Guerre civile portugaise
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La Guerre civile portugaise ou Guerre libérale survient en 1828 dans le cadre de la crise de succession au trône du Portugal et se termine le 26 mai 1834 par la signature de la Convention d’Evoramonte.
Sommaire |
[modifier] Les racines du conflit
Lors de son retour du Brésil (1821), Jean VI adopte la Constitution de 1822 que la Révolution libérale lui avait imposé.
Le 10 mars 1826 le roi Jean VI de Portugal meurt sans laisser d’indication concernant sa succession. Le conseil de Régence choisit son fils aîné Pierre Ier du Brésil. Mais comme celui-ci ne peut pas régner à la fois sur le Brésil et le Portugal, il était prévu qu’il abdiquerait en faveur de sa fille Maria da Glória, âgée de sept ans, laquelle épouserait, le moment venu, son oncle Miguel. Pedro octroie une charte constitutionnelle, moins libérale que la Constitution de 1822, et qui conférait plus de pouvoirs au monarque (les pouvoirs exécutif et modérateur). Miguel jure fidélité à cette charte, qui lui permettait d’exercer la régence auprès de la fiancée à partir de 1828.
[modifier] La guerre
Les libéraux, partisans de la reine Maria sont victorieux des absolutistes sur mer à la bataille de Vila da Praia en 1829. Ils débarquent à Mindelo le 8 juillet 1832 et soutiennent le siège de Porto jusqu'en août 1833. Victorieux sur mer et au cap Saint-Vincent en 1833, ils prennent Lisbonne le 24 juillet 1833. À la fin de cette année Maria da Glória est proclamée reine et Dom Pedro obtient la Régence.
[modifier] La paix
Après la bataille décisive de Asseiceira le 16 mai 1834, est signée la Convention d’Evoramonte le 26 mai. Miguel Ier renonce définitivement à tous ses droits sur la couronne du Portugal. Pedro meurt cette même année et le pouvoir passe à sa fille, Maria, déclarée majeure, sous la pression de la Quadruple-Alliance.
La société politique, d’accord sur l’éviction de Miguel Ier, est alors divisée en deux groupes : l’un (chartistes), préconise la soumission à la charte de 1826 (propriétaires terriens, bourgeoisie). L’autre regroupe des idéologues attachés à l’expression de la souveraineté nationale, partisans du retour à la constitution de 1822 (artisans, petits commerçants, classes moyennes).
[modifier] Septembristes et Chartistes
En 1836, une nouvelle révolution libérale soutenue par l'armée éclate, appelée Révolution septembriste. Celle-ci dure pendant 6 ans jusqu'en 1842 où les élections de Porto (d'où étaient parties les révolutions libérales de 1820 et de 1836) voient la victoire des Chartistes.
