Leuilly

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Leuilly, est un ancien hameau de la commune de Villers-Faucon (Somme). Autrefois, le hameau était également orthographié Lully.

C'est le nom du lieu-dit Mont de Leuilly, où l'on trouve la ferme dite de Leuilly. Aujourd'hui, le hameau porte le nom de Sainte-Émilie, on y trouve une grande exploitation agricole la ferme Capelle, des pavillons d'habitation et un site industriel de transformation de betteraves en sucre.

[modifier] Bref historique

Il y était exploitée une carrière, sise sur le chemin d'Épehy, dite Carrière de Lully. Ce que nous savons, est que le domaine de Leuilly était la propriété d'une communauté religieuse, liée selon au chapitre de Saint-Quentin. Suite à la Révolution, la communauté de religieux a été dissoute et la ferme dès lors exploitée par de nouveaux cultivateurs laïcs. Le territoire a été annexé à Villers-Faucon, administrativement, puisqu'il subsistera durant une bonne partie du XIXe siècle, l'existence de deux paroisses : Notre-Dame-de-l'Assomption (patronne de l'ancienne seigneurie de Villers-Faucon) et Saint-Quentin (attaché au chapitre de Leuilly).

A la Révolution, Leuilly fut érigé en commune indépendante, mais cette indépendance n'a duré que quelques années : avant 1794, la commune fut absorbée par Villers-Faucon.

[modifier] Aventure industrielle et nouvelle appellation

Au XIXe siècle, Henry Emile Victor Vion, alors propriétaire et exploitant de la Ferme de Leuilly, se lance dans la transformation de la betterave à sucre. Il installe sa propre sucrerie-distillerie sur ses terres, à proximité de son exploitation sur la colline dite Mont de Leuilly.

Son entreprise est un succès, et donne du travail à la population des alentours, et ce de la culture jusqu'à la transformation de la betterave. Ce personnage sera très influant sur le développement économique du canton et jouira d'une grande notoriété et d'un grand respect à l'échelle locale. Il se fera construire son château, illustrant sa réussite et sa prospérité, au sein du périmètre de son complexe comprenant la sucrerie et la Ferme de Leuilly. Il nommera son urbanisation Sainte-Émilie du prénom de sa fille cadette Emilie Vion, engagée dans les ordres, et ce en dépens de l'appellation historique du lieu.