Utilisateur:Jubil

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le Néo-existentialisme comme nouveau système de philosophie vient de naître au Sénégal et entend conquérir le Monde. Son concepteur, Jubil Boissy entend initier alors dans l’histoire de la philosophie et face à l’existentialisme classique une autre voie faite de rupture radicale et profonde.

Qu’est-ce que le néo-existentialisme ou alors comment le néo-existentialisme peut-il ressortir son identité propre dans l’histoire de la philosophie et face à l’existentialisme classique ?

Tout commence par le constat selon lequel d’une part toute l’histoire de la conscience de l’existence générale voire toute l’histoire du savoir humain ne s’est circonscrite que dans un seul système qui s’est alors imposé comme l’unique voie jusqu’ici, il s’agit de l’anthropocentrisme ; d’autre part toute la réalité existentielle, dans l’appréhension que l’homme s’en fait, se trouve trahie et sacrifiée au profit de l’humanisme voire de cet anthropocentrisme. Or plusieurs sinon certains soupçons laissent curieusement croire qu’il existe par delà cette unique voie d’autres perspectives dignes d’exploration. C’est de cette attitude de soupçon qu’advient alors le néo-existentialisme comme seconde voie pour alors se voir apparaître aux antipodes de la nature pensante ou anthropocentriste. Aussi le néo-existentialisme se définit-il d’abord comme un discours pur et dur sur la réalité existentielle, mais surtout un discours on ne peut plus radical, on ne peut plus originel parce qu’on ne peut plus collé et fidèle à cette réalité existentielle. Son originalité apparaît alors dans le fait qu’il place au cœur de la réflexion les concepts entre autres celui de l’unicité de la nature physique, celui de l’animation pêle-mêle comme comportement du Monde, celui de l’action et d’interaction avec une prise en compte notoire de l’individualité exclusive de toute chose, de tout être et de tout phénomène. Aussi, forts de cette réflexion, prétendions-nous initier par là un nouveau système de philosophie. Pour alors entrer dans le vif de la réflexion quatre thèmes semblent alors bien pertinents à aborder de prime abord, il s’agira de « l’affirmation de l’unicité de la nature physique », de « Dieu », de « la conscience » et de « l’action ».

1) L’affirmation de l’unicité de la nature physique : Le Néo-existentialisme advient pour affirmer que pour tout être, tout phénomène, toute chose il n’y a qu’une et une seule nature à savoir la nature physique qui ne connaît alors point de néant ni d’autre nature qu’elle, et qui dépasse presque l’acception humaine du monde ou de l’univers…

2) Dieu : Dieu et le monde physique sont-ils deux entités distinctes ? Sont-ils absolument séparés ou intimement confondus ? Quels rapports entretiennent-ils ou bien qui des deux contient ou peut contenir l’autre ? ... En fonction des réponses données en chaque question l’on se retrouve nécessairement soit du côté de la bonne foi soit du côté de la mauvaise foi selon que l’on est ou pas logique, cohérent et conséquent dans ses réponses données…

3) La conscience : La conscience est en tout état de cause une chose. Cependant elle n’est pas une chose pensante, ni connaissante, ni un contenant ; elle est plutôt une chose agissante, donc elle est « action » en soi…

4) L’action : Avec le Néo-existentialisme l’on se demande d’où commence l’action ? Est-elle simplement un effet d’une cause ou alors englobe-t-elle tout depuis le phénomène de cause même ? En tout état de cause le Néo-existentialisme établit que l’action commence dès le simple fait d’apparaître là et du simple fait d’apparaître là… Dans ses trois modes de déploiement elle a alors pour chemin le dépassement et le devenir… Non seulement que l’action, est ou fait le comportement existentiel de toute chose, de tout être, de tout phénomène mais que l’on est action pour avoir apparu là dans le Monde qui est l’Existence, la Présence, la Physique... _________________ le Néo-existentialisme: un nouveau système de philosophie.

