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Sommaire

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Friedrich Ludwig Theodor Merzdorf

MERZDORF, J. L. T.

A learned German Freemason, born in 1812. Initiated in Apollo Lodge, at Leipsic ad in 1834. He resuscitated the Lodge Zum goldenen Hirsch (Golden Stag), Oldenburg, and was for years Deputy Master. He published Die Symbole, die Gesetze. die Geschichte, der Zweck: der Masonei schliessen keine Religion von derselben aus, Leipsic, 1836; Die Denkmunzen der Freimaurer Brüderschaft, Oldenburg, 1852; Lessing's Ernst und Fallc, historisch kritisch beleuchtet, Hanover, 1855; Geschichte der Freimaurer Brüderschaft im Scotland, 1861, and several other works.


Au 19ème siècle, l'érudit allemand Mertzdorff fut convaincu de l'avoir retrouvée à Hambourg, dans les archives d'une loge maçonnique et la publia en 1877. Selon ce document, il y aurait eu au sein de l'ordre du Temple trois degrés d'initiation : les simples frères, les élus et, au sommet, les consolés. Très proche du catharisme.

Document de Hambourg, copie authentique des statuts secrets du Temple, selon la copie faite par l'érudit danois Friedrich Münster, qui vécût au XVIIIe siècle et qui travailla aux archives du Vatican ainsi qu'à la bibliothèque de Corsini. (Guide pittoresque et occulte des Templiers, de Pierre Mariel ; éd. La Table Ronde)

bio en allemand [2]

Merzdorf: Johann Friedrich Ludwig Theodor M., geb. am 25. August 1812 zu Leipzig, † am 21. März 1877 zu Oldenburg, besuchte das Nicolaicollegium seiner Vaterstadt und dann 4 Jahre die Fürstenschule zu Grimma, deren Rector sein Oheim F. W. Sturz war. Auf das Leipziger Gymnasium zurückgekehrt, verwaltete er als Primaner die Bibliothek desselben; auch während seiner dreijährigen Studienzeit auf der dortigen Universität hatte er als Verwalter mehrerer Societätsbibliotheken Gelegenheit, sich seiner bibliothekarischen Lieblingsbeschäftigung hinzugeben und sich für seinen künftigen Beruf vorzubilden. Nachdem er des Kleanthes Hymnus in Jovem herausgegeben und einen Katalog zu des Gelehrten Mehnert Bibliothek angefertigt hatte, wurde er am 6. Mai 1839 ohne Examen zum Doctor der Philosophie und Magister promovirt und begab sich nach Elsfleth, wo er bis zum Jahre 1841 einer Privatschule vorstand. Nach Oldenburg berufen, um einen Katalog der dortigen öffentlichen Bibliothek anzufertigen, wurde er 1842 zum Secretär an derselben und 1847 an L. W. Ch. von Halem’s Stelle zum Bibliothekar ernannt, ihm auch 1865 der Titel eines Oberbibliothekars verliehen. – Als Schriftsteller hat M. eine mehrseitige Thätigkeit entwickelt. Abgesehen von seiner Betheiligung an den Zeitschriften Latomia und Serapeum und von Beiträgen zu den Blättern für litterarische Unterhaltung hat er verschiedene Schriften aus dem Mittelalter und der neueren Zeit (u. a. Briefe des Legationsrathes K. E. Oelsner an G. A. von Halem, von Paris aus geschrieben 1790–92) herausgegeben, die Münzen und Medaillen Oldenburgs und des Jeverlandes behandelt, die „Bibliographischen Unterhaltungen“ seines Vorgängers von Halem umgearbeitet und erweitert. („Bibliothekarische Untersuchungen“ 1844 und 1850), namentlich aber die Freimaurer und die Geschichte derselben zum Gegenstande vieler Schriften gemacht, u. a. auch Lessing’s Ernst und Falk historisch-kritisch erläutert (1855). – M. war als Bibliothekar „stets gefällig und in hohem Grade diensteifrig, wo ernstes Streben, rechte Wißbegier und wissenschaftliches Bedürfniß sich um Auskunft und Unterstützung an ihn wandten; er freute sich über jede in diesem Sinne gemachte Anfrage und suchte selbst vom Frager zu lernen. Dieselbe Achtung und Anerkennung, die er sich durch seine amtliche Thätigkeit erworben, wurde ihm im Kreise der Freunde und Bekannten wegen seines liebenswürdigen Charakters und anspruchslosen Wesens zu Theil“. (Laun.)

