Discuter:Harcèlement

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Sommaire

[modifier] Parti pris ?

En lisant l'article sur le harcèlement moral, je trouve qu'il est quand même de parti pris victimologiste, ce qui tend à faire penser que les harceleurs peuvent toujours agir librement. Il faut bien considéré que cette notion provient de l'essor des techniques de développement personnel et d'une offensive de la sphère psycho dans le monde de l'entreprise. La démarche a sa pertinence pour faire face à l'isolement de salariés en vue d'éviter les plans sociaux, par exemple, mais laisser entendre que les prud'homes sont plutôt laxistes dans ce domaine, c'est faire fi du fait que ces tribunaux sont paritaires. Je connais la question, en tant que médiateur, et, n'en déplaise, un grand nombre de plaintes sont infondées, parce que notamment plus liées à la vie personnelle des plaignants qu'à leur vie professionnelle. Je sais, c'est pas facile d'encaisser ce que je viens d'écrire, mais c'est aussi bon à reconnaître.

Je n'ai pas eu le courage de tout lire de la critique du livre (ci-dessous), mais globalement, lecture en travers, je rejoins l'auteur.Prosope 4 octobre 2006 à 16:34 (CEST)
La notion de harcèlement moral est assez « victimologique » en elle-même. Il me semble cependant que l'article prenait les précautions oratoires nécessaires mais je ne l'ai pas relu en détail récemment (et la formule que vous avez corrigée m'avait échappé). Il comprend en tous cas un chapitre sur les critiques de la notion. Attention aussi à ne pas confondre deux critiques : celle selon laquelle la notion de harcèlement moral est trop centrée sur la supposée perversion du harceleur et celle selon laquelle la plupart des plaintes seraient fantaisistes. N'en déplaise à certains, la plupart des psychologues/sociologues du travail considèrent que ce phénomène médiatique révèle de graves dysfonctionnements dans les rapports au travail. Le désaccord porte principalement sur la nature et les causes du problème. Par ailleurs, il serait bon d'éviter les arguments d'autorité et les ad hominem par anticipation. « Je sais, c'est pas facile d'encaisser ce que je viens d'écrire » mais la discussion n'en sera que plus sereine. GL 4 octobre 2006 à 17:46 (CEST)


Les "mobbeurs" agissent toujours sous l'oeil et le soutien bienveillant de la hiérarchie. Leur but unique est de tout mettre en oeuvre pour que la personne "mobbée" tombe en dépression, lâche prise en donnant son congé, ou, dans le pire des cas se sucide. Les mobbeurs jouissent de toute impunité, pour la simple raison que les lois sont insuffisantes - en Suisse en particulier - la jurisprudence n'est pas favorable aux mobbés. Car, c'est bien connu, il n'y a pas de peine sans loi. Pour dissuader certains employeurs de laisser ce phénomène en tout impunité il faudrait regrouper les jurisprudences européennes, car les noms des entreprises ou institutions publiques ne sont pas caviardés.

[modifier] critique du livre de Hirigoyen

L'ouvrage de Mme HIRIGOYEN sur le harcèlement moral a bénéficié et bénéficie encore d'un succès incroyable. Ce succès ne nous semble pas dû à la qualité des propos qui y sont tenus. Banalisant le terme de harcèlement moral et de pervers narcissiques, cet ouvrage grand public méconnait un certain nombre de règles de prudence élémentaires. Cet ouvrage repose sur un parti pris victimologique selon les mots même de l'auteur. Cela signifie que seule la victime importe. La victime à la lecture de cet ouvrage est une personne sympathique, généreuse, aussi équilibrée que tout un chacun peut l'être. Attachée à bien faire, la victime souffrira d'autant plus d'un prédateur que ce dernier la poussera à commettre des actes injustifiables qu'il ne se lassera pas de lui reprocher. Par cette manoeuvre le prédateur pousse la victime dans ces derniers retranchements, jusqu'à commettre un meurtre psychique. La gravité des attaques du prédateur laisserait supposer que ce dernier soit bien identifié. Ce que l'on sait de lui se réduit pourtant au minimum. Il est semble-t-il assez intelligent, très bien intégré à la société et il martyrise la victime en secret. Il est si intelligent que la torture qu'il inflige à sa victime est indétectable aux yeux de tous. Seule la victime sait qu'il s'agit d'un prédateur car le reste du monde est aveugle ou complaisant en vertu d'un individualisme exacerbé, qu'à la faveur de l'air du temps l'auteur fustige. Comment la victime sait-elle qu'elle a affaire à un prédateur? La réponse est dans le livre. Le prédateur est méchant, il fait des remarques désobligeantes que seule la victime comprend, il ne cesse ne la critiquer jusqu'à saper les fondements de son individualité même. Pour la victime cela se traduit par une fatigue générale, des maux de ventre, une attitude dépressive rebelle aux antidépresseurs. Bref la victime va très mal. Si l'on va mal et que l'on lit l'ouvrage de Mme Hirigoyen, on se sent beaucoup mieux parce que l'on trouve enfin les explications à notre mal-être. On est fatigué, stressé ou dépressif parce que l'on est la victime d'un prédateur. Evidemment personne d'autre ne peut le voir puisque le prédateur agit de façon souterraine et sa seule cible est la victime. Les autres ne voient donc rien du tout. Le prédateur en question est identifiable facilement par la victime puisqu'il est la personne que la victime souhaite. La définition du prédateur est si peu rigoureuse que son critère d'identification repose avant tout sur la propre subjectivité de la victime. Cela convient tout à fait au parti pris victimologique de l'ouvrage. Une fois identifié par la victime le prédateur se voit paré des pires défauts. Il tue pour le plaisir (ce qui est une contrevérité manifeste puisque dans la nature les prédateurs tuent pour se nourrir), il est semble-t-il un reliquat du temps où l'homme n'était qu'un animal assoiffé de sang. Le prédateur est à peine humain, il est dépourvu d'affect et ne vit que pour recevoir l'amour des autres, il est narcissique. En échange des bonnes actions de la victime à son égard, il donne de la haine, une haine plus forte à mesure que la victime essaie de mieux faire. Il est le mal absolu, source de tous les déboires de la victime. Face à un prédateur, une solution : la fuite! Il est clair que quiconque entretient des relations conflictuelles avec autrui se sentira mieux en s'éloignant de cette personne. Nul besoin de désigner un prédateur pour cela. Si l'on démissionne du poste dans lequel notre supérieur nous accable de travail, cela ira mieux. Si l'on s'éloigne du conjoint que l'on n'aime plus, cela ira mieux aussi. Mais si la victime est partie selon les bons conseils de l'auteur, l'amélioration de sa situation justifiera rétrospectivement la qualité de pervers de celui que l'on fuit. Parce que s'éloigner d'un pervers permet d'aller mieux, si l'on s'éloigne d'une personne et que ça va mieux c'est que cétait un pervers. Si ça ne va pas mieux, l'auteur a malgré tout une solution. Il faut consulter un psychiatre ou un psychologue car l'emprise du prédateur peut être si forte qu'elle se poursuive malgré la disparation du prédateur. Cette incitation à la consultation nous semble particulièrement partisane d'autant que l'auteur n'engage pas qu'à consulter des médecins psychiatres. Mais ce discours consulter à tout va passe d'autant mieux qu'il est une constante des ouvrages écrits par ceux qui monnayent ces consultations. La mode du psy a la peau dure. Intéressons-nous maintenant au prédateur désigné par la seule victime. Il a été critique à son égard, odieux quotidiennement, la banalité fustigée des actions du prédateur laisse le champ libre à la victime pour qualifier de pervers de nombreux actes quotidiens du pervers. Si la victime autoproclamée conseille au pervers la lecture de l'ouvrage de Mme HIRIGOYEN, il n'en tirera pas le même profit qu'elle. Il va découvrir au fil des pages qu'il n'est qu'une coquille vide, un demi-humain assoiffée de haine. S'il nie sa qualité de pervers, la victime lui reprochera de nier les souffrances qu'elle a subies, ce qui est la tactique numéro un des pervers, il est donc un pervers. S'il remet en cause l'ouvrage de Mme HIRIGOYEN par la critique de ses fondements: il ne fera qu'un exercice de rhétorique du type de ceux qu'affectionnent les pervers: il est donc un