--Jubil 4 février 2007 à 20:35 (CET)



A LA DECOUVERTE DE L’EXISTENCE :

Avec l’avènement de l’humain, devient de mise la dualité de natures du fait que celui-ci enjambe l’évidence de la nature physique pour faire advenir une autre nature supposée évidente et qu’il interprète diversement de « monde intelligible », « monde des idées pures », « monde transcendant », « l’au-delà », « le divin. » Or la découverte de l’Existence va de paire avec la découverte de sa vraie Nature qui se doit d’être unique pour toute chose, pour tout phénomène, pour tout être, bref pour tout le Monde et pour tout existant Evidence et vérité L’évidence, ne consiste-t-elle pas selon Descartes à n’admettre comme vérité que ce dont la certitude s’impose à un esprit attentif de telle sorte qu’il n’est pas permis d’en douter. L’évidence est donc une vérité irréfutable, une réalité que l’on ne peut que constater passivement qu’elle se manifeste et s’impose sans rien attendre pour se manifester, s’imposer et demeurer ce qu’elle est depuis son apparition. Croyiez-vous qu’une telle évidence, qu’une telle vérité irréfutable, qu’une telle réalité irrévocable se soit condamnée à se manifester et s’imposer uniquement dans le but de voir défigurer sa nature originelle, sa nature intrinsèque au profit d’une nature à venir « d’ailleurs » ? Croyiez-vous qu’une telle évidence, qu’une telle vérité irréfutable, qu’une telle réalité irrévocable se soit condamnée à se manifester et à s’imposer uniquement dans le but d’être jugée de bonne ou de mauvaise par la conscience ? Ne voyiez-vous pas qu’une telle évidence, qu’une telle vérité irréfutable se manifeste et s’impose par delà le mal et le bien ? Ne trouveriez-vous pas légitime, juste et naturel de conserver et conférer la nature d’une telle évidence, d’une telle vérité irréfutable, d’une telle réalité irrévocable à tout ce que la conscience en fait découler par la suite ? Et d’ailleurs, face à toute évidence première, les philosophes se sont-ils attarder un moment pour découvrir, reconnaître et affirmer la nature intrinsèque du contenu réel de cette évidence première, c’est-à-dire la nature intrinsèque de cette réalité irrévocable pour seulement la conférer à ce qu’ils en font dériver ou découler ? Ne les avons-nous pas vus s’élancer tout de suite et de façon effrénée à des descriptions, explications et conclusions des plus bizarres et étonnants ? Les empiristes ont-ils pris le temps de découvrir et reconnaître la nature intrinsèque de cela qu’ils appellent « sensations, impressions, données sensibles » ? Les phénoménologues ont-ils pris le temps de découvrir et de reconnaître la nature intrinsèque de ce qu’ils nomment « phénomènes, essences » ? Les rationalistes et les métaphysiciens ont-ils pris le temps de découvrir et reconnaître la nature intrinsèque de ce qu’ils interprètent de « passions, simulacres, apparences » ? Comment se fait-il que ces métaphysiciens et rationalistes n’aient pas trouvé curieux et bizarre le fait que les choses de l’au-delà (âme, Dieu, essence, idées pures, formes et catégories et concepts a priori ou transcendants) se condamnent volontiers à toujours devoir passer par les choses évidentes d’ici (corps, phénomènes, apparences, monde physique) pour seulement pouvoir se manifester ; encore que là on ne les remarque jamais en dehors du langage ? Comment se fait-il que ces métaphysiciens et rationalistes voire presque tous les philosophes n’aient pas pris comme vérité irréfutable et primordiale voire comme vérité unique l’évidence du fait que ce qu’ils appellent « sensations, sensibilités, données sensibles, phénomènes, impressions, apparences, passions, instincts, simulacres » apparaît inévitablement dès le premier instant de la naissance de l’humain pour alors régner abondamment en lui jusqu’au dernier instant de sa vie, malgré la violence dont cela fait l’objet de la part de la raison et de la norme, qui, elles adviennent tardivement avec l’éducation et la compagnie, pour alors disparaître très tôt avec le règne de la vieillesse ? Descartes aurait-il volontairement ou inconsciemment manqué à sa règle de l’évidence ? Les philosophes ne nous ont-ils pas bernés, trompés toute l’histoire de la philosophie durant, sauf Nietzsche dans une certaine mesure ? Revenons sur Descartes pour le prendre comme exemple dans cette lancée. Dans sa méthode de doute Descartes disait que le moindre sujet de douter qu’il trouverait dans une chose suffirait à la faire rejeter, et qu’il lui serait plus facile de s’attaquer aux principes de toutes ses opinions antérieures, puisque ruiner les fondements d’un édifice suffirait à ruiner tout le reste du même coup. Cependant Descartes a-t-il douté du « principe » des principes, s’est-il attaqué « au fondement » qui sert en même temps de matériau à tout le savoir humain, à savoir le langage ? S’il avait douté du langage ne douterait-il pas du même coup du phénomène de pensée puisqu’il n’y a pas de pensée sans langage ni de langage sans pensée ? Aurait-il alors abouti à sa conclusion du cogito selon laquelle la conscience est une substance ou chose dont toute l’essence ou nature n’est que de penser et qui n’a besoin d’aucun lieu ni d’aucune matière pour être ? D’ailleurs qu’est-ce que penser ? A supposer que penser soit d’abord le fait de se représenter le réel, alors par quoi le représenter ? Est-ce par cela à travers quoi s’affirment nos sens organiques (images, sons, odeurs, goût, toucher etc.) ? Ou bien est-ce alors par la pensée « pure » ? Dans ce second cas y a-t-il de pensée qui n’ait pas de soubassement à caractère d’image ou tout simplement à caractère de ce à travers quoi s’affirment nos sens organiques ? Or ce à travers quoi s’affirment nos sens organiques (image, son, goût, toucher, odeur etc.), cela est absolument de nature physique, donc de nature de ce Monde-ci. Dès lors qu’est-ce que la pensée ? Peut-il y avoir de pensée en dehors du langage ? En outre peut-il y avoir de pensée en dehors de la nature physique et en dehors de ce à travers quoi s’affirment nos sens organiques, ou alors en dehors de l’acte ? Qu’en serait-il si Descartes avait douté du langage ? Doute qui serait d’ailleurs possible puisque nourris aux sciences de l’évolution l’on peut admettre que le langage est un acquis advenu tardivement dans l’histoire ou l’évolution de l’homme.

