté ?

[modifier] I – la justice est légitimée par le peuple

Comme le dit Hobbes dans le Léviathan, la justice n’est pas quelque chose de naturel ; c’est une institution qui est créé par l’homme pour réguler les relations entre les hommes d’une société ; chaque époque, chaque culture a une justice qui lui est propre ; cependant, on distingue un objectif commun : protéger la société des meurtriers, et plus généralement des semeurs de troubles. Ainsi, l’exemple le plus frappant est celui du tribunal international créé à Nuremberg en 1945, dont le but est de condamner les responsables de la guerre, ceux qui avaient détruit l’Europe, … La justice, et ainsi tous les moyens qu’elle met en pratique comme la peine de mort, relève d’un principe pas seulement légal, mais également légitime ; d’où le terme de légitime défense. Tout ce qui relève de la sécurité est alors nécessairement accepté par le peuple et même souhaité, car le peuple aime l’ordre. C’est tout à fait populaire et même démagogue dans bon nombre de sociétés de souhaiter des sanctions plus dures contre les meurtriers : les gens ne sont pas insensibles à des arguments du type : « si votre enfant était violé » ou bien « si vos parents étaient assassinés »… Ainsi, il est difficile de lutter contre les sanctions et a fortiori contre la peine de mort.

[modifier] II – la justice concerne toutes les formes de troubles

Mais en voulant lutter contre ceux qui mettent soi-disant en danger la société, celle-ci condamne également des semeurs de trouble intellectuels. Il y a de nombreux exemples, parmi lesquels l’Inquisition : le tribunal religieux avait pour but de condamner toute personne qui critiquait, ou simplement émettait des hypothèses différentes de l’Eglise. Par exemple, Galilée fut condamné parce qu’il considérait que la Terre tournait autour du Soleil. Cette hypothèse remettait en question l’idéologie traditionnelle de l’Eglise : la Terre est au centre de tout. La condamnation à mort d’un homme pour les idées qu’il exprime est un principe qui a longtemps été mis en pratique : l’on considérait que comme un homme n’avait plus de langue, il ne pouvait plus faire de mal à une société. Or, on ne peut mettre sur le même niveau un meurtrier et un penseur dissident. Comme le dit le président Truman dans les années 50 : « Dans un pays libre, on punit les gens pour leurs crimes, mais jamais pour leurs opinions ». C’était au temps de la peur rouge, où la société américaine, pour se protéger de l’infiltration communiste, condamnait à mort ou à la prison à perpétuité, toute personne qui se déclarait favorable à l’idéologie marxiste.

[modifier] III – c’est donc un danger pour ceux qui ont le souci de la vérité

Ainsi, la société pense se protéger de la même manière vis-à-vis des penseurs qu’elle estime politiquement incorrects. Quand des lois sont votées condamnant les propos homophobes, racistes, sexistes, elle limite considérablement la liberté de parole. Je ne sais pas si vous avez entendu parler d’Alain Finkielkraut, c’est un philosophe français, qui a déclaré dans un journal israélien, que les émeutes dans les banlieues n’avaient pas tant des raisons sociales qu’ethnico-religieuses. La preuve pour lui, c’est que d’autres immigrants en situation difficile – chinois, vietnamiens, portugais – ne se sont pas révoltés ; il n’y a eu que des Arabes ou des noirs. Il s’est aussi moqué de l’équipe de France de foot, en disant qu’elle n’était pas black-blanc-beur, mais black-black-black ! Pour ces propos, il est mis au ban des media et surtout accusé par une association afin – je cite – de le mettre hors d’état de nuire. Le problème n’est pas d’être d’accord ou non avec ce que dit Finkielkraut ; mais cet exemple montre qu’aujourd’hui la justice française essaye de juger l’acceptabilité ou non de telle ou telle idée. Certaines personnes pensent qu'il y a là une grave dérive, mais d'autres pensent que cela permet d'éviter de tels propos racistes et de protéger les minorités.

article 13 de la déclaration universelle des droits de l’homme de 1946, qui dit : « Nul ne peut être inquiété en raison de ses origines, de ses opinions ou croyances en matière religieuse, philosophique ou politique. La liberté de conscience et des cultes est garantie par la neutralité de l’Etat. » mafer v

[modifier] liberté d'expression et droit de parole dans différents domaines

Il serait utile de recadrer le thème; ainsi bien distinguer le droit constitutionnel (liberté publiques parmi d'autres)des différents droits d'expression dans des assemblées parlementaires ( notamment questions parlementaires) mais aussi le droit de parole des actionnaires lors des assemnblées générales des sociétés ( droit de demander des comptes soumis à certaines conditions)...

S'agissant du droit d'expression au sens strict, il serait également intéressant de comparer divers systèmes notamment en lien avec le négationisme et le racisme (système danois, US, français et bege par ex).

Liberté annexes: droit de manifester, de distribuer des tracts, de publier des écrits...(voir aussi les problèmes posés par les blogs sur Internet.) Brunehaut (d) 31 janvier 2008 à 07:59 (CET)