Joola
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Joola | |
Le Joola | |
Histoire | |
---|---|
Caractéristiques techniques | |
Autres caractéristiques | |
Passagers : | 550, |
Le Joola est le ferry qui assurait la navette entre la capitale sénégalaise et la région naturelle de Casamance. Il a sombré le 26 septembre 2002 en provoquant la mort de 1 863 personnes[1] alors qu'il était conçu pour en transporter 550, constituant ainsi la plus grande tragédie de l'histoire du Sénégal.
Sommaire |
[modifier] Caractéristiques techniques
Le Joola effectuait la liaison Dakar-Karabane-Ziguinchor : il reliait la Casamance, province isolée, au reste du Sénégal et évitait de transiter par la Gambie. Il réalisait deux liaisons par semaine à partir de la capitale, les mardi et vendredi aux alentours de 20h, et deux autres à partir de Ziguinchor les jeudi et dimanche vers 13 h. Le voyage durait 13 heures[2]. Cette liaison permettait de sortir la Casamance de l’isolement.
[modifier] Le naufrage
Cet accident, dont la gravité est sans précédent, est en grande partie dû aux intervenants. L'État sénégalais a été obligé de prendre des mesures disciplinaires à l'encontre des fautifs. De nombreuses têtes sont tombées au niveau de la Marine nationale, du port autonome de Dakar et même de l'armée sénégalaise. Pourtant, le nombre exact de victimes est resté tabou.
[modifier] Postérité
Deux ans après ce drame, quelques efforts ont été remarqués : les Sénégalais se sont ressaisis et une nouvelle discipline s'est installée depuis. Du fait de l'importance du trafic entre Dakar et Ziguinchor, le manque d'infrastructure pouvant assurer de rapides échanges entre ces capitales régionales constituait une entrave à la bonne marche de l'économie sénégalaise. Après trois ans d'absence, la liaison maritime Dakar-Ziguinchor a donc repris le 11 novembre 2005 avec un nouveau bateau, le Wilis.
Afin d'éviter un nouveau drame, le Wilis n'assure pas l'étape de Karabane, car il n'existe pas de ponton d'embarquement.
[modifier] Commémoration
À Ziguinchor un monument commémore la tragédie dans petit parc au bord du fleuve.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Bibliographie
- Nassardine Aidara, Aux victimes du bateau "Le Joola". L'hommage d'un père, Dakar, Imprimerie Saint-Paul, 2003, 142 p.
- Bruno Parizot, Le Joola, le naufrage de la honte !, 2004, AAPédition, 146 p.
- Philippe Bernard, « "Joola" : un juge français met en cause des ex-ministres sénégalais », Le Monde, 27 septembre 2007
[modifier] Liens externes
- Commission d’enquête technique sur les causes du naufrage du Joola, Rapport d'enquête, Dakar, Novembre 2002
- Luis Jar Torre, « Una masacre africana, el naufragio del Joola », in Revista general de marina, novembre 2003.
- Informations sur la catastrophe
- Site des familles des victimes européennes du naufrage
- Présentation de cette association
- Site du Collectif de Coordination des Familles des Victimes du Naufrage du Joola(CCFV/Joola)
- Association M.MARTIN disparu du Joola
- Analyse par la BBC
- Analyse par la Croix Rouge
- Données sur le navire
[modifier] Notes
- ↑ Le Monde du 24 février 2007
- ↑ Collectif, Guide du routard, Sénégal-Gambie, 2002, Paris, Hachette, 2002, p.88