Discuter:Juif errant

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On pourrait peut-être ajouter aux oeuvres diverses, une oeuvre musicale: "Der fliegende Holländer" (Le Vaisseau fantôme) de Wagner. Bien que cette opéra soit inspiré d'une légende nordique, ne pourrait-on pas y voir un avatar du Juif errant? Qu'en pensez-vous? --C. D. 28 octobre 2006 à 17:48 (CEST)

Il y a également Isaac Laquedem ou Le Roman du Juif Errant, d'Alexandre Dumas... à mon avis il a sa place dans cet article.


Mais il y figure, et à juste titre bien sûr. --C. D. 6 novembre 2006 à 10:03 (CET)

Sommaire

[modifier] mal classé

[modifier] William Shakespeare, Le Marchand de Venise (1596)

* Résumé : Bassanio, ruiné, demande à Antonio, son ami, de lui prêter une somme d'argent supplémentaire afin qu'il ait plus de chances de séduire une riche héritière, Portia. Antonio ayant placé toute sa fortune sur des navires en mer, vient à se présenter chez le juif Shylock pour emprunter trois mille ducats contre intérêt alors qu'il n'a cessé de pourfendre et d'insulter les juifs justement à cause de leurs trafics d'argent. Shylock voit l'occasion de piéger Antonio. Il propose de signer devant un notaire un billet qui stipule que si Antonio ne peut rendre à temps l'argent prêté, Shylock pourra se dédommager en nature en taillant une livre de chair sur le corps de son débiteur.

  • Polémique : dans cette pièce, le grand Shakespeare semble partager les pires préjugés de son époque. Peter Brook disait à ce propos : « Je ne la monterai jamais tant qu'il y aura un antisémite au monde », sans doute de peur que certains se réjouissent de voir sur scène un juif défait, humilié, ruiné, débouté dans ses revendications, abandonné de sa fille et condamné à se faire chrétien. Pourtant, Shakespeare donne la parole à Shylock dans cette pièce, afin qu'il puisse plaindre la condition des juifs du monde entier, et réprouver la haine qui les accablent : « Si l'on nous pique, ne saignons-nous point ? Qu'on nous chatouille, ne rions-nous point ? Qu'on nous empoisonne, ne mourons-nous point ? Et si on nous lèse, n'allons-nous point nous venger ? »

Au thème mythique du peuple déicide s'ajoute la polémique autour du prêt à intérêt. Le juif s'opposerait ainsi essentiellement à la loi de l'amour et aux valeurs chrétiennes : il en tue le fondateur et ne rend jamais service gratuitement. Nous retrouvons là le schéma classique d'accusations tenues vis-à-vis du juif errant.

Je pense que c'est un autre archétype. Shylock n'est pas un juif errant. --Anne 13 novembre 2007 à 09:04 (CET)

[modifier] Image

LA dernière image mise en place ressemble beaucoup à l'illustration de Gustave Doré, qui se trouve peu après. Mais celle-ci ne lui est pas attribuée. Il faudrait en vérifier la source, et garder une seule de ces images.--SammyDay (d) 12 février 2008 à 10:02 (CET)

[modifier] Fagin

Le thème de l'article est intéressant, mais n'y a-t-il pas confusion entre le juif errant (personnage de fiction ou personnification de la diaspora) et le stéréotype du juif-tout-court ? J'ai mis la main au paragraphe sur Fagin, mais je ne sais pas s'il n'est pas un peu hors-sujet. (->Jn) (d) 27 février 2008 à 18:44 (CET)

Comme Shylock, Fagin n'a rien à faire ici. Je l'ai déplacé dans Oliver Twist et Fagin.--SammyDay (d) 28 février 2008 à 10:57 (CET)
ça me semble pertinent. (->Jn) (d) 28 février 2008 à 12:28 (CET)