J'ai toujours rêvé d'être un gangster
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J'ai toujours rêvé d'être un gangster est un film français, réalisé par Samuel Benchetrit et sorti le 26 mars 2008.
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[modifier] Synopsis
Quatre histoires se déroulent dans ou autour d'une cafétéria, au bord d'une nationale.
On fait connaissance, tour à tour : d'un braqueur sans arme dont la victime est elle-même une braqueuse, armée ; de deux kidnappeurs très amateurs qui enlèvent une adolescente suicidaire ; de deux chanteurs qui parlent d'un tube volé ; de cinq septuagénaires qui se retrouvent autour de leur « planque » d'antan. Trois des histoires, qui semblent distinctes au début, se révèleront au cours du film avoir quelques résonances, jusqu'à l'étonnant épilogue.
[modifier] Fiche technique
- Titre : J'ai toujours rêvé d'être un gangster
- Réalisateur : Samuel Benchetrit
- Scénario : Samuel Benchetrit
- Production : Olivier Delbosc, Marc Missonnier
- Sociétés de production : Fidélité Films, Virtual Films, Wild Bunch
- Sociétés de distribution : Mars Distribution
- Photographie : Pierre Aïm
- Montage : Claire Fieschi (assistante), Nassim Gordji Tehrani (assistant)
- Musique (supervision) : Elise Luguern
- Décors : Nicolas Faure
- Maquillage : Laurence Otteny
- Assistant réalisateur : Eric Pujol
- Son : Olivier Walczak (monteur), Miguel Rejas (ingénieur)
- Supervision des effets visuels : Alain Carsoux
- Directrice du casting : Gigi Akoka
- Perchiste: Séverin Engler
- Pays d'origine : France
- Langue originale : français
- Format : Noir et blanc
- Durée : 108 minutes
- Dates de sortie :
[modifier] Distribution
- Anna Mouglalis : la serveuse
- Édouard Baer : le braqueur
- Jean Rochefort : Jean
- Laurent Terzieff : Émile
- Jean-Pierre Kalfon : Max
- Venantino Venantini : Joe
- Roger Dumas : Pierrot "la pince" (en pyjama)
- Alain Bashung : lui-même
- Arno : lui-même
- Bouli Lanners : Léon, le kidnappeur barbu
- Serge Larivière : Paul, le kidnappeur fan de Bob Marley
- Selma El Mouissi : Malaury, l'adolescente kidnappée
- Gérald Laroche : le patron
- Gábor Rassov : le cuisinier
- Samuel Benchetrit : le narrateur (voix)
[modifier] Style
- Le film, en noir et blanc, adopte un ton délibérément décalé qui peut évoquer Bande à part, de Jean-Luc Godard, et rappelle, par son traitement, Coffee and Cigarettes de Jim Jarmusch.
- Sa bande annonce adopte elle aussi un ton décalé, comme celle des Tontons flingueurs, dont il peut constituer une sorte d'antithèse, à travers la bande de papys qui tirent aussi peu que ces "tontons" flinguaient à tout va.
- Samuel Benchetrit précise ainsi ses intentions :
"Un film en réaction à TF1, chaîne que j'ai honte de montrer à mon fils car tout est hypercoloré, hyperaccéléré... Je voulais tendre vers l'inverse : un film plus contemplatif - quitte à être long par moments, car je savais qu'on n'y échapperait pas. Proposer quelque chose de différent qui, sans être réac, n'existe plus aujourd'hui, hélas."[1] - En toile de fond apparaissent, de façon discrète, une certaine misère sociale et de regrettables atteintes à l'environnement.
[modifier] Autour du film
- Le rôle finalement tenu par Édouard Baer était initialement prévu pour Sergi López, lequel s'est cassé une jambe avant le tournage, incident qui compromit sa participation au film.
- Le bébé au sein de sa mère (Anna Mouglalis) sur l'affiche du film n'est autre que Saül, la fille d'Anna et de Samuel Benchetrit, son compagnon.
- Le réalisateur annonça le plus tranquillement du monde en présentant son film qu'il avait « écrit à Jean Gabin pour lui proposer un rôle » et que celui-ci n'avait « pas répondu ». Roger Dumas joue en fin de compte le rôle de Pierrot.
[modifier] Distinctions
- Sélectionné pour la 27e édition du Festival de Sundance, il y décroche le Prix du Meilleur scénario dans la catégorie internationale.