LA CONSCIENCE N’EST PAS UN CONTENANT :

La conscience ne peut rien contenir en son dedans car elle n’est pas un contenant. Si elle pouvait contenir alors rien ne s’en échappera une fois introduit en son dedans. Par exemple il aura suffit de lire une fois un texte pour tout de suite l’introduire dans la conscience une bonne fois pour toute, se l’approprier et le comprendre d’un coup quelle que soit sa longueur surtout lorsqu’il est écrit dans une langue que l’on assimile bien ; or cela n’a jamais été le cas. La connaissance comme contenu réelle de la conscience n’est donc pas possible et n’est qu’un pseudo contenu. En effet l’oubli au service de la conscience et comme marque ou instance d’une certaine forme ou aspect de dépassement ou du devenir est toujours là pour la débarrasser de la connaissance à chaque fois que l’occasion se présente. Ce qui se passe alors au niveau de la conscience, c’est que cela que l’on nomme connaissance est un produit de phénomène rendu possible par la répétition, la routine grâce au langage, obligeant la conscience à le maintenir, ce phénomène, longtemps en face d’elle. Et c’est parce que d’ailleurs la conscience le maintient en face d’elle qu’il lui est toujours possible de s’en débarrasser par l’oubli à chaque fois que l’occasion se présente. L’expérience n’est donc pas à accumuler mais à dépasser au nom de la contingence et de l’animation pêle-mêle du Monde. Seulement l’humain, parce qu’incapable, décadent, moribond, et ne comprenant rien de lui-même ni du Monde, a alors besoin de s’agripper à toute expérience de sa part pour y rechercher d’une manière ou d’une autre le salut ou un refuge. Et nous de nous demander quel salut ou refuge ! Aussi a-t-il besoin de répéter et de toujours répéter routinièrement pour alors croire et faire croire qu’il y a là dans cette répétition ou routine un acquis comme contenu dans la conscience. Toujours est-il qu’à chaque fois que l’occasion se présente, l’oubli vient toujours nous persuader du contraire pour alors nous révéler la conscience non pas comme un contenant mais comme quelque chose qui tient toujours tout ce qui lui est extérieur en face d’elle et non en son dedans. Par ailleurs, il a été dit tout à l’heure que la connaissance est un phénomène de produit rendu possible par la répétition, la routine grâce au langage obligeant la conscience à la maintenir longtemps en face d’elle. En fait c’est parce que le langage lui-même apparaît comme la connaissance source, originelle et catégorielle que le caractère décadent et moribond de l’homme impose irrévocablement à la conscience l’obligeant tout le temps à le maintenir, ce langage, sans faille en face d’elle à tel point que l’humain ne peut qu’en croire qu’il, le langage, n’est que contenu dans la conscience. L’on peut donc se rendre compte et s’étonner O combien l’esprit humain a été et demeure un conscience dénaturée, parasité, gangrenée, aliénée, parce qu’ayant usurpé l’existence à la « conscience agissante et saine. » Réflexion sur le concept de la philosophie classique de « phénomène » : Le concept de phénomène selon l’acception de la philosophie classique apparaît plus comme un postulat rendant possible sa théorie de l’entendement avec son concept de raison. Il demeure toutefois que la critique phénoménologique à son encontre est bien pertinente même si avec le néo-existentialisme cette critique nécessite d’être étendue, explicitée et complétée. Rappelons que selon la philosophie classique ou rationnelle les phénomènes seraient des données ou impressions fugitives et chaotiques relevant du domaine du connaissable tandis que les objets en