pervers. Il peut enfin admettre qu'il est un pervers. Cette perspective n'est que peu réjouissante puisque selon l'auteur les pervers ne guérissent jamais. Désappointé, le pervers peut essayer de parler de sa situation. Etant bien adapté socialement, lorsqu'il racontera à tous qu'il est un pervers pour la victime, cela se retournera contre la victime à qui l'on reprochera l'absurdité de ses affirmations. Mais heureusement la victime pourra alors montrer qu'il ne s'agit encore que d'une manoeuvre du pervers, très intelligent, visant à jeter l'opprobre sur elle. Il est donc bien un pervers, en définitive. Ce qui est effrayant dans cet ouvrage, c'est que si on le parcourt en tant que pervers désigné, il semble comme un gigantesque piège psychologique qui se referme sur le pervers. Toutes ses réactions peuvent être qualifiées de perverses dans la mesure où sa qualité le prive irrémédiablement d'honnêteté. On peut toujours lui reprocher, la victime ne s'en privera pas appuyée par un ouvrage aussi mondialement salué, de calculer ses réactions dans le but de poursuivre ses nuisances contre la victime. Le pervers désigné n'a donc aucune alternative rationnelle pour défendre son intégrité mentale. L'accusation de déviance mentale dont il est l'objet peut avoir des conséquences redoutables sur son état. L'absence d'alternative peut conduire au suicide. Mais le pervers désigné peut lui aussi profiter de l'ouvrage de Mme HIRIGOYEN. Devant l'absence d'alternative qui s'offre à lui, face à ce piège qui se referme, le plongeant dans la folie et le décrédibilisant aux yeux de tous, le salut existe. Le pervers désigné peut penser qu'il est lui aussi la victime d'un pervers qui l'a poussé à lire l'ouvrage de Mme HIRIGOYEN en le désignant comme pervers afin de le détruire intérieurement-il doute de sa santé mentale- et extérieurement- tout le monde sait qu'il est un pervers-. Face à cette victime autoproclamée qui est en réalité une perverse d'une intelligence incroyable au point de retourner l'ouvrage contre lui, le pervers désigné, maintenant victime autoproclamée peut profiter des enseignements précieux de l'ouvrage en question. Il peut s'éloigner géographiquement et si ça ne va pas mieux, il ira consulter. Si deux personnes ne s'aiment plus et que l'une d'elles tombesur l'ouvrage de Mme HIRIGOYEN, la situation sera donc la suivante. La première lectrice (les victimes dans le couple sont toujours des femmes), victime autoproclamée trouvera une justification facile à tous ses déboires sentimentaux: elle subit les attaques d'un pervers. Le pervers, à la lecture de l'ouvrage de Mme HIRIGOYEN, devant l'horreur de sa situation s'en sortira en se considérant comme la victime d'un pervers d'un niveau supérieur, (un métapervers?) se faisant passer pour une victime afin de satisfaire son besoin de vengeance. Nul doute que tout cela se démèlera chez un psy! Au final, cet ouvrage laisse au lecteur, victime autoproclamée ou pervers désignée par celle-ci, un sentiment étrange. Il lui fournit une explication clé en main de tout son mal-être: il est la victime d'un pervers. L'universalité de ce constat n'est pas totalement acceptable. Le mal-être est le quotidien de tout-un-chacun, il est difficile de mener une existence heureuse tout le monde en convient. Chaque personne mal dans sa peau qui lit cet ouvrage dispose donc d'une explication universelle de ses souffrances dans l'acharnement d'un pervers contre elle. Le pervers diabolique, toxique, nous semble être une justification trop facile de toutes nos difficultés. Parce que la victime est systématiquement valorisée dans cette ouvrage, déculpabilisée parce que ses actes inacceptables ne sont que les résultats de la politique de sape du pervers, endosser la qualité de victime valorise le lecteur. Cela le dispense de se remettre en question alors que nos difficultés ne sauraient provenir que de l'attitude d'autrui, pervers ou pas envers nous. Diaboliser une partie de la population, les pervers, indétectables mais très nocifs, n'est selon nous qu'une variante psychologisante de la théorie du complot. La théorie du complot, c'est croire que d'autres sont responsables de tous nos maux et que ces autres il faut les éradiquer. Les exemples affluent alors... L'ouvrage de Mme HIRIGOYEN nous semble contestable pour toutes ces raisons, parce qu'il est trop facile de justifier tous nos maux par les actes d'autrui. C'est d'ailleurs ce qui rend la lecture de cet ouvrage si agréable. Qu'il est bon de ne rien avoir à se reprocher, de pouvoir tout reprocher à l'autre! Parce que la diabolisation de certaines populations est aussi inepte que courante, il convient de prendre cet ouvrage avec circonspection. Bien entendu, les pervers narcissiques existent puisque les scientifiques s'accordent sur leur existence, et il n'est pas question de remettre en cause les soubassements scientifiques de l'ouvrage. On ne saurait nier qu'autrui a toujous un grand pouvoir de nuisance envers nous et que nos souffrances ne peuvent être passées sous silence. On aurait pourtant aimé qu'il soit plus précautionneux en définissant rigoureusement les pervers narcissiques, en ne dédouanant pas systématiquement les victimes autoproclamées. Ses manques selon nous sont d'autant plus graves que cet ouvrage est à destination du grand public et pas seulement de spécialistes à même de bien identifier ce qu'il désigne.

Etonnante dénégation d’un phénomène de société préoccupant que ce qui précède. De plus, non signée. En gros, il ne faut pas diaboliser les délinquants et les victimes trouvent dans la notion de harcèlement moral un exutoire à leurs problèmes existentiels ou bien sont perverses. De plus, elles s’autoproclament. Mais comment pourrait-il en être autrement puisque le propre du pervers est de rester masqué. Et en vertu de quel principe, une victime d’une quelconque agression, devrait-elle attendre qu’un autre la proclame victime pour dénoncer sa situation ? Forcément, des accusations abusives doivent exister mais on ne peut nier qu’il y a des violences cachées. On peut, cependant, trouver, dans ce commentaire virulent, une part de vérité. C’est l’idée d’inversion qui est la quintessence du harcèlement moral et qui consiste à RENVERSER LES ROLES pour faire passer la personne cible pour la cause du problème et ce sur une longue période. Mais il ne me parait pas juste d’écrire : "Seule une victime autoproclamée peut être une perverse d'une intelligence incroyable". Car plus intelligent encore est de proclamer tout l'établissement, l'entreprise... victime. C'est encore mieux et c'est d'une discrétion redoutable puisqu'en plus on se fait passer pour un bienfaiteur. Imparable !--Bpa 12 mars 2007 à 05:32 (CET)

L'article non signé et critiqué est de mon fait. Je signale à l'auteur de la critique que mon adresse ip est enregistrée. Sur le fond, je maintiens ma critique de cet ouvrage. Le raisonnement relatif à l'inversion des rôles prenait comme hypothèse de départ un cas de harcèlement moral dans le couple et non pas en entreprise, comme cela semble ne pas avoir été relevé. Si j'ai bien compris la critique, au final, celui qui, accusé de pervers, retourne l'accusation contre sa victime est en définitive extrêmement intelligent. Cela est très flatteur. Mais si l'on poursuit le raisonnement, cette intelligence incroyable ne peut être que le fait d'un pervers...qui joue les bienfaiteurs. Donc retour à la case départ. A mon sens, cela démontre que cette notion de pervers n'est absolument pas efficiente puisqu'il est impossible de la contredire, au moins dans cet exemple. Il me semble pourtant que la possibilité d'une contradiction est l'un des critères essentiels d'une théorie scientifique. Ce n'est pas le cas ici. Donc la théorie des pervers narcissiques n'est pas scientifique. Mais qu'est-elle donc alors? J'aurais tendance à y voir l'exploitation mercantile d'un phénomène psychologique existant mais restreint. En soit cela n'est guère répréhensible. Ce qui m'ennuie c'est d'une part l'absence de précautions dans la définition du pervers dans l'ouvrage de Mme Hirigoyen et surtout d'autre part cette détestable tendance à expliquer le malheur des uns par les autres. A titre personnel, je prends cela comme du mépris envers la masse des lecteurs supposée abêtie au point de croire que tous leurs malheurs sont dus à des pervers narcissiques. Cet avis n'engage que moi. Etant forcément celui d'un pervers, il n'a que peu d'intérêt. Mais les pervers étant des gens extrêmement intelligents, sans doute contient-il une part de vérité? ;-)

Sans doute devrait-on parler non de la personne mais de l’acte ou du trouble de la personnalité et donc parler d'actes pervers ou de perversion plutôt que de pervers.--Bpa 23 mai 2007 à 23:06 (CEST) Finalement, tout auteur d'un délit ne relève pas forcément de la psychiatrie. Peut-être devrait-on alors, dans ce cas, parler simplement de délinquants...--Bpa 25 juin 2007 à 10:01 (CEST)

[modifier] ... et hors du bureau?

Bonjour,

Ne pensez vous pas que nous pourrions aussi aborder le thème du harcèlement moral hors du travail? Ce thème reste encore et toujours trop "gardé sous silence", et rares sont les articles qui parlent aussi du harcèlement dans un cadre familial (voisinage aussi par exemple). Qu'en pensez vous?

Lucie-Charlotte 16 avril 2007 à 20:03 (CEST)

La situation est quand même bien différente. La notion de mobbing/harcèlement moral a été construite pour décrire un type de problème particulier. Il faut faire attention à ne pas établir de parallèle trop hâtif. GL 16 avril 2007 à 21:55 (CEST)
et comment définit on donc le "harcèlement moral dans un cadre familial", ne me dit pas que ça n'existe pas, c'est impossible. (je vais peut etre choquer mais ça me fait penser au viol d'un mari sur sa femme qui très longtemps n'a pas été reconnu comme étant un viol) Lucie-Charlotte 17 avril 2007 à 14:49 (CEST)
Je ne sais pas, tu connais des articles ou des livres sur le sujet ? GL 18 avril 2007 à 14:47 (CEST)
et bientôt on ne vendra plus de camenbert parce que ça pue et parce que c'est au lait frais.... ;-) Jean-Louis Lascoux 18 avril 2007 à 17:17 (CEST)
je n'en ai pas encore trouvé, mais je ais qu'une cetaine "prise de conscience" est en train de se faire au niveau juridique, elle l'est depuis longtemps au niveau psychologique (mais uniquement assez "pointu"), mais je pense qu'il y a un réel manque d'informations sur le sujet, c'est pourquoi il serait peut etre temps d'en parler. Quand au camember je ne vois pas trop le rapport.... Lucie-Charlotte 18 avril 2007 à 19:08 (CEST)

[modifier] Socio

L'inscription de cet article dans le portail/projet socio ne me parait vraiment pas pertinente. À vrai dire, les sociologues qui se sont exprimés sur la question ne l'ont fait à ma connaissance que pour critiquer le concept comme une « psychologisation » de problèmes plus vastes dans l'organisation de la production, « activement ignorés » par une perspective centrée sur l'individu (le pervers, la victime). GL 20 avril 2007 à 22:14 (CEST)

[modifier] Le harcèlement moral : une destruction lente et sournoise de l'individu

