Fred Gouin

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Fred Gouin (de son vrai nom Eugène Frédérique Gouin, aussi connu sous le pseudonyme Villard) (26 avril 1889 à Le Mans en France - 18 février 1959) est un chanteur français.

[modifier] Biographie

Dès 1918, sous le pseudonyme de Villard, il chante dans les cabarets. Vers 1924-1925, il reprend son nom Fred Gouin.

Petit à petit, il se fait un nom dans la chanson avec des titres comme : "L'heure exquise", "La veuve joyeuse", "Mary Lou", "Charmaine", "La fille du Bédouin", "Elle danse le charleston", "Les roses de Picardie", "Marie-Rose", "Le petit chapeau" et "Elle a perdu son pantalon".

C'est en 1928, qu'il chante une chanson de 1866, "Le temps des cerises" d'Antoine Renard et Jean-Baptiste Clément. Ce fut un immense succès. On parle de 400 000 copies : du presque jamais vu. Une très grande interpretation, Fred est lancé !

Il continua avec : "La chanson des blés d'or", "Le mouchoir rouge de Cholet", "La chanson des heures", "Le vieux mendiant", "C'est ce soir ou jamais", "L'âme des roses" et l'un de ses plus célèbres titres : «Ramona» de L. Wolfe Gilbert traduite et adaptée en français par Saint-Granier, Jean Le Soyeux et Albert Willemetz pourtant créée par Saint-Granier.

Son répertoire s'étendit encore avec : "Le vin de chez nous", "Ohé ! Pêcheurs", "O Mexico", "Pi... Ouit !", "Tout autour du Vel'd'Hiv", "Les soquettes à Miquette". Il continua ainsi, jusqu'en 1935.

Puis il tomba amoureux d'une chanteuse populaire : Berthe Sylva avec laquelle il enregistrera quelques duos ( "Ferme tes jolis yeux" , "Le conte de grand-mère", ... ).

La guerre éclate en 1939, le couple se refugie à Marseille. Ils obtiennent peu de contrats, il dépensent leur argent ! Berthe décède en 1941, minée par la boisson et la pauvreté. Sa maison de disques finance les obsèques. Quelques années plus tard, sa dépouille est tranférée dans la fosse commune puisque personne ne renouvela la concession !

Une légende veut que Fred ait jeté sur sa tombe une immense gerbe de roses blanches, comme le titre de la chanson fétiche de son amie, pour ensuite s'en aller seul !

A partir de cette date, jusqu'en 1980, personne ne sut ce qu'il advient de lui.

Aujourd'hui, nous savons que Fred est remonté vers Niort où il se recycla dans le commerce des frites. Il mourut le 18 février 1959.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Article connexe

  • Berthe Sylva, son amie, son amante et sa compagne de travail