Histoire de la cryptanalyse

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Sommaire

[modifier] Définition

La cryptanalyse, cette belle science que tout le monde adore, est la recherche de la clé permettant de déchiffrer, de la manière la plus simple possible, un message codé. On dit qu'un algorithme est cassé uniquement si l'attaque permet de trouver la clef en moins d'opérations qu'une attaque par force brute. Actuellement, casser un algorithme demande des moyens mathématiques et informatiques très importants.

[modifier] IXe siècle

Le savant arabe Al-Kindi écrit le premier manuscrit traitant de cryptanalyse.

Il expose plus particulièrement la technique d'analyse des fréquences des lettres du texte chiffré, associée aux chiffrements par substitution monoalphabétique tels que celui utilisé par César.

[modifier] XVe siècle

En 1474, un contemporain d'Alberti, Sicco Simonetta, cryptanalyste au service du duc de Milan, écrit Liber Sifrorum, un traité de cryptanalyse.

[modifier] XIXe siècle

En 1854, l'Anglais Charles Babbage décrypte le chiffrement par substitution polyalphabétique de Vigenère, exposé en 1586. Cependant, il ne publie pas ses travaux et cette avancée importante dans l'histoire de la cryptanalyse est attribuée au Polonais Friedrich Kasiski en 1863.

[modifier] XXe siècle

La Première Guerre mondiale marque la victoire tant attendue de la cryptanalyse face à la cryptographie empétrée dans des impératifs d'efficacité : ne pas confondre les deux sciences qui doivent être soigneusement distinguées. En effet le chiffrement/déchiffrement était entièrement manuel, donc susceptible d'être erroné. Il devait être relativement simple et rapide à appliquer (une heure environ) pour transmettre les informations à temps et éviter les erreurs de codage dues au stress du champ de bataille. Les chiffres utilisés n'assuraient donc pas un niveau satisfaisant de sécurité mais aujourd'hui avec l'informatique, le recours aux machines permet de dire qu'on est entré, avec la cryptologie, dans l'ère de la science.

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