Discuter:Habemus papam

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[modifier] Témoignage d'époque

Je me rappelle l'élection de Jean XXIII. Le cardinal Canali avait lancé urbi et orbi: «Annuntio vobis gaudium magnum, habemus papam, eminentissimum ac reverendissimum dominum cardinalem Angelum Josephum…» Immédiatement le journaliste français s'était écrié: «Ça y est! c'est Roncalli!», ce que j'aurais été incapable de dire. Et le monsignore en chef avait continué: «sanctae romanae ecclesiae patriarcham Venitiae Roncalli, qui sibi nomen imposuit Johannem vigesimum tertium».

En fait, tout cela était une telle bouillie dans la bouche de ce vieillard de quatre-vingt-quatre ans que, sur le moment, je n'ai absolument rien compris. Il m'a fallu bien réécouter l'enregistrement pour distinguer enfin les mots. Et il faut admirer la compétence des journalistes dont l'oreille avait dû s'exercer auparavant, il faut admirer leur humour aussi puisqu'un autre, qui avait attendu la fin pour intervenir, a conclu: «Eh bien, comme vous venez de l'entendre, c'est le cardinal Roncalli qui a pris le nom de Jean XXIII». Gustave G. 10 octobre 2005 à 04:36 (CEST)

  • J'ai le .mp3 de cette annonce chez moi. Canali dit bien « sanctae romana ecclesiae cardinalem Rocalli... ». En fait, je trouve le son assez net, mis à part les tous premiers mots, et le journaliste devait avoir préparé à l'avance une liste des prénoms latins des principaux papables. Švitrigaila 10 octobre 2005 à 21:36 (CEST)
Comme quoi, c'est un vrai métier, journaliste ;-) Werewindle 11 octobre 2005 à 09:05 (CEST)


Roger Peyrefitte, dans Propos secrets, raconte une histoire savoureuse au sujet de cette élection de Jean XXIII. Le cardinal Canali était chargé d'annoncer le nom du nouveau pape, mais il avait quatre-vingt-quatre ans et sombrait déjà dans le gâtisme. Comme il aurait été dans sa jeunesse l'ami trop cher du cardinal Merry del Val, à en croire cette vieille commère de Peyrefitte, il déclara que l'élu de son coeur, mort pourtant depuis longtemps, était également l'élu du Sacré Collège et il voulut proclamer la montée sur le trône de saint Pierre du pape Raphaël 1er. Il était impossible de le raisonner et pour éviter le scandale on eut recours à un stratagème: on plaça devant lui un micro de bois où il put faire la déclaration qu'il voulait tandis que quelqu'un d'autre, parlant devant un micro véritable, faisait connaître l'élection du cardinal Roncalli.

On n'y ajoutera pas plus de foi qu'à la légende de la papesse Jeanne, mais tout cela se passe en Italie et nous avons le droit de dire: Se non è veroGustave G. 13 octobre 2005 à 22:15 (CEST)

...è ben trovatto, si je ne m'abuse (et à l'orthographe près) ;-) Werewindle 14 octobre 2005 à 09:55 (CEST)
Faut reconnaître que dans mon enregistrement, Canali a la voix d'un vieillard fort jovial. On sent qu'il est joyeux dans son gaudium magnum. Par contre, que dire du proto-diacre qui a annoncé l'élection de Benoît XVI ! Une vraie porte de prison ! Švitrigaila 14 octobre 2005 à 18:49 (CEST)

[modifier] Vandalisme à répétition

Un imbécile anonyme s’obstine à traduire qui sibi nomen imposuit par qui a posé sur lui le nom. J’ai reverté une première fois, mais si tout le monde s’en fiche je laisse en l’état. 28 février 2006 à 21:24 (CET)

Non, ô Anonyme, je suis de ton avis. Mais c'est peut-être juste quelqu'un qui parle mal le latin... ou le français. Švitrigaila 28 février 2006 à 22:13 (CET)

Je ne comprends pas ce qui s'est passé : j'étais persuadé d'avoir signé. Mais il aurait suffi de regarder l'historique. Gustave G. 28 février 2006 à 22:39 (CET)