Discuter:Latin

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Sommaire

[modifier] Un peu de culture wikipédienne (du bistro)

Cher tous,

Il apparaît essentiel que la grammaire wikipédienne se développe un peu plus. En effet, si la syntaxe de Wikipédia est bien connue et décrite, sa morphologie est très succincte. Voici, par exemple, les bases que tout wikipédien devrait connaître : la conjugaison du verbe wikipédier en grec (rappelons que -pédia ou -pædia est un radical qui nous vient du grec). Le modèle est le suivant : ϝικιπαιδεύω, futur ϝικιπαιδεύσω, aoriste ϝικιεπαίδευσα, parfait ϝικιπεπαίδευκα (note : la première lettre est un digamma : note 2 : oui, Wikipédia a même un article sur cela. Cherchez un tel article dans Universalis, Hachette, Encarta...).

C'est tout pour aujourd'hui. Vincent 6 nov 2004 à 11:49 (CET)


et en latin : Uikipedio, -is, -ire, uikipedi, uikipessusm ? Treanna °¿° 6 nov 2004 à 12:00 (CET)
Sauf que le radical -pedio n'existe pas en latin, non ? Cependant, le verbe pour « wikifier » s'utilise bien en latin (-fier étant un suffixe de formation verbale latin venant de ficare, forme secondaire tardive en composition de facere) : uicifico, -as, -are, -aui, -atum (à ne pas confondre avec uicifio, uicifis, uicifieri, uicifectus sum, « devenir wiki, se wikifier » (comme « se liquidifier »)). Le nom dérivé est uicifectio, uicifectionis (fém), « wikifaction ».

et ne pas confondre avec Uicifideo, -es, -ere « se fier à ce qui est écrit dans Wikipedia » ;o) Treanna °¿° 6 nov 2004 à 12:16 (CET)

Merci professeur :-) Anthere

Vos gratiam ago, c'est joli. Mais est-ce un peu meilleur Vicifideo? :-) --Aphaia 7 nov 2004 à 22:04 (CET)
Et vobis gratias ago, c'est joli aussi et ce n'est pas une faute de latin :-O Bluesinsib 1 jul 2005 à 18:34 (CEST)
Pardon je me suis trompé! je suis sur le wikipédia latin ? Lucas thierry 7 nov 2004 à 22:50 (CET)
bin le français et l'anglais tendant à devenir des langues mortes, il est normal d'employer la seule langue vivante qui évolue... le latin ;oP Treanna °¿° 8 nov 2004 à 05:36 (CET) Quid dest demonstrandum ;o)

[modifier] Prononciation

Une question qui me taraude depuis de longues années : comment sait-on comment le latin doit être prononcé (et donc ce qu'il faut enseigner en classe de latin) ? Je vois dans cet article que le latin est en fait une langue vivante (pratiquée au Vatican), donc ça me donne déjà une piste. Mais j'imagine aussi que la prononciation actuelle (ainsi que celle des siècles plus ou moins récents où le latin était la langue des savants) doit être assez différente de celle pratiquée à Rome au temps de l'empire (ou de la république !). Alors je trouverais intéressant de pouvoir lire dans cet article quelques éléments de la prononciation « orthodoxe » de cette langue (ainsi que ce qui fait que cette prononciation est qualifiable d'« orthodoxe » ;-) ).

Merci à celui qui met un terme à mon vieux traumatisme ;-) ! --[[Utilisateur:Aldoo|Aldoo]] 7 déc 2004 à 00:11 (CET)

On peut restituer la pononciation du latin principalement par les descriptions qu'en font les auteurs latins eux-mêmes et par la méthode comparatiste. Quelques exemples : http://www.rhapsodes.fll.vt.edu/, http://dekart.f.bg.ac.yu/~vnedeljk/VV/. Vincent 7 déc 2004 à 08:19 (CET)
L'étude des fautes d'orthographe (notamment dans les graffiti) est aussi instructive. Il faudrait peut-être l'évoquer dans l'article. (->Jn) 14 novembre 2007 à 10:59 (CET)

[modifier] Pronoms personnels

Je ne suis pas latiniste, mais j'ai pensé faire un tableau (enfin, j'ai essayé) des pronoms personnels, j'ai pensé que ça serait utile: Pronoms personnels en latin. Vous gêné pas s'il y a des corrections à faire.Staatenloser 21 avr 2005 à 04:50 (CEST)

[modifier] Système nominal, flexion et degrés des adjectifs

Bonsoir,

J'ai un souci avec le passage suivant, 6.1.1 dans la page.

