Jacques Boutault

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Jacques Boutault (né en 1961) est un homme politique français membre des Verts, maire du 2e arrondissement de Paris depuis mars 2001.

[modifier] Biographie

Fils d'un garde républicain et d'une couturière, Jacques Boutault est né en 1961 à Gennevilliers dans les Hauts-de-Seine.

[modifier] Parcours associatif et universitaire

Sympathisant anarchiste dans sa jeunesse, co fondateur du premier Comité d'Action Lycéen, en 1978 au lycée Joliot-Curie de Nanterre, il a d’abord milité dans des associations comme Droits devant !, Greenpeace, les Amis de la Terre, Attac.

Il a publié un fanzine consacré à la politique, au sexe et à la drogue ^[1].

Après un diplôme d'études supérieures à l'Ecole des hautes études de l'information et de la communication (Celsa Paris IV-Sorbonne), Jacques Boutault exerce durant 10 ans comme journaliste (L'Usine Nouvelle, Challenges, Liaisons sociales, Rebondir…). En 1995 il est recruté pour créer le service de presse de l'Unedic puis, en 1998, il prend la repsonsabilité du Département communication interne, poste qu'il occupe encore à temps partiel. Il est le rédacteur du Que-sais-je ? consacré à sur l'assurance-chômage.

Il créé, en 1996, avec Jean-Paul Maurel, l'association "Bien vivre dans le 2e arrondissement" qui regroupe des habitants souhaitant améliorer leurs conditions de vie et adhère au parti des Verts en 1997.

Proche de l'aile gauche des Verts opposée à la participation du mouvement écolgiste au gouvernement de Lionel Jospin, il est alors délégué au Conseil départemental de Paris (1998 à 2001) et membre du Conseil national inter Régional de 2001 à 2003.

[modifier] Maire du deuxième arrondissement de Paris

Il se présente aux élections municipales dans le deuxième arrondissement de Paris en 2001 avec un programme axé sur l'amélioration de la circulation, le logement social, la mise en place de menus bio dans les cantines scolaires, le travail avec les associations.

Le 11 mars 2001, il réalise 16,78 % des suffrages dans l'arrondissement. En vertu de l'accord électoral avec le parti socialiste, il prend la tête d'une liste fusionnée avec ce dernier et remporte l'élection au second tour par 300 voix d'avance sur la liste du maire sortant divers droite.

Grâce aux négociations entre son mouvement et le PS, il devient quelques jours plus tard le premier maire vert d'un arrondissement de la capitale et se fait le chantre du renforcement des actions de solidarité auprès des plus démunis, de l'amélioration des conditions de vie et de l'environnement en luttant contre les pollutions urbaines et le développement de la participation citoyenne à travers la démocratie participative.

[modifier] 2008

Ses relations avec le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoe, sont néanmoins tendus. A la fin 2007, Jacques Boutault publie une tribune^[2] dans le quotidien Le Monde où il conteste la posture du maire de Paris qui consiste à s'approprier les réalisations municipales des écologistes tout en les critiquant durement. Il s'investit fortement auprès des familles mal-logées qui occupent la rue de la Banque (2e), d'octobre à décembre 2007. Le 30 janvier 2008, lors d'une réunion publique, Bertrand Delanoë laisse entendre que le maire Vert du 2ème arrondissement organisait des "fumettes" dans ses bureaux et espère vivement que la candidate socialiste dans le 2ème arrondissement, Sylvie Wieviorka, marginalisera la liste des verts lors des élections municipales de 2008 ^[3].

Au premier tour des élections municipales 2008, la liste des Verts menée par Jacques Boutault, rassemble 29,93 % des suffrages, et arrive de peu derrière celle composée du Parti socialiste du Parti communiste français, du Mouvement républicain et citoyen et du Parti radical de gauche, menée par Sylvie Wieviorka, qui réalise 33,12% des suffrages.

Sa liste est notamment soutenue par les habitants ou professionnels exerçant dans le deuxième arrondissement de Paris comme par exemple : Gérard Depardieu, Sapho, Guy Bedos, Sanseverino, Martine Billard et aussi par Raphaël Mezrahi, Renaud, Dominique Belpomme, Tahar Ben Jelloun, Albert Jacquard, etc^[4].

L'accord de fusion des deux listes de gauche accorde la tête de liste à Jacques Boutault pour le second tour. Le 16 mars 2008, la liste qu'il conduit atteint 68.34 % des voix, un score jamais réalisé par la gauche dans le 2e arrondissement de Paris. ^[5].