soi, « en tant que leurs sources » sont inconnaissables. L’on peut déjà voir que dans la démarche de cette philosophie l’esprit humain s’incorpore, s’approprie les choses notamment les phénomènes, tandis que ce ne peut être le cas pour les choses en soi. En revanche le néo-existentialisme découvre en effet que toute chose étant action est en même temps émanation, de soi au point que tout autre chose qui peut se saisir de cette émanation peut se rendre compte de la source qu’est la chose en soi. En effet l’émanation nous conduit jusqu’à la chose puisque provenant d’elle, tandis qu’entre nous et la chose le tout n’est qu’interaction où la conscience ne sait que saisir et placer tout ce qui lui est alors extérieur en face d’elle ; elle ne peut donc introduire quoi que ce soit en son dedans d’elle. C’est dire que la conscience ne peut contenir aucunement de catégories ni de concepts a priori, ni d’idées innées. En effet le rapport, non de l’esprit, mais de la conscience avec tout ce qui lui est extérieur est un rapport exclusivement interindividuel où la conscience ne se met nullement à vouloir s’approprier, s’incorporer son vis-à-vis au point de le contenir en elle-même, en son dedans d’elle. Seulement il a fallu qu’advienne le langage avec « ses propriétés dénaturantes » pour que la conscience dénaturée c’est-à-dire l’esprit humain se mette à vouloir s’approprier en privé la réalité au point de vouloir la contenir en son dedans à lui l’esprit. Pour ce faire il a besoin de la retenir, de beaucoup la ralentir dans sa coulée, de la figer, de la rendre statique, puis de l’organiser en s’auto organisant au préalable. Aussi l’esprit humain se subdivise-t-il en plusieurs facultés avec plusieurs propriétés. Mais que l’on ne se leurre pas ! C’est parce que l’esprit humain ne comprend rien de lui-même ni de la réalité du Monde fuyante et pêle-mêle qu’il a alors besoin de se réfugier dans un pseudo monde statique, cadré, tout calme et immobile, tout organisé pour résister et fuir face à la réalité existentielle. Avec l’humain la conscience se voit dénaturée et n’est plus aventurière comme le Monde, elle devient ce qui se nomme esprit qui devient dans son caractère décadent, fugitif, angoissé, peureux et moribond trop circonscriptif de la réalité existentielle. C’est ainsi que la philosophie classique ou rationnelle n’a été qu’un effort de justification et de promotion d’un tel esprit avec ses notions de concepts a priori et ses catégories de l’entendement. Et d’ailleurs admettre que l’esprit humain ou cette conscience dénaturée est structurée en « phénomènes » a priori tels que la raison, l’entendement, les catégories (…), c’est admettre implicitement que la conscience a su et sait se coïncider avec elle-même au point de pouvoir saisir sa structure interne. Or le néo-existentialisme a su démontrer que cela est impossible, d’autant que le contraire laisserait entendre que l’on peut connaître de quoi comme matériau est faite la conscience, ce qui n’est point établi jusqu’ici. Seulement il a fallu être humain pour être dans l’erreur et l’ignorance de ce qu’est la conscience, et ce parce que le langage. En effet tout ce qui est concept ou catégorie a priori de l’esprit ou conscience dénaturée n’est en réalité que les propriétés catégorielles du langage. Et pour le savoir, il suffisait de remettre radicalement, profondément en question non seulement la raison mais surtout le langage. Et telle rupture radicale, profonde, entamée dans une mesure significative mais pas suffisante par « seulement » F. Nietzsche, va connaître son accomplissement avec le néo-existentialisme de Jubil Boissy.

