Jon Ferguson
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Jon Ferguson, écrivain, chroniqueur, ex-entraîneur de basket, professeur d’anglais et peintre américain habitant à Morges, en Suisse.
[modifier] Sa vie
Né en 1949 à Oakland, en Californie, dans une famille « très chrétienne », Jon Ferguson passe une enfance et une adolescence ordinaires comme nombre d’Américains – jusqu’au jour où il renonce in extremis à partir en mission en Argentine pour le compte des mormons de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Prenant son destin en main, Jon Ferguson décide de suivre des études de philosophie et d’anthropologie à l’université Brigham Young dans l’Utah, et les finance grâce à divers petits boulots, vendant des hamburgers dans un fast food ou conduisant des engins sur des chantiers d’autoroutes.
L’année 1973 marque un nouveau tournant dans la vie de Ferguson. Au lieu de commencer son doctorat, il saute dans le premier avion pour l’Europe et décide de partir sur les traces de Camus, de Sartre et de Nietzsche qu’il a découverts à l’université. C’est un peu par hasard qu’il arrive en Suisse, à Nyon, où il gagne sa vie comme joueur de basket professionnel, puis comme entraîneur, chroniqueur, professeur d’anglais, peintre et enfin écrivain.
Il enseigne actuellement l'anglais à l'établissement secondaire de l'Elysée, à Lausanne, en Suisse.
[modifier] Ses œuvres
Jon Ferguson est l'auteur de neuf romans. En 1998, il obtient le Prix "Discover Great New Writers Series" décerné par Barnes & Noble pour son roman "Farley’s Jewel". Quelques années plus tard, en 2004, Jon Ferguson rencontre l'écrivain et traducteur Patrick Moser qui devient rapidement son traducteur attitré. En 2005, ils publient aux Éditions Castagniééé "Le Missionnaire" (inédit en anglais) et en 2006, "L'Anthropologue" salué par le prix Nobel de littérature John Maxwell Coetzee.
Jon Ferguson est également l’auteur d’un recueil de chroniques "Les meilleurs moments de Schmalz", ainsi que d'un essai philosophique "Nietzsche au petit déjeuner", paru à L’Age d’Homme en 1996.
