Hélène Mandroux

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Hélène Mandroux-Colas est une femme politique et une médecin généraliste française née le 1er décembre 1940 à Montpellier, dont elle est devenue maire en avril 2004 et réélue en 2008[1].

Sommaire

[modifier] Biographie

Hélène Mandroux a pris le fauteuil de maire de Montpellier en 2004, à la faveur du départ de son prédécesseur Georges Frêche à la présidence de la région Languedoc-Roussillon, ce dernier restant également président de la communauté d'agglomération de Montpellier. Il ne pouvait pas cumuler les deux mandats. Depuis sa désignation comme maire, son nom apparaît comme Hélène Mandroux.

Sa carrière à Montpellier a débuté dans l'équipe municipale de Georges Frêche. Elle est successivement adjointe chargée des finances, puis du personnel municipal, contentieux juridique depuis 1995, et première adjointe depuis 2001. C'est d'ailleurs Georges Frêche qui l'a désignée comme son successeur.[réf. nécessaire]

Depuis son élection par le conseil municipal au poste de maire, Hélène Mandroux poursuit les décisions prises par Georges Frêche qui reste conseiller municipal. Par ailleurs, le transfert de compétences entre la municipalité et la communauté d'agglomération fait que Hélène Mandroux est également présente dans cette assemblée.

Pourtant, sur plusieurs dossiers, Hélène Mandroux se démarque de son prédécesseur[réf. nécessaire] : l'instauration de Quartiers libres, une fête populaire en automne, la réhabilitation du quartier du Petit Bard sur laquelle Hélène Mandroux a engagé la crédibilité de son mandat.

Lors de l'élection présidentielle de 2007, Hélène Mandroux a apporté son soutien à Ségolène Royal. Son nom a été donné dans la presse comme le possible Ministre de la santé[2].

En novembre 2007, des accusations calomnieuses concernant Hélène Mandroux et Jean-Pierre Grand, député maire de Castelnau-le-Lez ont été faites sur Wikipédia. Les deux élus ont souhaité porter plainte contre l'encyclopédie collaborative. Cette affaire a amené Jean-Pierre Grand « à saisir le Président de l’Assemblée Nationale et le Premier Ministre pour leur demander de renforcer la législation sur la responsabilité pénale des sites internet et des auteurs qui véhiculent de fausses informations dans le seul but de nuire »[3].

Opposée, entre-autre, à l'UMP Jacques Domergue lors des élections municipales de mars 2008, elle est réélue, suite à une triangulaire, avec 51,88 % des voix[1]. Elle réalise un meilleur score que son prédecesseur Georges Frêche en 2001 (38 %) avec une liste qui rassemble à la fois des candidats estampillés PS/MoDem, PC et divers gauche et sur laquelle l'ancien maire, toujours exclu du PS, figure en 6e position[4]. À 67 ans, elle est en passe de remporter pour la première fois une victoire au suffrage universel sur son nom.

Rare femme à diriger une ville de plus de 100 000 habitants, Hélène Mandroux est élue en mai 2008 vice-présidente de l'Association des maires des grandes villes de France (AMGVF)[5].

[modifier] Anciens mandats

  • Conseillère municipale de Montpellier (1983-1995)
  • Adjointe au maire de Montpellier (1995-2004)
  • Conseillère régionale (1992-2004)

[modifier] Références

  1. ab Résultats des élections municipales de 2008, sur le site du ministère de l'Intérieur français, interieur.gouv.fr. Consulté le 30 avril 2008.
  2. SARCIAT, Jean-Jacques. « Vezinhet signe pour Delanoë ». Montpellierplus, 22 mai 2008, n° 502, p. 5.
  3. « Wikipédia en butte à une nouvelle affaire de calomnie », Vnunet.fr, 28 novembre 2007
  4. Hervé Denyons. « Montpellier reste ancrée à gauche », Le Point, 9 mars 2008.
  5. Nouveau bureau de l'association, document PDF

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

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