SUR LA TRANSCENDANCE :

Si l’expérience (au sens philosophique classique) est, reste et demeure le début et la fin de toute activité de toute entité transcendantale, alors à quoi bon dissocier le transcendant du sensible puisque où que l’on puisse regarder dans le sensible on y rencontre toujours le soit disant transcendant. Pourquoi le transcendant ne relèverait pas le défi de n’opérer que dans une réalité transcendantale et ne revenir que pour seulement justifier sa supériorité transcendantale en nous présentant le contenu de ses trouvailles transcendantales ? Or toute connaissance ne nous parle jamais que du sensible à moins qu’elle ne soit faite de mots ou concepts vides de tout contenu. N’est-ce pas ce défi qu’ont voulu relever tous les philosophes de la métaphysique et de la raison sauf Kant ce prophète de la transcendance ? La pensée kantienne n’est-elle pas un compromis cherchant à tout prix à sauver la face de la métaphysique et du rationalisme lorsqu’il dit que l’âme, Dieu, le monde comme totalité, ne sont pas objets de connaissance, tandis que celle-ci ne dérive pas de l’expérience mais seulement commence avec elle. Or toute connaissance ne va jamais au-delà du monde sensible, peut-on constater ! Qu’est-ce qui alors en premier et en dernier ressort conditionne l’autre entre le sensible et le transcendant ? N’est-ce pas le sensible puisque toute l’œuvre (la connaissance) du transcendant (la raison, les formes a priori, les concepts purs etc.) part toujours du sensible pour revenir toujours à lui le sensible pour alors le nourrir davantage et le féconder lui et lui seul le sensible ? Finalement les partisans du sensible (empiristes, phénoménologues etc.) ne reprennent-ils pas le dessus sur Kant et les philosophes de la métaphysique et de la raison ?

QU’EST-CE QUE L’UNIVERSALITE ?

Pourquoi avoir toujours sacrifié l’individualité exclusive de tout être ou de toute chose ? Ne sauriez-vous pas que l’universalité ne se réduit aucunement entre Jean au pôle nord et Jacques au pôle sud, ni entre Paul en Jamaïque et Pascal au Japon ? Par conséquent ne sauriez-vous pas que l’universalité ne se réduit nullement pas à l’expérience ni à tout ce qui fait l’existence de l’homme quelque grand scientifique ou grand connaisseur que celui-ci puisse être Ne sauriez-vous pas que cette Planète Terre avec tout ce qui peut s’y passer représente une infime goutte d’eau dans l’océan qu’est la Physique, ce Monde-ci ? Ne soupçonniez-vous pas que ce qui vaut pour cette Planète-ci et en cette Planète-ci ne vaut certainement pas ailleurs en dehors d’elle ? Qu’est-ce que donc l’universalité chère aux philosophes de la raison ?

SOLLICITATION ET EMANATION :

Tout être, toute chose, tout phénomène, bref toute forme matérielle est action du simple fait d’être et dès le simple fait d’être. Toutefois ce fait d’être action ne se limite pas seulement aux contours stricts de la simple forme matérielle mais se prolonge par l’émanation de cette forme matérielle même. Cette émanation est ainsi possible parce qu’il y a naturellement un matériau physique propre à se constituer comme telle. Sans cette émanation aucune vision, aucune sensation ne seraient possibles, et même le phénomène de photographie ou de miroir ne serait possible non plus. La sollicitation se manifeste alors à l’instant du contact entre l’émanation et le vis-à-vis qui soit susceptible de s’en rendre compte c’est-à-dire qui soit susceptible de la sentir et de la saisir. En soi l’émanation est action, et c’est elle, l’émanation qui attire et nous conduit jusqu’à sa source, ou si l’on veut c’est-elle que notre action remonte jusqu’à sa source à elle l’émanation. Notre rapport avec toute chose autre que notre conscience est alors le fait de l’émanation provenant soit de notre forme matérielle , soit de cette autre chose jusqu’au contact.