[modifier] Bayard

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Se ralliant à la connaissance traditionnelle, on a commenté une règle ésotérique secrète qui aurait été pratiquée par lesTempliers ; trouvée dans les archives de la Grande Loge d’Hambourg, publiée par Mertzdorff en 1877, celle-ci s’est révélée être un faux. Probst-Biraben, dans Les Mystères des Templiers, Albert Lantoine(11) , René Le Forestier(12) , puis Dailliez(13) , ont analysé ces documents trop souvent interprétés selon une optique partisane ; de cet Ordre chevaleresque religieux, nous n’avons aucune trace d’un rituel initiatique secret, mais il est évident que, pour la bonne marche de leur groupe, les responsables avaient des réunions en dehors des simples chevaliers et de leurs servants, ce qui n’implique pas des réunions ésotériques avec un cérémonial particulier. De même, on cherche encore en vain leur trésor matériel qui a été réparti entre les ordres monastiques suivant les décisions papales.Ce qui n’empêche pas que de nombreuses légendes affirment que des membres ont été mandatés pour poursuivre leurs activités, “ secrètes ” bien entendu. Voici les trois filiations les plus en vogue :


1) Filiation de Beaujeu . Jacques de Molay aurait communiqué les secrets de l’Ordre à son neveu, le comte de Beaujeu ; il lui aurait remis les trois clefs des trésors du Temple ; celui-ci avec neuf chevaliers (Les Neuf Architectes parfaits ?) aurait perpétué cet esprit et à sa mort aurait désigné le Chevalier Pierre d’Aumont comme son successeur. 2) Filiation d’Aumont La Stricte Observance Templière et le baron de Hund mêlent l’action du chevalier d’Aumont à celle de trois chevaliers réfugiés à Hérodown en Ecosse, avec les Chevaliers de Saint-André du Chardon, ce qui donnera naissance au Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte (CBCS). 3) Filiation Larmenius. Jacques de Molay aurait investi de sa puissance le frère Jean-Marc Larmenius en 1324, un vénérable chevalier “ne sachant ni lire ni écrire ” (comme Jacques de Molay, mais n’est-ce pas là une expression tardive montrant l’humilité de l’être ?). Cette filiation a donné une suite impressionnante de noms célèbres comme Bertrand Du Guesclin, les d’Armagnac, Montmorency, Bourbon, Philippe d’Orléans, le duc de Cossé-Brissac, pour aboutir à Bernard-Raymond Fabré-Palaprat (1773-1838,) ancien prêtre, médecin, qui rénove l’Ordre du Temple et fonde une église chrétienne se référant à saint Jean, dont la doctrine des Chrétiens Primitifs est imprimée en 1831 sous le titre Lévitikon ; il y intègre un courant maçonnique. Produisant des documents (fabriqués par ses soins), à la suite des noms les plus illustres, Fabré-Palaprat se déclare le 22ème Grand Maître le 4 novembre 1804 ; le 18 mars 1808, jour anniversaire de la mort de Jacques de Molay, il organise une cérémonie officielle somptueuse et fort pittoresque dans l’église Saint-Paul à Paris ; il bénéficie d’un détachement d’infanterie impériale. Napoléon et Louis XVIII reconnaissent Fabré-Palaprat comme Grand Maître de l’Ordre.

Albert Lantoine a montré que la charte dite de «Larmenius» était une fabrication de circonstance et prolongeait le mythe chevaleresque mêlant rêves et réalité. Trop de légendes continuent de circuler à leur propos et il est regrettable que les Hauts Grades de la Maçonnerie entretiennent quelque peu cette fiction qui ne repose sur aucun fait historique ; dans le Compagnonnage, on assimile parfois Maître Jacques à Jacques de Molay, dernier Grand Maître de l’Ordre du Temple. Ce “Templarisme” maçonnique continue cependant à marquer certains Maçons. On se réfère au Discours de Ramsay (1686-1743) qui, cependant, en 1736, ne parle pas des Templiers, mais de «Nos ancêtres, les croisés, rassemblés en toutes les parties de la chrétienté dans la Terre-Sainte, voulurent réunir dans une seule confraternité les sujets de toutes les nations”. Ramsay après une Maçonnerie établie à partir des rites du métier de constructeur, aborde un enseignement plus spirituel à partir de la chevalerie et du métier des armes.

