Lac de Bonlieu
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Lac de Bonlieu | |
Administration | |
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Pays | France (Jura) |
Province | {{{province}}} |
District forestier | {{{district forestier}}} |
Statut | {{{statut}}} |
Géographie | |
Type | Lac glaciaire |
Origine | {{{origine}}} |
Bioclimat | {{{bioclimat}}} |
Superficie | 22 ha |
Longueur | 730 m |
Largeur | 300 m |
Altitude | 780 m |
Profondeur | 10 m |
Volume | Erreur d'expression : caractère de ponctuation « { » non reconnu |
Hydrographie | |
Bassin versant | {{{bassin}}} km² |
Alimentation | {{{alimentation}}} |
Émissaire(s) | le Hérisson |
Durée de rétention | {{{durée de rétention}}} |
Nombre d'îles | {{{nombre d'îles}}} |
Île(s) principale(s) | {{{îles principales}}} |
Peuplement piscicole | {{{peuplement piscicole}}} |
Peuplement avifaune | {{{peuplement avifaune}}} |
Commentaire | {{{commentaire}}} |
Le lac de Bonlieu est situé sur le territoire de la commune de Bonlieu, dans le département du Jura (canton de Saint-Laurent-en-Grandvaux).
[modifier] Présentation géographique
D'origine glaciaire, il est alimenté par de nombreuses sources souterraines ou par de minuscules ruisseaux descendant du massif de Trémontagne qui le domine. Ce lac est également l'émissaire du Hérisson qui, quelques kilomètres plus loin, dévale en majestueuses cascades vers la vallée de l'Ain.
Paisible et miroitant, les reflets de son écrin de verdure s'étalent dans ses eaux bleues sombres, notamment lors des étés indiens qui enflamment le lac sous les couleurs automnales. Son sentier en sous-bois sur sa rive orientale offre une des plus charmantes promenades du Jura, avec une grande variété de paysages : forêts de pente, prairies humides et tourbières. Une flore lacustre très variée (potamots, nénuphars, scirpe et roseaux) peut être observée aux deux extrémités du lac et sur la rive occidentale, inaccessible car très marécageuse.
Bien que la qualité physico-chimique de l’eau soit peu propice au développement d’une faune riche et variée, le lac est apprécié des pêcheurs qui y attrapent des chabots.
[modifier] Histoire
Vers 1170, Thibert de Montmorot fonda sur la rive nord du lac une abbaye de chartreux dont l'histoire fut une succession de grandeurs et de malheurs : alors que cette communauté possédait de riches propriétés à Arbois et Montaigu, elle fut dévastée pendant la guerre de Dix Ans. La Révolution française fermera le monastère en 1791 qui sera converti en manufacture d'armes avant d'être vendu à un particulier. Les derniers bâtiments du couvent furent incendiés par les nazis en 1944. À son emplacement fut ensuite construit un hôtel converti aujourd'hui en logements.