Générale Française Automobile

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Durant l'après-guerre, la Générale Française Automobile (GFA), parfois aussi nommé par "Groupement Français de l'Automobile".

Entré en vigueur début janvier 1946 en France, le plan quiquennal Pons prévoyait de rationaliser la production automobile française en ces temps de restrictions. Ainsi fut décidé d'autoriser la production de véhicules populaires et utilitaires à des groupes industriels solides, Citroën et la régie Renault. Les constructeurs de taille plus modeste furent regroupés selon les synergies qu'avaient évalué le ministère de la Production industrielle pour mettre en commun leurs moyens de production et mutualiser leurs commandes selon des cahiers des charges contraignants :

À Simca fut confié le soin de produire des voitures populaires. Delahaye-Delage fut autorisé à construire de gros modèles à la condition d'en réserver l'essentiel à l'exportation. Unic, Bernard et Laffly furent affectés à la production de camions. Chacun en fait conservait ses orientations industrielles antérieures.

Ces regroupements étant décidés par un plan gouvernemental sur des bases réglementaires et industrielles, mais non économiques, ils n'impliquaient aucune prise de participation d'un constructeur sur l'autre et n'eurent pas de postérité. A leur dissolution, chaque firme reprit son indépendance.

Le GFA cependant avait été précédé en 1927 par un consortium librement créé par les sociétés Delahaye, Donnet (prédécesseur de Simca), Unic et Chenard & Walker. Ce consortium avait pour but déjà de rationaliser la production automobile de ses membres et aura une existence éphémère. A part Chenard, ses membres se retrouveront au sein du GFA.