Lac Nipigon

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Lac Nipigon
Le lac Nipigon est localisé au nord du lac Supérieur
Le lac Nipigon est localisé au nord du lac Supérieur

Administration
Pays Canada Canada
Province {{{province}}}
District forestier {{{district forestier}}}
Statut {{{statut}}}
Géographie
Type Lac d'eau douce
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Bioclimat {{{bioclimat}}}
Superficie 4 848 km²
Longueur Erreur d'expression : l'opérateur < n'est pas reconnu
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Altitude 260 m
Profondeur
 · Maximale
 
165 m
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Bassin versant km²
Alimentation
Émissaire(s)
Durée de rétention
Îles
Nombre d'îles
Île(s) principale(s) Caribou,Geikie,Katatota,Kelvin,Murchison,Murray et Shakespeare
Peuplement piscicole {{{peuplement piscicole}}}
Peuplement avifaune {{{peuplement avifaune}}}
Commentaire {{{commentaire}}}


Le lac Nipigon (49° 30′ N 88° 18′ W / 49.5, -88.349° 30′ N 88° 18′ W / 49.5, -88.3) est le plus grand lac situé entièrement dans la province de l’Ontario au Canada. Il se situe à environ 120 km au nord de la ville de Thunder Bay. Il est parfois décrit comme le sixième grand lac. Situé à 260 mètres au-dessus du niveau de la mer, le lac se déverse via la rivière Nipigon dans le lac Supérieur au niveau de la baie de Nipigon.

Le lac a une superficie (îles du lac incluses) de 4848 km². Les plus grandes îles sont les îles Geikie, katatota, Kelvin, Logan, Murchison, Murray, Shakespeare et l’île du Caribou. La profondeur maximale est de 165 mètres. Le lac est connu pour ses collines dominantes et pour ses plages de sables noirs. Cette teinte noire-verte est causée par la présence de fines particules d’un minéral appelé pyroxène. La région du lac est une zone importante d’habitat pour le caribou des bois.

Sommaire

[modifier] Histoire

Le jésuite français Claude Allouez célébra la première messe près du fleuve Nipigon le 29 mai 1667. Il visita le village des indiens Nipissing qui s’était réfugié dans la région lors de l’attaque des Iroquois en 1649-1650. Dans les écrits du jésuite, le lac était nommé lac Alimibeg ou Alemipigon ou Alepigon. Au XIXe siècle, il était souvent épelé lac Nepigon. En 1683, Daniel Greysolon du Lhut établit un comptoir pour le commerce des fourrures appelé Fort Tourette en hommage à son frère Claude Greysolon de la Tourette. Une carte de 1685 de la Nouvelle France positionnait le fort dans la baie Ombabika au nord-est du lac. Une copie de cette carte peut être vue à la bibliothèque de l’université de Brock. Le comptoir resta actif jusqu’à la fin du régime français. Après le traité de Paris (1763), la zone devint britannique et la compagnie de la baie d’Hudson a étendu sa zone de commerce au lac. Bien que faisant partie intégrante de l’empire britannique, la zone jusqu’au lac supérieur ne fût cédée par les indiens Ojibwés qu’en 1850 lors du traité de Robinson. Une petite réserve fût créée pour le chef indien Mishe-muckqua à coté du lac Nipigon. En 1871, le lac fût intégré dans le nouveau district de Thunder Bay. La municipalité de Nipigon fût intégrée en 1908 et celle de Greenstone (Comprenant Orient Bay, MacDiarmid, Beardmore, Nakina, Longlac, Caramat, Jellicoe and Geraldton.) en 2001. En 1943, le Canada et les Etats-Unis s’entendirent pour créer un détournement vers le lac Nipigon de l’eau de la rivière Ogoki dont l’eau s’écoulait initialement directement vers la baie d’Hudson. L’eau fût détournée pour supporter trois projets hydroélectriques sur la rivière Nipigon.

[modifier] Tombe viking

Selon Hjalmar R.Holand, une tombe de viking fût découverte près de Beardmore le long du lac. [1] [2]

[modifier] Transports

La ligne principale du chemin de fer canadien passe au nord du lac et il existe aussi des lignes secondaires au sud-est du lac. La voie rapide 11 passe également au sud-est du lac.

[modifier] Premières nations

La population autochtone (Obijwé) est composée des nations de Animbiigoo Zaagi'igan, de la baie rocheuse, de la pointe du sable, du lac Helen et de la baie Gull.

[modifier] Références

  1. Westward from Vinland: An Account of Norse Discoveries and Explorations in America 982-1362 by Hjalmar R. Holand Duell, Sloan & Pearce, New York 1940 [1]
  2. Viking Weapons found near Beardmore, Ontario Canadian Hist. Rev., Vol. 20, 1939, pp. 4-7.

[modifier] Liens externes