International Fellowship of Reconciliation

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L'International Fellowship of Reconciliation (IFOR) est un mouvement non-violent inter-religieux. Il est issu de la promesse que se sont fait en août 1914, sur le quai de la gare de Cologne, deux chrétiens pacifistes, le quaker anglais Henry Hopkins et le luthérien allemand Friedrich Siegmund-Schultz, de ne pas participer à la Première Guerre mondiale qui venait d'éclater.

Sommaire

[modifier] Une Internationale non-violente

Les premières branches nationales du MIR sont l'anglaise et l'américaine, fondées en 1915. L'internationale (IFOR) a été fondée en 1919 à Bilthoven, aux Pays-Bas. La branche française (Mouvement international de la Réconciliation) est fondée en 1923 à Paris.

A sa fondation, ses premiers membres appartenaient aux Eglises protestantes et particulièrement aux Eglises historiquement pacifistes, quakers et mennonites. Le mouvement s'est ensuite ouvert aux catholiques puis, dans les années 1970, à l'occasion de création de branches en Asie et au Moyen-Orient, à des membres de différentes religions (juifs, musulmans, bouddhistes).

Né contre la Première guerre mondiale, IFOR se définit d'abord comme un mouvement chrétien pacifiste. La rencontre de plusieurs de ses membres avec Gandhi conduisit le mouvement à se déclarer non-violent dès les années 1920.

Le mouvement est aujourd'hui présent dans une cinquantaine de pays.

Son siège est à Alkmaar (Pays-Bas) et sa présidente d'honneur est Hildegard Goss-Mayr. IFOR dispose d'un statut consultatif auprès de l'ECOSOC de l'ONU et auprès de l'UNESCO. IFOR est membre de la Coordination internationale pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.

[modifier] Prix Nobel de la Paix

Ce mouvement comprend six Prix Nobel de la paix :

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes