Henriette Louise de Waldner de Freundstein

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Henriette Louise de Waldner de Freundstein (ou Waldner de Freunstein), Baronne d'Oberkirch (née le 5 juin 1754 à Schweighouse-Près-Thann, en Alsace ; décédée le 10 juin 1803) est connue pour avoir rédigé ses Mémoires qui s'arrêtent en 1789.

Ses parents sont François Louis Waldner de Freundstein, Baron puis Comte de Waldner, et Wilhelmine Auguste Berckhaim de Ribeauvillé. Henriette Louise Waldner de Freunstein a épousé le baron Charles Frédéric Siegfried d'Oberkirch.

Henriette et Charles ont une fille, Marie-Philippine, Frédérique, Dorothée (1777-1827), qui épousa en 1798 le comte Louis Simon de Bernard de Montbrison.

Familière des cours, la baronne a été l'amie d'enfance de la Grande-Duchesse Marie Féodorowna, née Sophie-Dorothée de Wurtemberg, plus tard impératrice de Russie, et de Goethe qui lui dédia une comédie musicale en 1776.

Ce qui suit « m'arrache la plume des mains ». Ce qui précède constitue l'un des plus suggestifs témoignages sur la fin de l'Ancien Régime. A mi-chemin de l'Allemagne et de la France, entre Lumières et romantisme, raison et prémonition, elle laisse entrevoir ce qu'il y avait déjà de roman noir dans La Douceur de vivre.