Je copie et colle simplement pour la facilité.


La flexion nominale comporte :

deux nombres comme en français : singulier, pluriel ; trois genres : masculin, féminin et neutre (absent en français) ; cinq types de déclinaisons pour le nom et deux classes d'adjectifs, lequelles marquent par la flexion les différents degrés : comparatif et superlatif ; le latin classique comporte six cas : nominatif, vocatif, accusatif, génitif, datif, ablatif. Le roman, issu du latin au Moyen Âge et ancêtre du français, n'en comporte plus que deux.


  • Le français n'ignore pas le neutre, mais je reconnais qu'il ne survit que dans quelques rares formes du relatif ou de l'interrogatif : que / quoi, et dans la locution 'quelque chose', que pour ma part j'aurais bien du mal à considérer comme masculin ou féminin.
  • cinq types de déclinaisons : non, pas exactement : cinq déclinaisons, correspondant à cinq types de flexion (et encore, linguistiquement ça se ramène à trois avec des exceptions).
  • "lesquelles marquent par la flexion les différents degrés" : c'est inexact tant pour les déclinaisons (les substantifs n'ont pas de degré) que pour les classes d'adjectifs (voir ci-dessous).
  • La flexion nominale ne marque pas les degrés, mais bien la fonction du substantif dans la phrase.
  • La flexion des adjectifs ne marque que leur relation étroite avec le substantif qu'ils qualifient ou déterminent, jamais leur fonction puisqu'ils n'en ont pas.
  • Les degrés de comparaison sont marqués non par la flexion mais par des suffixations (standard : -ior pour le comparatif, -issimus pour le superlatif, mais de très nombreuses exceptions).

Bluesinsib 1 jul 2005 à 18:59 (CEST)

[modifier] Vocabulaire de l'espéranto

- Est-ce qu'un gentin latin-ophone pourrait renseigner les termes d'origine des mots suivants : + Gentille latiniste je suis, et de surcroît, Capricorne ! - abio (sapin), sed (mais), tamen (cependant), okulo (œil), hepato (foie), akvo (eau), iom (un peu)sed (mais), vulpo (vulpes = renard) + Alors pour votre anniversaire tout "frais", je vous réponds (si on l'a déjà fait, ça fera deux gentils latinophones !) : - Merci ! Jmfayard 14 novembre 2005 à 12:32 (CET)

Gentille latiniste je suis, et de surcroît, Capricorne !

Alors pour votre anniversaire tout "frais", je vous réponds (si on l'a déjà fait, ça fera deux gentils latinophones !) :

  • sed, tamen sont empruntés tels quels du latin, avec la même signification;
  • okulo : déformation du latin oculus, qui signifie (et est à l'origine de) "oeil";
  • hepato : est calqué sur la racine du mot grec ancien hepar, hepatos (à l'origine de nombreux termes médicaux...), qui veut dire : "foie";
  • akvo : vient de aqua, latin qui a "donné" acqua en italien, agua en espagnol, eau en français ("Aigues" comme dans Aigues-Mortes ou "aiguière", récipient à eau)...

Mais pourquoi donc avoir changé en "akvo" : pour que cela ressemble à akvavit ?? mais on ne dit pas "akvovit" pourtant... ça me donne (virtuellement) des boutons !

  • vulpo : vous l'avez mis vous-même : vulpes veut dire "renard", et a eu une postérité, en italien par exemple : la volpe (féminin comme en latin !). En français, le mot hérité est goupil... renard venant du héros du Roman de Renart, Renart étant le nom du malicieux goupil.

Personnellement, vous l'avez peut-être déjà compris, je ne suis absolument pas partisane de l'élaboration d'un ersatz de langue, alors qu'il existe des langues parlées véritables, avec histoire et littérature, et qui ne sont pas plus difficiles à appréhender que ces salmigondis linguistiques que sont espéranto, interlingua, latin (même pas) moderne proposé par un certain M. Rousset, qui a donné quelques cheveux blancs à une jeune (récente) administratrice, Esprit Fugace...