J'ai le souffle court, à la lecture des différents points de vues que je parcours sur ce site ; j'ai hésité avant de m'impliquer mais je fais un choix, il faut dénoncer ces comportements persécuteurs et sadiques, en effet, je sais de quoi je parle, je l'ai vécu, et je le vis encore ; les cicatrices ne sont toujours pas refermées et elles sont imprimées au plus profond de mon être, bien que j'essaie, petit à petit de refermer ces plaies qui sont encore bien béantes. C'est vrai, il est difficile de démontrer concrètement et rationnellement le harcèlement moral ; mais des éléments factuels peuvent être rassemblés en prenant le temps de les restituer dans leur contexte ; (écrits, situations, entretiens à deux car bien souvent le harcèleur agit sans témoins); La plus grande "force" - et à la fois sa lâcheté- du harceleur est de culpabiliser "l'autre" en aparté (je refuse d'employer le terme de victime) puis de se positionner (Le harcèleurs) sur le devant de la scène en individu brillant allant (bel orateur, sourire etc...) allant jusqu'à vous féliciter devant quelques autres. Il existe dans les Entreprises, des articles du Code du Travail L122-46, L122-49, L122-54, mais les DRH, les CHSCT, et Médecine du Travail sont...très embarassées pour, ne serait-ce oser aborder et exprimer ce sujet très tabou. Il n'est exprimé que sous-couvert du stress, fatigue momentanée et "allez voir votre Médecin Traitant vous avez besoin de vous reposer".

Voici, une toute petite lueur de mon vécu.

[modifier] Mélange

Je trouve qu'il y a gros problème sur cet article parce qu'il mélange des notions complètement différentes. Déjà le titre est beaucoup trop vague: Harcèlement. De quoi? de qui? C'est un mot qui regroupe énormément de choses: le harcèlement moral (un terme juridique qui ne concerne que le milieu du travail), le harcèlement parental, le harcèlement sexuel (encore un terme juridique pour le monde du travail), le harcèlement téléphonique, le harcèlement psychologique (d'où vient cette expression?) etc... L'introduction induit en erreur puisqu'elle ne précise pas que le harcèlement moral ne concerne que le monde du travail et parle du harcèlement parental. Ça laisse entendre que des parents peuvent être accusés de harcèlement moral, ce qui est complètement faux. Ensuite, si c'est vrai que Marie-France Hirigoyen est celle qui a popularisé la notion de harcèlement moral, les procès n'ont pas commencé à partir de ce moment. Les prud'hommes jugeaient déjà depuis longtemps des affaires d'atteinte à l'intégrité psychique ou morale des salariés (sans que le terme harcèlement moral soit bien sûr évoqué). Ensuite, l'article parle du mobbing, je pense qu'il faudrait faire des paragraphes séparés dans ce cas, parce que les situations sont trop différentes d'un pays à l'autre.

L'article dit ensuite que personne n'est à l'abri du harcèlement psychologique. Je ne sais pas ce qu'est le harcèlement psychologique mais en ce qui concerne le harcèlement moral, si c'est vrai que ça touche beaucoup de monde, ça touche quand même beaucoup plus souvent les catégories "fragiles": femmes (dont les femmes enceintes ou qui reviennent de congé de maternité), handicapés, malades, personnes de couleur etc...

Dans le paragraphe traitement judiciaire en France, il y a un gros problème de neutralité et de manque de références: Ils se présentent devant les juges comme des victimes, Des avocats encouragent même leurs clients dans cette procédure en avançant des accusations de harcèlement moral dans le but de discréditer les sanctions décidées par l'entreprise, et d'obtenir des dédommagements plus importants. Excusez-moi, mais ce genre de réflexions balancées sans une source est digne du café du commerce. De plus, beaucoup de procédures ne sont pas engagées après un licenciement (souvent le harcèlement moral n'est pas fait pour vous licencier mais pour vous faire démissionner, sinon où serait l'intérêt pour le harceleur?), mais pour obtenir la résiliation judiciaire du contrat de travail. Les parties en viennent souvent à négocier une transaction plutôt que de s'engager dans une procédure judiciaire. Ah bon? Il y a une étude à ce sujet? En outre, seul l'aspect prud'hommal est évoqué alors que le harcèlement moral est un délit réprimé par le code du travail et le code pénal. La victime peut porter plainte au pénal ou se porter partie civile sur le procès-verbal de l'inspection du travail (aucun mot dans l'article à ce sujet). --Guil2027 3 octobre 2007 à 00:21 (CEST)

+1 J'ai fais quelques modifications, mais c'est juste pour dégrossir le travail. En ce qui concerne la partie juridique je ne m'y connais pas assez. --Yugiz (me répondre; p; c) 3 octobre 2007 à 10:45 (CEST)