Lena Louarn

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Lena Louarn est une militante bretonne, née en 1950 en région parisienne.

Fille d'Alan Louarn et de Noela Olier, elle est élevée en langue bretonne avec ses 9 frères et sœurs dont Tangi.

En 1962, la famille retourne en Bretagne où Alan Louarn crée le bureau d’information, Brudañ ha Skignañ à Rennes, place des Lices.

Lena Louarn est titulaire d’un diplôme de secrétariat médical, du D.E.C. et de la licence de breton. Elle est membre de la liste Régions et peuples solidaires de Max Siméoni aux élections européennes 1994.

[modifier] Promotion de la culture bretonne

En 1971, elle rejoint Skol An Emsav (centre d’enseignement pour adultes), dont certains membres contribuent plus tard à organiser Diwan. Elle se définit comme « anti-impérialiste et progressiste contre les jacobins ». Elle est co-fondatrice de l'école Diwan de Rennes en 1978. Après plusieurs années au secrétariat du mensuel Bremañ elle finit par en prendre la direction.

Elle est présidente de l’Office de la langue bretonne, créé le 1er mai 1999 et directrice du mensuel en breton Bremañ. Coordinatrice du Conseil Culturel de Bretagne. Lena Louarn a été désignée « Bretonne de l’année 1999 » par Armor Magazine, et décorée de l'Ordre de l'Hermine en 2000. Après plusieurs années de présidence de Skeudenn Bro Roazhon (fédération des associations culturelles bretonnes du Pays de Rennes), elle en est restée membre du bureau en tant que secrétaire. Elle fait aussi partie du Comité consultatif à l'identité bretonne créé par Edmond Hervé, maire de Rennes, et du Conseil d’administration de l’OSCR (Office social et culturel rennais) pour la Culture bretonne du Pays de Rennes. Elle est mère de deux enfants : Glenn et Bleunienn.

[modifier] La langue bretonne

Elle déclare en 2004, à l'occasion de la première « Journée de la langue bretonne » qui réuni 3 000 personnes sur le site des Vieilles Charrues, à Carhaix : « Tous les éléments sont réunis pour relancer notre langue. De nombreux outils ont été créés pour promouvoir le breton, tant dans le domaine de l'éducation, des médias, que dans la vie publique. » Et surtout, dans la population, « le sentiment est favorable. Il faut mieux coordonner tous ces efforts. Et changer de braquet ! » Comment accélérer le mouvement ? « Il faut mettre un terme à l'effondrement du nombre de locuteurs le plus tôt possible en ouvrant de nouveaux terrains à la langue afin que l'on puisse l'utiliser en toutes occasions. Et en favorisant le lien entre les différentes générations de locuteurs. »

[modifier] Source partielle