Le must, c'est de bien apprendre l'anglais et, si l'on est tenté par une langue véhiculaire latine autre que le français, pourquoi ne pas se plonger dans l'Assimil, le Latin sans peine qui permet de voir comment on peut adapter un vocabulaire linguistiquement intact (latin correct, avec signifiants logiques, syntaxe, et tout et tout) aux exigences de l'expression de la pensée et de la civilisation d'aujourd'hui: cela, c'est du latin vivant, et on trouve sur le net des sites de latin vivant sérieux, notamment Melissa, site belge initié par un médecin, amoureux depuis longtemps de la langue latine...

Voilà. Votre curiosité est-elle satisfaite ? Bon anniversaire donc. Bien cordialement. Une agrégée de lettres classiques en Belgique, Allegra 31 décembre 2006 à 00:01 (CET)

[modifier] à propos de la Prononciation

Cet article traite bien - et avec précision - de la prononciation latine. Mais moi qui ne suis pas versé en prononciation grecque, je n'arrive pas à me figurer comment prononcer "ph" : P ou F? je me doute que ce n'est pas aussi simple, mais une telle approximation éclairerait de vulgum pecus :)

[modifier] Suppressions étranges

Je ne vois pas pourquoi Esprit Fugace a supprimé sous prétexte de spams des liens qui n'étaient ni commerciaux ni idéologiques comme des dictionnaires, des grammaires, un journal en latin etc. Pour ma part je ne fais jamais une modification de cette importance sans expliquer le pourquoi dans la discussion ; d'autres y mettent moins de façon. Gustave G. 2 décembre 2006 à 17:11 (CET)

[modifier] Photo

Où quelle est la photo ? (Cf. « le latin et l'U.E. » : on nous propose d'aller voir une photo pour illustrer l'usage du latin.) Jidoche 13 décembre 2006 à 20:07 (CET)

[modifier] Latin vulgaire

Bonjour, je me suis permis de retirer le tableau "Les périodes du latin", celui-ci comportant des erreurs, comme celle d'avoir indiqué latin vulgaire en lieu et place de bas-latin à la suite de latin classique. Le terme latin vulgaire désigne un niveau de langue, c'est-à-dire la langue parlée par les gens du peuple (uulgus, -i : "le commun des hommes, la foule"), ce qui implique, par exemple, qu'à l'époque de Cicéron lui-même, auteur classique par excellence, il y a eu des locuteurs s'exprimant en latin vulgaire(l'appellation n'a aucun lien avec un état de langue lié à la chronologie).

Il me paraît tout aussi curieux que la date indiquée pour la période latin archaïque soit "-75 av. J.C." : faut-il interpréter "-75 av. J.C." par "avant 75 av. J.C." ? Pour rappel, "75 avt. J.C." est l'époque de Sylla (dictature). Il serait utile de vérifier la source et l'exactitude du tableau avant une éventuelle restauration. Je vais faire une recherche. A vous lire. Cordialement. Allegra 23 décembre 2006 à 01:38 (CET)

[modifier] A propos d'une langue artificielle, improprement appellée "latin moderne", mais qui n'est plus du latin.

Bonjour,

Personnellement, je ne suis absolument pas partisane de l'élaboration d'un ersatz de langue, fût-il "facile" : manquer de structure mais ne pas réclamer d'étude, est-ce suffisant pour enlever l'adhésion... alors qu'il existe des langues parlées véritables, attestées, avec histoire et littérature, où le signifié (le sens) a pour soutien l'architecture d'une morphologie signifiante logique ?

Or ces langues ne sont pas plus difficiles à appréhender que ces salmigondis linguistiques que sont espéranto, interlingua, ou ce latin (même pas) moderne qui, grosso modo, ressemble à du mauvais espagnol, mâtiné d'autres langues latines, suite de phonèmes artificiels et bâtards, se côtoyant dans une suite (dite linguistique) rendue incohérente par la dissolution du lien structurel morphologie-signifiant-signifié, si important pour la communication neuro-linguistique, réelle ou symbolique, consciente ou inconsciente.

