Iunii
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Principales gentes romaines | |||
Gens Aemilia |
Les Iunii ou gens Iunia[1] est d'abord une famille patricienne sous la monarchie romaine et ensuite une famille plébéienne qui apparaît dans les fastes consulaires à la fin du IVe siècle av. J.-C., alors que les plébéiens ont accès au consulat.
Ses principales branches portent les cognomina : Brutus, Pera et Silanus.
Magistratures sous la République romaine | |||||
Dictatures : | 1 | Consulats : | 17 | Censures : | 3 |
Maît. de cavalerie : | 4 | Trib. consulaires : | - | Décemvirats : | - |
[modifier] Monarchie romaine : famille patricienne
- Marcus Junius Brutus, marié à Tarquinia, la fille de Tarquin l'Ancien ;
- Marcus Junius Brutus (†509 av. J.-C.), fils du précédent, assassiné ;
- Lucius Junius Brutus (†509 av. J.-C.), frère du précédent, fondateur de la République et premier consul en 509 av. J.-C., s'entretue avec Sextus Tarquin ;
- Titus Junius Brutus (†509 av. J.-C.), fils du précédent, exécuté pour complot contre la République naissante ;
- Tiberius Junius Brutus (†509 av. J.-C.), frère du précédent, exécuté pour complot contre la République naissante ;
[modifier] République romaine : famille plébéienne
- Decimus Iunius Brutus Scaeva, maître de cavalerie en 339 av. J.-C. et consul en 325 av. J.-C. ;
- Caius Iunius Bubulcus Brutus, consul en 317, 313 et 311 av. J.-C., maître de cavalerie en 312 et 309 av. J.-C., censeur en 107 av. J.-C. et dictateur en 302 av. J.-C. ;
- Decimus Iunius Brutus Scaeva, consul en 292 av. J.-C. ;
- Caius Iunius Bubulcus Brutus, consul en 291 et 277 av. J.-C. ;
- Decimus Iunius Pera, consul en 266 av. J.-C. et censeur en 253 av. J.-C. ;
- Marcus Iunius Pera, fils du précédent, consul en 230 av. J.-C., censeur en 225 av. J.-C. et dictateur en 216 av. J.-C. ;
- Lucius Iunius Pullus, consul en 249 av. J.-C. ;
- Marcus Iunius Brutus, consul en 178 av. J.-C. ;
- Decimus Junius Brutus Callaicus, fils du précédent, consul en 138 av. J.-C. ;
- Decimus Junius Brutus, fils adopté du précédent, consul en 77 av. J.-C. ;
- Decimus Junius Brutus Callaicus, fils du précédent, consul en 138 av. J.-C. ;
- Marcus Junius Pennus, consul en 167 av. J.-C. ;
- Marcus Junius Silanus (†196 av. J.-C.) ;
-
-
- Marcus Junius Silanus, arrière-petit-fils du précédent, consul en 109 av. J.-C. ;
- Decimus Iunius Silanus, fils du précédent, consul en 62 av. J.-C. ;
- Trois fils, voir ci-dessous ;
- Decimus Iunius Silanus, fils du précédent, consul en 62 av. J.-C. ;
- Marcus Junius Silanus, arrière-petit-fils du précédent, consul en 109 av. J.-C. ;
-
-
- Marcus Junius Brutus (†78 av. J.-C.) ;
- Quintus Servilius Caepio Brutus, adopté ;
- Marcus Junius Brutus (85/†42 av. J.-C.), fils du précédent, adopté par Jules César, dont il est l'un des assassins, tué à la bataille de Philippes ;
- Decimus Junius Brutus Albinus, l'un des membres du complot pour assassiner Jules César (Ier siècle av. J.-C.) ;
- Lucius Junius Brutus Damasippus.
[modifier] Empire romain
-
- Decimus Iunius Silanus, voir précedemment ;
- Caius Iunius Silanus, cousin du premier, consul en 17 av. J.-C. ;
- Quintus Junius Blaesus, consul suffect en 28 ;
- Lucius Iunius Caesennius Paetus, consul en 61 ;
- Decimus Iunius Novius Priscus, consul en 78 ;
- Titus Junius Montanus, consul suffect en mai 81 ;
- Caius Junius Silanus, consul suffect en septembre 92 ;
- Caius Iunius Serius Augurinus, consul en 132 ;
- Kanus Iunius Niger, consul en 138 ;
- Aulus Iunius Rufinus, consul en 153 ;
- Marcus Iunius Rufinus Sabinianus, consul en 155 ;
- Quintus Iunius Rusticus, consul en 162 ;
- Aulus Iunius Pastor Lucius Caesennius Sospes, consul en 163 ;
- Caius Iunius Donatus, consul en 260 ;
- Iunius Veldumnianus, consul en 272 ;
- Caius Iunius Tiberianus, consul en 281 et 291 ;
- Marcus Iunius Maximus, consul en 286 ;
- Marcus Iunius Caesonius Nicomachus Anicius Faustus Paulinus, consul en 298 ;
- Iunius Annius Bassus, consul en 331 ;
- Flavius Iunius Quartus Palladius, consul en 416 ;
[modifier] Références
- ↑ On trouve aussi la forme Junii, car en latin le « I » note à la fois la voyelle [i], longue ou brève, et la spirante [j] ([jj] entre deux voyelles) ; dans les éditions scolaires, quand i vaut [j], il est souvent écrit j, distinction que les Romains ne pratiquaient pas (pour cause : la lettre j n'est apparue que bien après) : ils écrivaient I en toute position