Georges Pinault
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Georges Pinault (1929-2000), dit « Goulven Pennaod », est un linguiste, spécialiste des langues indo-européennes et en particiculier celtiques, breton, cornique, gaulois .
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[modifier] Nationaliste breton
En 1943, ne pouvant rallier la Waffen-SS[1], il s'inscrit aux Jeunes de l'Europe nouvelle. Il est emprisonné à Rennes en 1945 et condamné à cinq ans d'indignité nationale. Il s'exile ensuite au Pays de Galles, où il s’engage dans l'armée secrète des séparatistes.
Par la suite, il s'engagera dans l'armée française pour participer à la Guerre d'Indochine. Parachuté sur Diên Biên Phu, il y est fait prisonnier. Il poursuivra sa carrière au Maroc, en Oubangui-Char et au Congo.
À la fin des années 1960, il collabore à la revue Europe-Action avec Alain de Benoist et Pierre Vial. Il écrivit aussi dans les revues bretonnes Al Liamm, et La Bretagne réelle - où il donna un certain nombre de textes théoriques imprégnés de national-socialisme -, et à la revue « druidique » Diaspad. Il fut le fondateur et le rédacteur en chef du journal breton national-socialiste Ar Stourmer.
Le 15 avril 1973, il affirme dans le n°342 de La Bretagne réelle, en parlant de Jon Mirande (un nationaliste basque qui inspira l'ETA) :
- « À une époque où les Bretons se cachaient dans un recoin pour échanger deux salutations et trois mots dans leur langue, je fus émerveillé et réjoui de trouver un camarade qui, bien qu'étranger, mettait un point d'honneur à user avec rigueur de l'idiome suspect à tout bon français libéré. Quelques dizaines de minutes plus tard, nous savions que nous avions encore bien d'autres choses en commun : nous haïssions la France d'une haine rabique et définitive, le chancelier Adolf Hitler était le plus grand homme et l'exemple du vingtième siècle, le christianisme et les autres juiveries devaient être détruits, l'honneur et les vertus guerrières cultivés, les filles baisées, la racaille éliminée et, finalement, "SS vaincra". »
Il est rédacteur dans les années 1970 du magazine d'extrême droite Devenir Européen.
Il est candidat Front national aux municipales de 1989 en Seine-Saint-Denis.
Il a cofondé dans les années 1980 un cercle nationaliste breton, le Kelc'h Maksen Wledig (Cercle Maxence Empereur), avec, entre autres, Yann-Ber Tillenon, Olier Mordrel et Bernard Gestin.
[modifier] Carrière universitaire et politique
En 1986, on trouve sa signature dans le troisième volume du Recueil des inscriptions gauloises consacré aux calendriers, édité par le CNRS en compagnie de Paul-Marie Duval, membre de l'Institut, professeur au Collège de France, qui fait partie de l'équipe « Études celtiques du CNRS ». Il fait de nouveau parler de lui le 9 mai 1990, quand le titre « Un étrange enseignant néo-nazi », apparait à la première page du journal Le Progrès. Il débute une thèse à la faculté de langues de Université Jean-Moulin - Lyon III intitulée Travaux de linguistique et de philologie anciennes et brittoniques menée sous la direction de Jean Haudry. Après son éviction de l'université il écrit dans la revue Études Indo-Européennes de 1992 à 1995, éditée par l’Université Jean-Moulin, et dirigée par Jean-Paul Allard. Il devient « chercheur associé » au Centre de recherche bretonne et celtique de l’Université de Bretagne occidentale, à Brest de 1996 à 1997.
[modifier] Références
- ↑ D'après Saint-Loup, dans Les Nostalgiques.
[modifier] Publications
- Darleaduriou ker Vreizh, splet an henvrezhoneg evit ar yezh arnevez
- Yezhadur berr ar c'herneveg. 1960.
- Yezhadur nevez ar C'hembraeg. 1964 (avec Abeozen)
- Langues et littérature celtiques. 1971. (avec J.-C. Rivière)
- Les Celtes. 1972. (avec J. J. Hatt et Wolfgang Meid, R. Herve)
- Inventaire du système consonantique du breton. 1973
- Dornlevr krennvrezhoneg. Eil embannadur azveret. Plomelin, Preder. 1979 (1966).
- Leçons de moyen-breton 1984.
Éditions :
