Gérard Gaudron

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Gérard Gaudron
Parlementaire français
Naissance 26 mai 1949
Décès
Mandat Député
Début du mandat juin 2007
Fin du mandat {{{fin du mandat}}}
Circonscription dixième circonscription de la Seine-Saint-Denis
Groupe parlementaire Union pour un mouvement populaire
Ve république

Gérard Gaudron (né le 26 mai 1949 à Évans dans le département du Jura), est un homme politique français, membre du groupe parlementaire de l'UMP (19 juin 2007).

Sommaire

[modifier] Biographie

Géologue de formation et de profession jusqu'en 2005, il s'installe à Aulnay-sous-Bois en 1980. Marié à une institutrice, il est père de deux enfants et trois fois grand-père.

[modifier] Carrière politique

Lorsqu'il s'installe à Aulnay-sous-Bois, son premier réflexe est de trouver la permanence du RPR. Une semaine plus tard, il fera connaissance avec Jean-Claude Abrioux.

Ensemble, ils arriveront à faire basculer la ville à droite en 1983. Adjoint au maire, il devient Premier adjoint au maire en 1995 chargé entre autres des questions d'urbanisme et d'aménagement. Il est élu maire d'Aulnay-sous-Bois, par le conseil municipal, en avril 2003 en remplacement de Jean-Claude Abrioux, démissionnaire, dont il fut le premier adjoint pendant de nombreuses années.

En 1985, il est élu conseiller général du canton nord d'Aulnay-sous-Bois. Il est réélu en 1992. En 1998, il est battu par le socialiste Gérard Ségura. En 2004, il souhaite donner une légitimité par le suffrage universel à son mandat de maire et se représente dans ce canton et est une nouvelle fois battu par son adversaire socialiste.

Fin 2006, il est investi par l'UMP pour être candidat dans la 10e circonscription de la Seine-Saint-Denis aux élections législatives de 2007, mais affronte le dissident UMP Philippe Dallier, qui a reçu le soutien du député sortant, et prédécesseur de Gérard Gaudron, Jean-Claude Abrioux, lui-même dissident de l'UMP.[1],[2]

Il sort vainqueur de la primaire à droite face au sénateur-maire des Pavillons-sous-Bois Philippe Dallier, 27,51% des voix contre 24,29%. Ce dernier se retire en faveur du maire d'Aulnay qui affrontera en face-à-face pour la troisième fois, au second tour, le socialiste Gérard Ségura. Il est élu député avec près de 51% des suffrages contre 49% à son adversaire. Le 16 mars 2008, il est battu aux municipales par Gérard Ségura.[3]

[modifier] Intégrité publique

Le 20 février 2008, Le Canard enchaîné révèle que Gérard Gaudron a cumulé depuis le 17 juin 2007 ses indemnités de député-maire avec une allocation de retour à l'emploi versée par les Assedic[4]. Pourtant, le règlement de l'Assemblée nationale indique que: « A la différence des maires et autres élus locaux, les députés ne peuvent bénéficier en aucun cas des allocations de chômage ». Il a informé l'AFP qu'il avait écrit aux services concernés afin de procéder au remboursement des sommes perçues, et ce, avant la révélation du Canard Enchaîné. De fait, Gérard Gaudron a été convoqué une première fois par l'ANPE le 11 mai 2007, mais ne s'est pas rendu au rendez-vous. Le 7 août 2007, les Assedic finissent par lui couper les vivres, après qu'il ne se soit pas rendu à un deuxième rendez-vous. Mais le 7 octobre, « à la demande expresse du directeur départemental du Travail et de l'Emploi », son exclusion est annulée et le député-maire touche à nouveau son allocation[4].

Gérard Gaudron a été licencié d’un plan social de son emploi d'ingénieur hydrologue géologue de 1973 à 2005. A 57 ans, il est devenu allocataire dispensé de recherche d’emploi[5]. Il affirme avoir écrit deux fois aux Assedic. Le Canard a bien retrouvé trace de ces deux courriers, les 12 septembre 2007 et 26 novembre 2007, mais « ces lettres n'ont eu aucun effet ». « Je vais tout rembourser », a affirmé Gérard Gaudron au Canard[4]. L'hebdomadaire rappelle que Gérard Gaudron a fait partie, le 8 novembre 2007, du groupe de députés UMP qui ont signé une « proposition de résolution » demandant la création d'une « commission d'enquête sur les fraudes aux prestations et aux prélèvements sociaux »[6]. L'hebdomadaire satirique avance, en précisant que l'antenne Assedic d'Aulnay-sous-Bois est située à 200 mètres de la mairie : « le député Gaudron, grand pourfendeur des fraudes aux prestations sociales, n'avait pourtant que quelques pas à faire pour stopper le flot d'argent. »[7].

[modifier] Mandats

  • 1983 - 2001 Adjoint au Maire d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis)
  • Conseiller général de la Seine-Saint-Denis de 1985 à 1998, battu par Gérard Ségura[8].
  • Maire d'Aulnay-sous-Bois de 2003 à 2008, suite à la démission de Jean-Claude Abrioux,.
  • Député de la Xe circonscription de Seine-Saint-Denis depuis le 17 juin 2007.
  • depuis 2008 membre du Conseil municipal d'Aulnay-sous-Bois, Seine-Saint-Denis (80018 habitants)

[modifier] Notes sources et références

  1. Tract de campagne de Gérard Gaudron en copie sur le site monaulnay.com
  2. Tract de campagne de Philippe Dallier (pour comprendre la dissidence) en copie sur le site monaulnay.com
  3. Nouveau conseil municipal, 16 mars 2008, ministère de l'Intérieur. Consulté le 24 mars 2008
  4. abc « Ce député-maire UMP qui touche les Assedic », Le Canard enchaîné, 20 février 2008, p. 3.
  5. Réponse de Gérard Gaudron, 20 février 2008, Blog de Gérard Gaudron. Consulté le 20 février 2008
  6. Proposition de résolution sur les fraudes aux prestations et prélèvement sociaux, 8 novembre 2007, Assemblée Nationale. Consulté le 20 février 2008
  7. « Le Gaudron et les plumes (suite) », Le Canard enchaîné, 27 février 2008, p. 3.
  8. Résultats des cantonales de Aulnay-sous-Bois (Nord) de 2004 sur le site du Ministère de l'Intérieur

[modifier] Liens externes