Légion nord-africaine

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La Légion nord-africaine ou Brigade nord-africaine (LNA ou BNA), ce qui correspond mieux à sa plus modeste réalité était une unité de collaboration paramilitaire avec l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale.

La Légion nord-africaine est créée au début de l’année 1944 par Henri Lafont, responsable français de la Gestapo, et le nationaliste algérien Mohamed el-Maadi (ancien officier français membre de la Cagoule d'extrême droite) sous les ordres du colonel SS Helmut Knochen, n°2 de la police allemande en France (Sipo et SD, incluant la Gestapo).

La légion nord-africaine, aussi appelée « Phalange », constitue une force supplétive au service de l’armée allemande composée de musulmans recrutés parmi la communauté nord-africaine présente en France, en particulier en région parisienne.

En janvier-février 1944, la Brigade nord-africaine comprend 300 membres organisés en cinq sections dirigés par Henri Lafont qui porte le grade de capitaine. La brigade prend part à des combats contre la résistance intérieure française, en Limousin (trois sections participent aux combats contre le maquis de Tulle), en Périgord (une section) et en Franche-Comté (une section).

Les hommes de troupes de la légion furent vêtus d'uniformes semblables à ceux de la Milice française mais à l'inverse de leur homologues miliciens, ils étaient totalement indisciplinés ce qui en faisait une cible idéale pour les résistants.

La Légion nord-africaine se fait remarquer par ses atrocités contre les civils tandis que les plus politisés de ses membres se rendent compte que le combat qu'ils mènent n'a pas de liens avec l'indépendance de l'Algérie.

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