Gertrude Blom

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Gertrude (Trudi) Duby Blom est née à Berne, dans les Alpes suisses en 1901 et décédée en 1993. Journaliste, ethnologue, et photographe, elle a passé cinq décennies à étudier la culture maya du Chiapas, au Mexique, en particulier la culture Lacandon. Pionnière de l'écologie, sa maison située à San Cristóbal de las Casas, Chiapas, nommée Casa Na Bolom, a été conservé comme un centre culturel et de recherche consacrée à la protection et la préservation des Lacandons et de leur forêt .

Sommaire

[modifier] Biographie

Gertrude Duby Blom a organisé des mouvements antifasciste pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1940, lasse de la guerre, elle part au Mexique, où, inspiré par l'écriture de l'anthropologue français Jacques Soustelle, elle décide de changer de vie. Elle achète une vieille caméra et en 1943, elle réussi à convaincre une personne de la laisser se joindre à une expédition à la recherche des Lacandons.
Les Lacandons ont vécu pendant des siècles, dans la jungle du Chiapas (La Selva Lacandona). Ils ont rarement été photographiés et sporadiquement approché par le monde extérieur, notamment par les exploitants forestiers et travailleurs de chiclé. Gertrude Duby Blom a photographié les Lacandons et elle a écrit un livre sur son expériences avec eux. Ils sont devenu la vocation de sa vie. Lors d'une deuxième expédition, elle rencontra Frans Blom, archéologue danois et cartographe qui fouillait sur le site maya de Bonampak. Ils ont fait équipe sur plusieurs expéditions et, plus tard, ils se sont mariés.

[modifier] Casa Na Bolom

Le couple Blom a acheté un monastère abandonnée qu'ils ont ensuite restauré et nommé Casa Na Bolom en 1951. Finalement, la Casa Na Bolom est devenue un hotel et musée afin d'attirer les visiteurs du monde entier, y compris de grands archéologues des universités américaines et d'autres personnalités tel que Diego Rivera et Henry Kissinger. Pendant douze années, jusqu'à la mort de Frans Blom en 1963, le couple a partagé la même passion pour la jungle, les expéditions et la recherche de ruines mayas. Mis au rang des grands observateurs sociaux, à l'instar de Laura Gilpin, Dorothea Lange, et Eugene Smith. (Harris et Sartor 3) lors de leurs nombreux voyages ou beaucoup de photographies Mayas ont été prises.

[modifier] Ecologiste

Le déboisement systématique de La Selva Lacandona par les bûcherons, les colons immigrés, et le gouvernement mexicain a changé l'orientation de sa vie une fois encore. Dans les années 1970, Gertrude Duby Blom a décidé qu'elle devait faire entendre sa voix, et est ainsi devenu l'une des premières écologistes. Elle a parcouru le monde, expliquant la mort de la jungle avec ses photographies. En trois langues, elle a écrit des centaines d'articles politiques pour protester. En 1975, elle a initié la projet d'une pépinière à El Vivero qui assure toujours la distribution gratuite d'arbres pour le reboisement. Elle a dit à ce propos : « Je suis désespéré, mais je plante des arbres. »
En 1983, elle publie un livre de photographies par le Centre de Photographie à la Duke University. Il contient un de ses plus puissants essais, "The Jungle est Burning"[1], dans lequel elle écrit: « Si l'humanité continue d'abuser de la planète que nous avons aujourd'hui, les effets dans un proche avenir, seront bien pire que les dégâts qui seraient causés par une bombe atomique. »
À la fin des années 1980, les amis de Gertrude Duby Blom l'ont exhorté de créer une organisation à but non lucratif qui protégerait la Casa Na Bolom après sa mort. Aujourd'hui, l'Asociación Cultural Na Bolom AC perpétue le travail de Gertrude Blom avec des événements et des programmes consacrés à la protection de La Selva Lacandona et ses habitants mayas.

[modifier] Notes et références

  1. Harris, Alex and Margaret Sartor, ed. GERTRUDE BLOM BEARING WITNESS. Chapel Hill and London: The University of North Carolina Press 1984. ISBN 08078-1597-7

[modifier] Liens externes

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