ENCORE SUR LE LANGAGE :

Le langage est d’abord le propre de l’homme. Il est cette attitude suspecte de l’esprit humain à inventer des signes propres non pas à représenter mais à contenir, la représentation de la réalité existentielle, cette représentation étant à vrai dire le propre de l’image ou phénomènes équivalents (son, odeur, etc.) Et c’est parce que ces signes sont des contenants, des catégories que l’homme croit fermement que son esprit, cette conscience dénaturée, est en soi un contenant capable de recevoir en son dedans des choses comme entre autres la connaissance alors que cela est loin d’être le cas. Le langage « représente » donc la réalité en troisième position et c’est là une position qui lui permet d’apparaître en vrai maquillage de camouflage, ce qui lui permet aussi de se réserver toute la latitude de dominateur manipulant tout à sa guise. La langue apparaît alors telle la première trouvaille du langage comme l’ensemble des signes initiaux catégoriels ou propres à contenir une représentation, avant que cette langue ne soit instrumentalisée dans le rapport à autrui, rapport où elle, la langue apparaît en un vrai camouflage donc en une vraie dénaturation de la réalité d’interaction. Jusqu’ici nous avons traité le langage comme la représentation qui vient juste après la manifestation quelconque du réel, alors qu’en réalité c’est plutôt l’image ou ses équivalents qui sont la première représentation de la réalité. En fait c’est à la suite d’une réflexion critique sur les concepts a priori kantiens, et sur la réalité de l’image et de la peinture qu’alors nous est apparue cette réalité du langage comme représentation de camouflage en troisième niveau après le réel puis l’image. Cette nouvelle découverte ne remet pas en cause notre critique et « désapprobation » du langage, loin de là elle vient renforcer notre position néo-existentialiste face au langage. En résumé nous dirons que le langage est un pseudo représentant de la réalité et est surtout un contenant de camouflage usurpatoire face à cette réalité existentielle permettant à l’humain de passer pour le maître de jeu sur cette réalité existentielle. C’est cette propriété de contenant du langage qui va faire croire à l’homme que son esprit est un contenant avec des facultés et des concepts et catégories a priori. Donc le mot, l’idée, la pensée sont dans cette troisième position superflue du langage, des pseudo représentants mais surtout des contenants usurpateurs du droit de la réalité à régner elle et elle seule. Ce que permet le langage n’est pas ce qui est possible dans la réalité : Le langage est un fait commun à l’espèce humaine. De par le caractère du langage comme contenant un mot peut alors contenir donc désigner plusieurs situations humaines radicalement différentes et en états psychiques et corporels de l’individu, et en circonstances. Par exemple cet anglais trouve agréable le massage appliqué sur son dos ; cette australienne trouve agréable de regarder le saut des kangourous ; ce japonais trouve agréable le vin qu’il boit ; et cet africain trouve agréable le hard rock qu’il écoute. Toutes ce s situations sont ainsi contenues dans un seul mot à savoir « agréable » qui ne change point d’un point du globe à un autre, ni d’un individu à un autre, apparaissant alors en une seule définition universelle de toutes ces diverses situations « existentielles », et ce parce que le langage le permet. Des philosophes, notamment Platon, Descartes, et Kant ou autres en ont tout simplement profité pour professer l’universalité des définitions, l’unité du savoir et l’unité de l’esprit qui ainsi est partout le même en chaque individu humain. Le caractère commun à l’espèce humaine du langage avec sa propriété de contenant engendre ainsi le mot de même nature et caractère que lui le langage. Et puisque les mots font les idées et la connaissance alors tout cela a ainsi suscité des prophètes aveugles professant l’universalité des définitions, l’unité du savoir, et glissant progressivement vers la possibilité d’un monde des idées intelligibles, d’un monde du Bien, l’au-delà, bref le divin. Ce qui est alors très drôle dans tout cela c’est ce que langage dans son caractère de commun à toute l’espèce humaine, mais surtout dans son étrange propriété de contenant de la réalité comme pseudo représentant de troisième niveau, qui permet l’invention de ces non mondes puisque ceux-ci ne sont rien d’autre que des mots à caractère de contenant comme le langage, encore qu’il ne peut y avoir d’idées, intelligibles soit-elle, sans langage. Par ailleurs non seulement le langage est un pseudo représentant du réel, mais il est aussi un acquis venu ultérieurement dans l’histoire de l’espèce humaine (cf. la science de l’évolution) même si c’est avec le langage que la nature humaine commence à sévir dans le Monde. Dès lors le langage et ses pseudo mondes ont-ils quelconque légitimité en cette Existence-ci en dehors de ce que qu’ils sont la marque de la décadence maladive, lâche et moribonde de l’espèce humaine, ce perdu et damné comme l’aurait dit Nietzsche. En conclusion toutes ses situations plus tôt évoquées avec leurs diverses particularités et singularités distinctes l’une de l’autre y compris les divers individus avec leur éloignement l’un de l’autre, toute la réalité existentielle demeure toujours sacrifiée au langage dans son caractère de contenant et de commun à l’espèce, et ce au plus grand profit de l’anthropocentrisme qui ne veut pas dire son nom ou ses intentons. En fin les expressions « unité du savoir », « unité des définitions », « monde des idées pures et intelligibles », « l’Un ou le Bien », « l’au-delà » ne sont qu’une manière poétique de nommer autrement le langage dans son caractère de contenant a priori venant représenter la réalité existentielle de façon superflue au troisième niveau à la suite du réel représenté naturellement par l’image ou ce à travers quoi se manifestent nos sens organiques. C’est là la démystification des fictions métaphysiques et anthropocentristes que d’ailleurs Nietzsche traite de mystifiantes pour vouloir nous faire oublier la « volonté de puissance », identifiée à « l’animation pêle-mêle » du néo-existentialisme de Jubil Boissy.

