Gorges du Seyon

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Gorges du Seyon

Latitude
Longitude
47° 00′ 28″ Nord
         6° 54′ 20″ Est
/ 47.0077, 6.9055
 
Pays Suisse Suisse
Région canton de Neuchâtel
Massif massif du Jura
Orientation Sud
Longueur 4 km
Type fluviale
Cours d'eau / Glacier Seyon
Voie d'accès principale route et sentier
Commune(s) Valangin, Neuchâtel
Fait remarquable
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Vallée - géographie physique |  v · d · m 

Les gorges du Seyon sont une vallée encaissée et étroite où coule le Seyon, entre Valangin et le Gor de Vauseyon en ville de Neuchâtel, dans le canton de Neuchâtel. Ces gorges ont moins de 4 km de long, pour environ 100 m de dénivellation. Elles abritent une importante route cantonale et un cheminement pédestre.

Sommaire

[modifier] Étymologie

Trois hypothèses sont relevées par Kraege et Künzi[1].

  • Saille, du préceltique cala, indiquant le rocher.
  • Le bas latin scala, l'échelle formée par les sauts successifs de la rivière dans les gorges.
  • Une ancienne forme écrite Seo fait penser au celtique sco, bassin d'eau douce, étang, d'où dérive l'allemand See (lac).

Les deux premières hypothèses font référence aux Gorges du Seyon, la troisième au lac qui se formait peut-être anciennement dans le Val-de-Ruz.

[modifier] Géologie

[modifier] Route

La route qui passe par les Gorges du Seyon est le premier segment de l'itinéraire reliant les deux principales villes du canton de Neuchâtel : Neuchâtel (altitude 430 m) et La Chaux-de-Fonds (altitude 1 000 m). Près de 22 000 véhicules la franchissent quotidiennement en 2005[2]. Des aménagements importants ont été faits entre 1996 et 2000 pour avoir 2x2 pistes entre Neuchâtel et Valangin. Il a fallu creuser deux tunnels pour le trafic descendant, de 860 m et 1 020 m de long[3]. Ces travaux ont complété la réalisation d'une liaison autoroutière passant en tunnel sous la Vue-des-Alpes et mise en service en 1994[2].

Une première route a été construite dans ces gorges après 1835, la commune de Boudevilliers ayant participé cette année-là à une souscription « en faveur de la route des Gorges du Seyon projetée »[4].

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Charles Kraege, Gilbert Künzi : "Rivières romandes, à la source de leurs noms", Cabédita, 1999.
  2. ab Effets territoriaux du tunnel de la Vue-des-Alpes : Analyse ex post, Office fédéral du développement territorial (ARE), 2006 [1]
  3. Communiqué officiel – Inauguration du 16 avril 2000.
  4. Extrait de la brochure "Musée Neuchâtelois" : Histoire officielle par Ch.-Daniel Junod, pasteur.