Laure de Noves

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Parmi les plus anciens seigneurs qui aient gouverné le fief de Mollégès avec les abbesses du monastère, on trouve Pierre Audibert, Chevalier de Noves,époux d'Ermessande de Réal, favori de Robert d'Uzès.

Il garantit de ses biens en 1272 la parole donnée par Robert d’Uzès à Charles Ier d’Anjou et mourut jeune (1278) en laissant deux filles, Alix et Laure de Noves, qui furent confiées à Robert d’Uzès, lequel leur choisit comme tuteur Bertrand de Lubières, Chevalier de Tarascon[1].

Vers 1285, Laure se maria avec Guigonet de Châteauneuf et reçut en dot tous les biens que son père avait à Mollégès. C’est ainsi que cette coseigneurie allait entrer dans une famille qui devait devenir célèbre en Provence car Guigonet était sans doute le fils du troubadour fameux, Peire de Castelnou[2] loué par Jehan de Nostredame. Cette maison tenait son nom du lieu de Châteauneuf[3] qu’elle possédait au XIe siècle au pays niçois.

Deux fils issus de cette union[4] :

  • Ricaud auquel Laure laisse tous les revenus qu'elle percevait sur Noves.
  • Burgundus de Châteauneuf Mollégès

Laure de Noves est donc une ancêtre de la célèbre Laure (1308-1348) chantée par le poète Pétrarque bien des années plus tard , elle aussi fille d’un Audibert de Noves.

[modifier] Notes et références

  1. Acte passé à Noves, Archives du Vaucluse G15 f°109 V°.
  2. Marc Miely, Noves, Agel et Verquières.
  3. Aujourd'hui Châteauneuf-Villevieille à 25 kms dans l'arrière-pays niçois.
  4. Source : Arbre Généalogique de Gérard Grawitz Beauvezet.