ET SI LA PHILOSOPHIE S’APPELAIT « PSYCHOPHILIE » :

La philosophie avec les soupçons ou l’état d’esprit qu’installe le néo-existentialisme devient « psychophilie. » Car dans toute activité philosophique la seule chose concernée et mise en jeu est la conscience. Aussi la « psychophilie » serait l’amour et la confiance en la conscience ; il ne peut donc s’agir d’amour de la sagesse puisque la conscience ne peut nullement se justifier par celle-ci qu’elle la conscience a elle-même élaborée. Tout d’abord pourquoi philosopher ou « psychophiler » ? Tout simplement la conscience humaine « a oublié il y a longtemps quelque chose de propre à la justifier et à lui fixer et justifier sa destinée, quelque chose qu’elle s’est mis depuis lors à rechercher jusqu’ici. » Et à cette activité de recherche l’humain, parce que trop humaniste et anthropocentriste, a tout de suite donné l’expression d’amour de la sagesse ou philosophie. Qu’est-ce qu’alors la philosophie ou « psychophilie » ? Elle est d’abord l’expression donnée à une activité atypique de recherche que mène la conscience humaine. Au début au centre et à la fin de toute recherche de ce genre il y a toujours présente et mise en œuvre le phénomène de la conscience, d’où l’expression néo-existentialiste de « psychophilie » ou amour et confiance en la conscience. La psychophilie se doit dès lors d’être une modalité d’action originale de la conscience humaine, modalité où celle-ci se doit de se donner volontiers une attitude originale atypique faite fondamentalement de soupçon, d’étonnement, d’interrogation, d’investigation et de démonstration. En psychophilie donc, la conscience se dénude de tout ce qui n’est pas elle et n’a ou n’est que son attitude atypique ci-dessus mentionnée. Dès lors tout devient objet ou victime de cette attitude de la conscience ou de la conscience dans cette attitude, et rien qui n’est pas la conscience elle-même n’y échappe, ni la raison, ni l’intelligence, ni l’entendement, ni les concepts a priori, ni le savoir, ni Dieu, ni l’âme, ni le langage, ni la pensée, ni l’idée, ni l’essence, ni les choses et phénomènes, ni le Monde, ni même la philosophie comme amour de la sagesse, puisque cette sagesse y passe aussi, ni l’humanisme, ni l’anthropocentrisme… En psychophilie ou dans cette attitude faite fondamentalement de soupçon, d’interrogation, d’étonnement, d’investigation, de critique et de démonstration, la conscience se dénude alors préalablement de tout ce qui n’est pas elle et de toute branche de savoir, d’une part parce qu’elle n’a pas encore retrouvé ce qu’elle a oublié depuis longtemps et qu’elle cherche encore, et d’autre part parce qu’elle se doit, puisque recherchant, de revoir son comportement avec et dans tout ce qui n’est pas elle. Dans cette situation de dénudation fondamentale ou psychophilie, la conscience se livre de prime abord à a préoccupation majeure : le recherche en dehors de tout ce dont elle s’était dénudée. Pour ce faire elle se met ou cherche à assécher l’océan d’oubli qui la sépare de ce qu’elle recherche et que cet océan semble cacher en son fond ou sur l’autre rive. C’est seulement lorsqu’elle se rend compte qu’elle n’y arrivera pas qu’alors elle s’adonne à sa seconde préoccupation à savoir celle de passer en revue tout ce dont elle s’était dénudée y procédant alors souvent à des nouvelles retouches, de nouvelles réformes, de nouvelles réorientations, à partir desquelles elle, la conscience, se dénudera plus tard pour repartir plus fraîche, plus déterminée, plus ingénieuse et plus perspectiviste qu’auparavant. Toujours est-il que dans l’état de dénudation ou psychophilie la motivation première de la conscience humaine n’est