Dans une perspective maçonnique entretenue par les loges, principalement avec les grades de vengeance (chevalier Kadosh), il est affirmé que Humbert Blanc, Précepteur d’Auvergne, se réfugie en Angleterre ; Pierre d’Aumont, Grand Maître provincial d’Auvergne, gagne Heredown en Ecosse, aide le roi Robert Bruce a gagner l’indépendance de son pays par la bataille de Bonnockburn en 1314. En 1754, le chapitre de Clermont confirme cette filiation templière également soutenue par l’obédience maçonnique allemande constituée vers 1751 par le baron Karl von Hund (1722-1776) et qui émerge sous le nom de Stricte Observance Templière, S.O.T. ; cette Maçonnerie rectifiée proviendrait de l’Ordre du Temple, mais également de la Maçonnerie Ecossaise, œuvre des Stuarts détrônés (branche Jacobite).

La S.O.T. a sans doute été également influencée par les Chevaliers Porte-Glaive et les Chevaliers teutoniques. Elle veut restaurer l’Ordre du Temple, recouvrer ses trésors en obéissant à ses chefs, les Supérieurs Inconnus. Certains membres prirent ce programme à la lettre et quelques imposteurs profitèrent de la situation. Elle conférait sept grades (apprenti, compagnon, maître, maître écossais, Novice, Templier, Chevalier Profès qui comprenait lui-même plusieurs classes). Hund, en 1772 au convent de Kohlo (1772), allie son groupe au Cléricat de Johann August Starck.

Ferdinand de Brunswick-Lunebourg-Wolfenbüttel (1721-1792) (Eques a Victoria) en devient le Grand Maître en 1777 (à ne pas confondre avec son neveu Charles-Guillaume de Brunswick qui commandait lors de la bataille de Valmy). Les accords de Kohlo sont dénoncés aux convents de Brunswick (1775), de Wolfenbüttel et de Lyon (1778). A la mort de Hund en 1776, Charles de Sudermanie (futur Charles XIII de Suède) établit des rapprochements avec la maçonnerie suédoise de Zinnendorf, appelée “ Ecole du Nord ”, influencée par l’hermétisme et le rosicrucianisme. Le grade de Chevalier d’Ecossais vert n’était accessible qu’aux nobles. La filiation templière et le mythe des Supérieurs Inconnus ne sont pas reconnus au Convent de Wilhelmsbad (16 juillet - 29 août 1782) qui forme à sa place le Régime Ecossais Rectifié dont les prieurés sont calqués sur l’organisation médiévale, et son degré terminal Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte (CBCS) est un grade plus chevaleresque que maçonnique(14) . Jean-Baptiste Willermoz (1730-1824) confère cette distinction à Ferdinand de Brunswick et à Charles de Hesse.

L’ordre Templier a ainsi laissé des traces dans les Hauts Grades de la Maçonnerie, principalement dans le Rite Ecossais Rectifié, dans le Rite d’York, dans le Rite Ecossais Ancien et Accepté (chevalier Kadosch 30ème mais aussi 32ème et surtout 33ème),

Il est maintenant démontré, contrairement à une opinion trop répandue, que les Hauts Grades maçonniques, pas plus que les rites maçonniques des trois premiers degrés, ne sont les héritiers directs des Templiers, pas plus d’ailleurs que les nombreuses sociétés profanes qui s’en réclament. Les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Ordre du Christ au Portugal, (15 mars 1319) est les seul successeur légitime. Le rituel du 30ème degré déclare «Notre grade commémore l’Ordre Templier et s’en inspire sans pour autant prétendre en être le continuateur et l’héritier» ; de même au Rite Ecossais Rectifié “le grade de Chevalier Bienfaisant de la Cité Sainte diffère de ce que pouvait être la pensée templière non préoccupée de soufisme, d’alchimie ou de magie. …».


