Groupe des Trente

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Le groupe des Trente est une organisation de défense du court métrage cinématographique français fondée par le manifeste du 20 décembre 1953.

Sommaire

[modifier] Rôle

  • Un rôle artistique ? Certains ont parlé à son égard d'école française du court métrage, mais d'autres y vont un usage abusif (François Porcile). Sachant que le passage par le court métrage est, encore aujourd'hui, un passage quasi-obligé pour la plupart des réalisateurs avant d'aborder un premier long métrage, ce groupe des Trente a constitué un creuset au sein duquel on retrouve de nombreux cinéastes qui feront partie, cinq ans plus tard de la Nouvelle Vague (notamment Alain Resnais, Pierre Kast, Jacques Demy..).
  • Un organisme de défense du court métrage : Le Groupe des trente a été fondé en réaction à la loi du 21 août 1953 qui abolissait la loi 26 octobre 1940 obligeant les exploitants de salles à passer un court métrage au début de chaque séance de cinéma.

François Porcile estime que « c'est sans doute essentiellement grâce à l'action du Groupe des Trente que le principe de l'aide à la qualité s'est imposé pour le court métrage. Et si ce dernier n'a jamais connu l'âge d'or que beaucoup appelaient de leurs voeux, la production française de la seconde moitié des années 50 n'en fut pas moins particulièrement brillante ; l'aide à la qualité y fut peut-être pour quelque chose. Le Groupe des Trente a eu en tout cas le mérite de créer un intérêt autour du court métrage, et son influence bénéfique se retrouve certainement, par exemple, dans le succès du festival de Tours, ou encore la création, au début des années 60, d'une émission de télévision comme Cinéma sans étoile, de Maïté Picard et Pierre Meurisse, où l'on présentait les courts métrages de jeunes réalisateurs. » ([1])

[modifier] Membres

Le Groupe des trente a regroupé les meilleurs réalisateurs de court-métrage de son temps : Alexandre Astruc, Jacques Baratier, Yannick Bellon, Georges Franju, Paul Grimault, Robert Hessens, Marcel Ichac, Pierre Kast, Roger Leenhardt, Chris Marker, Jacques Demy, Robert Ménégoz, Jean Mitry, Jean Painlevé, Paul Paviot, Alain Resnais, Georges Rouquier, etc.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Bibliographie

  • François Porcile, Défense du court métrage français, Paris, éditions du Cerf, 1965

[modifier] Lien externe