pas d’être un instrument de connaissance encore moins un conservatoire du savoir, mais de rechercher cette inconnue qui pourtant sournoisement la sollicite toujours elle la conscience. En tout état de cause une chose demeure frappante, c’est que dans son état de dénudation fondamentale la conscience, même si elle peut feindre d’oublier ou de se départir du reste du corps, elle ne se voit jamais pour autant arriver à se départir de son caractère connecté aux sens organiques qu’elle voit toujours en alerte tant qu’elle est en éveil ou en alerte. Les sens organiques apparaissent et demeurent les seules choses dont la conscience ne peut feindre de nier l’existence encore moins l’attachement irrévocable à elle. Le doute méthodique cartésien est alors une psychophilie imparfaite, un état de dénudation incomplète ou imparfaite du moment que là la conscience ne s’est pas dénudée d’une et une seule chose, la pire de toutes, à savoir le langage. C’est pourquoi le résultat de la méthode cartésienne est faux d’autant plus qu’il était facile de se dénuder du langage puisque celui-ci est un acquis culturel advenu fort ultérieurement dans l’évolution ou l’histoire de l’homme. En ne se dénudant pas du langage la conscience dans la méthode cartésienne conserve avec elle et le langage et la pensée puisque le langage est là pour constituer une pensée, une idée, un mot d’autant qu’il n’y a pas de langage sans pensée, idée ou mot, et vis versa. La psychophilie communément appelée philosophie a donc finalement pour résultat la reconnaissance par la conscience que la dénudation fondamentale lui apparaît en fin comme une méthode de se sentir présente là comme occupant et comme intimement connectée aux sens organiques, et le tout au sein d’un milieu absolument physique qui l’entoure avec plein d’autres choses qui ne sont ni elle la conscience, ni les sens organiques non plus. En même temps la conscience reconnaît du coup que cette dénudation lui ressort son caractère de condamnée, avec et à l’aide des sens organiques, à tendre toujours vers toutes ces choses dans ce milieu physique. Il a seulement fallu le langage avec sa domination en l’homme pour que celui-ci toute son histoire durant utilise le mot être pour désigner deux choses à savoir l’être comme existant et l’être comme ce que l’existant est, ce deuxième sens ouvrant naturellement la voie largement au discours c’est-à-dire à la définition d’où la notion de sens qui fait suite à l’existant chez les existentialistes classiques comme Sartre. La réalité existentielle s’est ainsi trouvée trahie et sacrifiée par l’homme toute son histoire durant au profit de l’humanisme voire de l’anthropocentrisme. En effet toute la philosophie jusqu’ici n’a été que l’oubli ou la suspension du comportement existentielle pour laisser libre cours au comportement de troisième niveau à savoir le langage et le discours, un comportement alors usurpatoire. Et les existentialistes ne s’y sont pas échappés. Ô combien l’humain est prisonnier du langage !

EPILOGUE

Le fils de ce Monde-ci : Il est cet existant qui sait faire un avec la réalité existentielle de ce Monde-ci. Il est cet existant à conscience saine et agissante ; saine parce que vide et innocente de tout anthropocentrisme, de toute nature humaine.

Toutes ces choses vous sont ainsi révélées ; Toute cette prophétie vous est donc donnée ; Sont accomplis les vieux temps ; Et sonne l’aurore des nouveaux temps ; Le Royaume de ce Monde-ci est tout proche ; Nietzsche puis Jubil font écho du son de ses cloches ; Annonçant l’avènement du « fils de ce Monde-ci » !

Le Néo-existentialisme: un nouveau système de philosophie.

--Jubil 7 février 2007 à 17:12 (CET)