Georges Bonnet
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Georges Bonnet | |
---|---|
Parlementaire français | |
Naissance | 23 juillet 1889 |
Décès | 23 juillet 1973 |
Mandat | Député 1924-1940 puis 1956-1968 |
Début du mandat | 1924 |
Fin du mandat | {{{fin du mandat}}} |
Circonscription | Dordogne |
Groupe parlementaire | RRRS (1924-1940) RGRCR (1956-1958) ED (1958-1962) RD (1962-1967) FGDS (1967-1968) |
IIIe république-IVe république-Ve république |
Georges Bonnet (Bassillac, Dordogne, 23 juillet 1889 – 23 juillet 1973), homme politique français.
Député de la Dordogne de 1924 à 1940 et de 1956 à 1968.
Avocat de formation, il finira par s'engager dans la politique et occupera divers postes ministériels entre 1924 et 1940. Ministre du budget du 29 octobre 1925 au 28 novembre 1925, il sera également ministre des Pensions, du Commerce et des Finances. Nommé ambassadeur à Washington, il reviendra en France pour devenir ministre des Finances. Nommé Président du Conseil le 14 janvier 1938 par Albert Lebrun, sa tentative de former un gouvernement avec la droite échoue devant les réticences de la majorité du parti Radical. Il aura néanmoins fortement contribué à faire éclater le Front Populaire. Il sera ensuite ministre des affaires étrangères d'avril 1938 à septembre 1939.
Anticommuniste, il rejette l'idée d'une alliance avec les Soviétiques et mettra en œuvre, tant qu'il sera en fonction, une politique d'apaisement avec l'Allemagne nazie. Partisan des Accords de Munich, il sera l'artisan d'un traité de non-agression avec l'Allemagne signé le 6 décembre 1938 à Paris par Ribbentrop et de la reconnaissance de jure du gouvernement du général Franco. Il est hostile à une déclaration de guerre à l'Allemagne, quand celle-ci éclate, Georges Bonnet est nommé ministre de la Justice.
Pendant la guerre, Georges Bonnet se rangera du côté du maréchal Pétain, à qui il votera les pleins pouvoirs, le 10 juillet 1940. À partir de 1941, il est membre du Conseil national, un organe du pouvoir vichyste.
Après la guerre, sa collaboration avec le régime de Vichy, le contraindra à l'exil en Suisse, pour échapper aux poursuites. Mais il reviendra rapidement en France, et sera élu en 1956 député de la Dordogne et maire de Brantôme.
[modifier] Fonctions gouvernementales
- Sous-secrétaire d'Etat à la Présidence du Conseil du 17 avril au 29 octobre 1925 dans le gouvernement Paul Painlevé (2)
- Ministre du Budget du 29 octobre au 28 novembre 1925 dans le gouvernement Paul Painlevé (3)
- Ministre des Pensions du 19 au 23 juillet 1926 dans le gouvernement Edouard Herriot (2)
- Ministre du Commerce et de l'Industrie du 21 février au 2 mars 1930 dans le gouvernement Camille Chautemps (1)
- Ministre des Postes, Télégraphes et Téléphones du 13 décembre 1930 au 27 janvier 1931 dans le gouvernement Théodore Steeg
- Ministre des Travaux Publics du 18 décembre 1932 au 31 janvier 1933 dans le gouvernement Joseph Paul-Boncour
- Ministre des Finances du 31 janvier 1933 au 31 janvier 1934 dans les gouvernements Edouard Daladier (1), Albert Sarraut (1) et Camille Chautemps (2)
- Ministre du Commerce et de l'Industrie du 7 juin 1935 au 4 juin 1936 dans les gouvernements Pierre Laval (4) et Albert Sarraut (2)
- Ministre des Finances du 22 juin 1937 au 18 janvier 1938 dans le gouvernement Camille Chautemps (3)
- Ministre d'Etat du 18 janvier au 13 mars 1938 dans le gouvernement Camille Chautemps (4)
- Ministre des Affaires Etrangères du 10 avril au 13 septembre 1939 dans le gouvernement Edouard Daladier (3)
- Ministre de la Justice du 13 septembre 1939 au 21 mars 1940 dans le gouvernement Edouard Daladier (4)