Par contre, l’imaginaire suscite les mêmes transports idéologiques et il n’est pas rare de rencontrer hommes ou femmes, aux pieds plats et à la démarche chancelante, se proclamer appartenir à la noble lignée des chevaliers du Temple…


Jean-Pierre Bayard. NOTES

1 J.P. Bayard Le guide des sociétés secrètes et des sectes (Philippe Lebaud-Le Félin) RETOUR 2 Notons que le “ bar-tabac des Templiers ” (35 rue de Rivoli 75004 Paris) reçoit chaque année les principaux responsables des Commanderies (dont la Milice du Christ, l’Ordre du Temple en France etc.) afin d’évoquer des problèmes généraux concernant les Ordres chevaleresques..RETOUR 3 Louis Bréhier Les institutions de l’Empire byzantin (Albin Michel 1949) / Antony Bridge Les croisades (Denoël 1983)/ Francesco Gabrieli Chroniques arabes des croisades (Sindbad 1977) / René Grousset Les Croisades (PUF-Quadrige 1994) / Paul Lacroix Vie militaire et religieuse au moyen-âge (Firmin Didot 1876) ; La chevalerie et les croisades (1887, Idegraf 1985). / Michaud Histoire des croisades 100 gravures de Gustave Doré (Furne et Jouvet 1877, 2 vol.) / Georges Tate L’orient des croisades (NRF 1991).RETOUR 4 J. Delalande Les extraordinaires croisades d’enfants et de pastoureaux au moyen-âge (Lethielleux 1962) RETOUR 5 Hughes de Payens (ou Payns), Geoffroy de Saint-Omer, André de Montbard Payen de Montdidier, Archambaud de Saint-Aignan, Geoffroy Bisot, Hugues Rigaud, Gondemare, Robert de Craon,). La lignée champenoise est plus crédible que celle qui proviendrait d’une famille Payens de l’Ardèche; (Veyrines) RETOUR 6 Bernard de Claivaux De Laude Novae Militae ad Militei Templi (Migne Pat. Lat. p. 918) RETOUR 7 Louis Hautecœur Mystique et architecture (Picard 1954) RETOUR 8 Elie Lambert L’architecture des Templiers (Picard 1955) RETOUR 9 . Il est à souligner qu’on honore alors le Christ en majesté et non le Christ sur sa croix de souffrance, comme on peut le constater aux tympans des églises.RETOUR 10 Jean-Claude Frère L’ordre des Assassins ‘CAL, Grasset 1973) / J. de Hammer Histoire de l’Ordre des assassins P. Paulin 1833) RETOUR 11 Albert Lantoine La Franc-Maçonnerie dans l’Etat ( Réédition Slatkine 1982 p. 403-408) RETOUR 12 Albert Lantoine: La Franc-Maçonnerie dans l’État, p. 403-408 (Réimpression Slatkine 1982). René Le Forestier: La Franc-Maçonnerie templière et occultiste (p. 943). publié par Antoine Faivre ( Aubier-Montaigne 1970) RETOUR 13 Laurent Dailliez Les Templiers ces inconnus (Perrin 1972 ; Marabout 12 Albert Lantoine: La Franc-Maçonnerie dans l’État, p. 403-408 (Réimpression Slatkine 1982). René Le Forestier: La Franc-Maçonnerie templière et occultiste (p. 943). publié par Antoine Faivre ( Aubier-Montaigne 1970) RETOUR 14 Pierre Girard-Augry Les hauts grades chevaleresques de la Stricte Observance Templière (Dervy 1995 p. 294-320)

[modifier] Michelet

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[modifier] sites intéressants

[5] [6] parchemin de Chinon encyclipédie maçonnique [7]

[modifier] Dante

??

[modifier] les charettes de foin

Déclaration effectuée devant le Pape en juin 1308 par le Templier Jean de Châlon, du Temple de Nemours :

" la veille de l'arrestation des Templiers (au soir du 12 octobre 1307 ), un cortège comprenant trois chariot recouverts de paille et une cinquantaine de chevaux quittèrent le Temple de Paris sous la conduite de deux Templiers, Hugues de Chalons et, surtout, Gérard de Villers, le précepteur de France "

d'où ça sort ??

