Discuter:Léopold III de Belgique

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La décision de Léopold III de capituler a été en partie prise sous la pression des événements, en partie hâtée, son conseiller militaire ayant par exemple proposé de résister encore quelque temps. Le Professeur Henri Bernard estime que cette décision est aussi une volonté de séparer le sort de l'armée belge du sort des armées alliées. Le Professeur Balace estime qu'elle s'explique aussi par les défections nombreuses dans les troupes flamandes, le roi craignant que si celles-ci se poursuivaient, les Allemands n'en tirent parti pour soutenir la même politique de séparation de la Flandre et de la Wallonie qu'en 1914...

Voir Bataille de la Lys

Utilisateur: José Fontaine 20/07/06 oh 15

A l'utilisateur David Descamps,

Votre juridisme exacerbé et l'application de celui-ci dans la querelle qui vous a opposé à certains contributeurs wallons (? Glurps, ne devrais-je pas dire francophones?) à propos de la caractérisation des villes belges ont amusé la communauté wikipédienne pendant quelque temps. Comme l'on dit vulgairement en français, l'utilisation du qualificatif "wallon" vous écorche "manifestement la gueule". Diantre, fichtre, quelle casuistique n'avez vous pas développée aux fins de faire prévaloir votre point de vue. Au total, on finit par concéder, mais à quoi bon, que vous n'avez probablement pas tort et, même, si on veut bien, que vous avez probablement raison. Il faut donc dire que Charleroi est une ville francophone de la province de Hainaut. On pourrait ajouter "de la région wallonne". Mais, le fait de rajouter cela introduira, si j'ai bien compris, une formidable redondance qui vous déplaîra souverainement. L'utilisation du substantif "Wallonie" équivaudrait au geste du torero dans l'arêne.

Bon, soit. Faudra s'y faire.

Mais, ici, dans cet article, vous faites plus fort encore. Car vous allez dans le secret des isoloirs pour faire le lien entre le régime linguistique de l'électeur et la réponse qu'il fournit. Le vote exprimé à Anvers l'est assurément dans une province flamande (hum), mais qui vous assure qu'il est émis par un néerlandophone? Que le vote émis à Liège l'est par un francophone? Si je ne me trompe le père de Mme Onkelinx, résidait à Ougrée mais était limbourgeois, l'actuel Ministre-Président de la région flamande était francophone dans sa jeunesse. Que dire alors des cantons de l'Est? Que dire alors de l'agglomération bruxelloise?

Quant aux troubles, ils ont éclaté à Liège, à Charleroi, à Mons.

Alors, s'il vous plaît, restez simple et dites "simplement" que le NON l'a majoritairement empoprté dans les provinces wallonnes, et que la non prise en compte de ce résultat y a provoqué des troubles. Vous pensez pas que c'est plus clair? Plus simple?


Bonjour,

Je me suis permis d'apporter une petite correction à l'article sur Léopold III. Contrairement à ce qu'il était écrit, Léopold III n'a pas décidé la reddition "contre" l'avis du Gouvernement. Cela n'aurait d'ailleurs pas été possible, vu que le Gouvernement, qui s'était exilé en France, n'était pas joignable et n'était pas en mesure d'émettre un avis. En outre, la reddition est un acte purement militaire, au contraire d'une capitulation. Une telle décision n'incombait donc pas au Gouvernement belge.

Je ne suis pas d'accord avec l'opinion émise que Léopold III aurait décidé la reddition prématurément. Il a pris la décision au dernier moment quand il était devenu clair que le front belge était sur le point de se disloquer. Un observateur américain a écrit par la suite que la reddition, dont la demande a provoqué un arrêt des hostilités sur le front belge de 24 heures avant que l'armée belge soit démobilisée, a en fait permit de retenir l'armée allemande plus longtemps que si l'armée belge avait continué le combat car elle n'aurait pas tenu la ligne aussi longtemps.

Il a également été reproché à Léopold III d'avoir trahi ses alliers en décidant cette reddition sans les informer. Cette rumeur provient d'un discours prononcé par le Président français alors aux abois au lendemain de la reddition belge. Léopold III a tenu tant que possible ses alliers Anglais et Français au courant de la situation (l'officer de liaison anglais a abondamment témoigné dans ce sens).

Étant en mission au Darfour, je ne suis pas vraiment en mesure de fournir les sources de ces affirmations (résultat d'un travail effectué durant mes études), mais si d'aucun juge cela nécessaire, j'éssaierai de les citer à mon retour (début janvier 07).

Je tiens à préciser que je ne suis pas "Léopoldiste" et je considère que Léopold III porte une lourde responsabilité dans la Question Royale du fait de son manque de réalisme poilitique. Cependant, il a également été l'object de beaucoup de critiques infondées et qu'il convient de corriger.

Pierre (utilisateur vmalep), le 22.11.06

Je vous recommande les ouvrages de Jo Gérard sur la question et le gouvernement belge était à Wynendaele en la personne de Spaak et Pierlot, le reste était dans la nature comme l'a dit Pierre. 
Quand à la tentation totalitaire, c'est de la pure démogagie politique lancée par ses adversaires lors de la Question Royale. Souvenons nous de l'instabilité politique qui traversa le royaume, des querelles politiciennes et du Roi qui pousse à les voir cesser pour faire revenir une certaine stabilité. N'oublions pas non plus la façon dont régnaient ses prédécesseurs avant de nous emporter dans des jugements trop hâtifs.
Il est à noter que les armées alliés furent parfaitement informée de l'intention du Roi et que le Daily Mirror fut condamné par la justice britannique pour diffamation pour avoir oser reproduire ce genre d'attaque en 1941.