Le must, pour tous, c'est de bien apprendre l'anglais et, si l'on est tenté par une langue véhiculaire latine autre que le français, pourquoi ne pas se plonger dans l'Assimil, le Latin sans peine, qui permet de voir comment on peut adapter un vocabulaire linguistiquement intact (latin correct, avec signifiants logiques, syntaxe structurante, et tout et tout) aux exigences de l'expression de la pensée et de la civilisation d'aujourd'hui : cela, c'est du latin vivant, seul latin vraiment moderne, et on trouve sur le net des sites de latin vivant sérieux, notamment Melissa, site belge initié par un médecin, amoureux depuis longtemps de la langue latine...

Voilà. C'est dit, sans ambages. C'est mon parti-pris d'agrégée de lettres classiques, formée (en Belgique) au latin et au grec ancien, qui permet, lui, d'entrer plus facilement dans les arcanes de la langue démotique, le grec des Hellènes modernes... et, comme ils disent depuis plus de quatre mille ans : "Réjouissez-vous" ! Allegra 9 janvier 2007 à 01:08 (CET)

Petite question à Allegra : vous dites que les langues véritables ne sont pas plus difficiles à appréhender que celles que vous appelez des ersatz. Parlez-vous par expérience, pour avoir essayé d'apprendre ces dernières et avoir constaté leur difficulté, ou vous contentez-vous de répéter ce que d'autres ont dit sans avoir non plus jamais expérimenté ?

En ce qui me concerne j'ai fait du latin pendant sept ans avant le baccalauréat et encore en Faculté ; j'essaie d'entretenir au moins une connaissance passive en lisant de temps en temps Astérix dans cette langue mais c'est bien difficile ; j'ai fait au contraire de l'espéranto et, pris par d'autres occupations, l'ai abandonné pendant vingt ans : quand j'ai voulu m'y remettre tout m'est revenu immédiatement.

Dans son Histoire de la langue allemande en France, le professeur Paul Lévy nous cite un grand nombre de jugements péremptoires portés sur l'allemand par des écrivains… qui avouaient par ailleurs ne rien connaître de cette langue. Essayez de ne pas les imiter. Amicalement. Gustave G. 10 janvier 2007 à 05:17 (CET)
À noter l'existence de Wikipédia:Vandalisme de longue durée/Affaire du Latin moderne. bayo 10 janvier 2007 à 12:59 (CET)
Sourire

Rassurez-vous, cher Gustave G., je parle d'expérience, sinon je n'interviendrais pas. Je ne glose ni discute péremptoirement de ce que je connais pas, comme ces esprits de salon qui répètent à l'envi les résultats de leurs compilations, cocorico... et qu'on doit décrier. Je n'ai pas besoin de ces gargarismes et n'ai rien du perroquet. Pas de danger donc que je fasse comme les linguistes en chambre. J'ai accès, à des degrés divers, bien sûr, à 9 langues, mais point de C.V. ici !

Vous n'avez pas "perdu" votre espéranto, bravo, mais n'oubliez pas que vous aviez la motivation... c'est toujours la même partie du cerveau qui intervient, avec ses chaînes neuronales, quel que soit le système linguistique et sa complexité. La difficulté est un ressenti du locuteur, et est fonction de ses blocages conscients ou inconscients (les préjugés claniques : "Chez nous, on n'est pas bon en..."). By the way, je trouve la lecture d'Astérix difficile, et beaucoup moins comique que l'original - Rubricastellanus (von Rothenburg), le traducteur, a-t-il travaillé à partir de l'allemand ?

Mon point de vue, non exempt d'un certain purisme, est celui d'une linguiste, férue d'étymologie. Je reste donc fidèle à l'anglais comme langue véhiculaire : langue historique, l'anglais offre, présents de manière quasi génétique, les liens structurels morphologie-signifiant-signifié, si importants pour la communication neuro-linguistique, réelle ou symbolique, consciente ou inconsciente, et donc l'accès à la pensée archétypale et à une sorte de parole transgénérationnelle.

Pour le moment. Car la vie est longue... Sincerely yours. Allegra 10 janvier 2007 à 20:02 (CET)

[modifier] Importance de l'article

Je propose que l'importance de l'article soit portée à "maximum" car il me semble qu'il correspond à un "sujet est très important au niveau universel ; il est traité par toutes les encyclopédies imprimées." pour des raisons pratiques, je le passe immédiatement en "maximum", si vous n'êtes pas d'accord vous pouvez (et devez) le replacer dans sa catégorie initiale en argumentant un minimum ci-dessous. Cordialement, Raziel {boudoir} 7 juin 2007 à 23:38 (CEST)