[modifier] le document schiffman

Une autre légende à propos du trésor des Templiers Publié en 1715 et rapporté par l'Historien G.A. Schiffman. Les Templiers, qui échappèrent au bûcher et à la prison, abandonnèrent leurs biens et se réfugièrent soit en Ecosse, soit dans les lieux retirés pour finir leurs jours en ermites. Mais bien avant son supplice, relate le document publié par Schiffma, Jacques de Molay avait compris le sort qu'on réservait aux siens:

Il prit son parti et ne songea qu'aux moyens de conserver, de propager et de perpétuer les sublimes connaissances et les principes fondamentaux de l'Ordre. C'est alors qu'il pensa à son neveu, le comte de Beaujeu. Quelques jours avant la date de son supplice, il le pria de venir auprés de lui et lui exposa ses intentions. Beaujeu reçut avec reconnaissance les propositions de son oncle, qui exigea de lui pour preuve de fidélité de descendre dans le tombeau des Grands Maîtres, d'y prendre sous l'un des cercueils, qu'il lui indiqua, un écrin de cristal en forme triangulaire, monté en argent, et de le lui apporter.

Il lui révèla alors le précieux contenu: Il s'agissait de la relique de l'index de la main droite de Jean-Baptiste. Jacques de Molay remit à son neveu 3 clés en lui revelant un autre secret: sous le cercueil se trouve encore une caisse d'argent.A l'intérieur sont enfermés:

Les annales et anciennes lettres des principales connaissances sublimes de l'Ordre La couronne des rois de Jérusalem Le chandelier d'or à 7 branches Les 4 évangiles d'or qui ornaient le Saint Sépulcre. Ce trésor, ajoute Jacques de Molay, il l'a emporté de Jérusalem en le cachant dans le cercueil alors que tout le monde pensait qu'il était tombé aux mains des sarrasins.

Enfin, il confia que les deux colonnes qui ornaient le choeur du Temple à l'entrée du tombeau étaient creusées et renfermaient les grands trésors accumulés par l'Ordre et versées, succesivement, dans les colonnes, dont on pouvait monter les chapitaux et en tirer les fonds. Les déclarations faites, Jacques de Molay fit jurer à Beaujeu de sauver le tout et de le conserver à l'Ordre jusqu'à la fin du monde. Dés que le grand-maître eut expiré, Beaujeu s'empressa de tenir ses engagements. Il s'assura 9 chevaliers du Temple, infortunés échappés aux fureurs des persécutions; il mêla son sang avec celui de ses frères puis fit voeu de propager l'Ordre sur tout le globe tant qu'ils se trouveraient 9 architectes parfaits. Puis le comte de Beaujeu demanda à Philippe IV le bel la permission d'ôter du tombeau des grands maîtres le cercueil en question: Le roi accepta d'autant plus qu'il s'agissait de l'oncle paternel de Beaujeu, prédécesseur de Jacques de Molay. Beaujeu fit donc enlever les trésors contenus dans les 2 colonnes et transporta le tout sans doute vers Chypre.

Toujours selon ce même document, l'Ordre n'a jamais cessé un instant d'exister; et si le nom et la résidence des véritables grands maîtres est un mystère, c'est parceque l'heure de l'Ordre n'est pas venue.

[modifier] Coffrets de l'Essarois

[8] [9] L'auteur re-propose également trois textes anciens de grand intérêt : le Mémoire sur deux coffrets gnostiques du Moyen Age du Cabinet de M. le Duc de Blacas par Joseph von Hammer-Purgstall (1832) ; la Monographie du Coffret de M. le Duc de Blacas par Prosper Mignard (1852), avec la Suite de la Monographie du Coffret de M. le Duc de Blacas, ou preuves du Manichéisme dans l'Ordre du Temple (1853) ; les trois ayant pour objet les coffrets en pierre sculptée de la collection du Duc de Blacas, seigneur provençal, dont un fut déterré en 1789 à Essarois (Côte-d'Or), à quatre lieues d'une commanderie templière ; les coffrets furent achetés ensuite par le British Museum.

[modifier] Baphomet de saint merri

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[modifier] Eliphas Levi

Le baphomet des templiers, dont le nom doit s'écrire cabalistiquement en sens inverse, se compose de trois abréviations : tem ohp ab, templi omnium hominum pacis abbas, le père du temple de paix de tous les hommes [ (l'abbé Constant), Dogme et rit. de la haute magie, t. II, p. 174 ] ELIPHAS LEVI

[modifier] Malédiction des Templiers

Mézerai (françois) né à argentan en normandie en 1610. son histoire de france est très connuë; ses autres écrits le sont moins. il perdit ses pensions, pour avoir dit ce qu'il croiait la vérité. d'ailleurs plus hardi qu'éxact, & inégal dans son stile. m. en 1683. dans le siècle de Louis XIV (Voltaire) [11]