Discuter:Frank Zappa

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Sommaire

[modifier] Problème de traduction

La traduction actuelle de It just smells funny ne traduit pas du tout la blague originale. Je trouve que la modif qui a été supprimée rendait plus justice à l'humour de la phrase. Le jazz n'est pas mort, il sent juste un peu bizarre.

Moi je trouve que ca le rend , c'est la traduction la plus courrament trouvée en plus, ça fait référence a une odeur de putréfaction, ce qui, il me semble, est l'effet recherché ^^ Hbbk

[modifier] biographie

Je pense qu'il faudrait faire plusieurs sous parties dans la biographie :

[modifier] Le compositeur

La musique de Zappa est très hétérogène, allant du doo-wop à la musique contemporaine, parfois dans le même morceau. Les influences en sont multiples, et on a malheureusement réduit parfois Zappa à ses influences. Le fait est que si elles sont parfois reconnaissables, elles sont cependant fondues dans un art unique et très personnel. Une phrase de Zappa se reconnaît instantanément (sauf, et cela arrive régulièrement, quand il ne veut pas que ce soit ainsi).

On peut essayer de distinguer les styles chez Zappa, pour mieux montrer comme ils s'entremêlent. Avant tout, la musique classique, celle du vingtième siècle essentiellement.(Zappa n'aimait pas la musique classique des siècles précédents, considérant que les compositeurs n'étaient que des esclaves au service des mécènes... il aimait seulement Bach pour le son. C'est un point de vue.)

Le plus gros apport de la musique contemporaine dans l'oeuvre de Zappa se situe au niveau rythmique : utilisation de mesures irrégulières et de polyrythmes.

Pour les premières, on peut citer le très classique "Pound for a brown" (sur Live in New York, par exemple), dont la rythmique est écrite en 7/8. Le morceau "Keep it greasy" (sur Joe's garage) comporte toute une section en 21/16 (la mesure se décompose en cinq noires plus une double croche). Une simple mesure irrégulière au milieu d'une composition régulière peut la dynamiser totalement, même si on ne s'en aperçoit pas : ainsi sur "Pygmy twylyte" (album Roxy & elsewhere), on trouve une mesure en 7/8 dans tout un morceau en 4/4. Le rock progressif utilisera beaucoup ce genre de mesures, mais c'est Zappa le premier qui a introduit le langage de la musique contemporaine dans le rock.

Les polyrythmes sont la superposition de divisions différentes d'un même temps, ou d'un même groupe de temps. Ainsi, en binaire, le temps se divise en 2, 4, 8, 16, etc. En ternaire, en 3, 6, 12, etc. Cela est totalement conventionnel, mais la musique jusqu'à la fin du XIXème siècle au moins repose là-dessus (pour la musique dite "savante"; la musique populaire ne divise guère autrement). Mais on peut vouloir jouer cinq, ou sept, etc, notes sur un même temps, et de manière régulière (c'est-à-dire en divisant le temps par cinq ou sept). Zappa le fait abondamment. C'est même l'une des marques de fabrique de ses mélodies. L'une de ses plus célèbres compositions, la "Black page", fait une très grande utilisation des polyrythmes. Cela peut atteindre une redoutable complexité. Exemple : "Get whitey" (sur The yellow shark): la rythmique de base est en 9/4; elle peut donc se diviser en 18 croches, ou 36 double croches, etc. À un moment, la mesure se divise en... 23 croches (c'est donc du 23 sur 18)! Ce qui serait encore jouable, s'il n'y avait que des croches à jouer; mais de fait, la mélodie se répand en doubles croches pointées principalement... Cela est quasi-injouable. Ce n'est pas pour rien que Zappa utilisait son Synclavier, qui pouvait jouer tout et n'importe quoi. En fait, à ce niveau là, c'est comme si la mélodie se jouait à un tempo très différent de la rythmique.

On trouve des oeuvres, chez Zappa, qui relèvent d'une esthétique venue tout droit de la musique contemporaine. Par exemple, la très boulézienne "Girl in the magnesium dress" (sur The perfect stranger ou The yellow shark). D'autres s'apparentent à la musique de Stravinsky (par exemple "G-Spot Tornado" sur Jazz from hell ou sur The yellow shark encore), à Webern, etc. Bref, Zappa n'est pas en reste. Mais ses meilleures compositions sont celles où il ne s'apparente à personne. Les sus-cités "Black page" et "Get whitey", par exemple. D'une manière générale, Zappa compose à partir d'un fond très jazz-rock sur lequel se détachent des mélodies beaucoup plus complexes. Le fond sera une bonne vieille pentatonique sur un rythme en 4/4 tandis que la mélodie sera polyrythmique et polytonale.

Mais Zappa donne aussi dans le rock le plus simple, très souvent de manière parodique. L'album Sheik Yerbouti est principalement constitué de ce genre de musique. On y cause de plombiers, de coeurs brisés (pour les crétins...), de barbichette, etc. Que des choses très importantes, servies par une musique entre le hard-rock et le blues, sans jamais perdre l'occasion de placer une mélodie avant-gardiste...

Les morceaux de Zappa ne sont jamais vraiment achevés. Les concerts sont toujours l'occasion de nouveaux arrangements. Zappa ne joue jamais deux fois le même morceau, en fait. Par exemple, la "Black page" : sur Live in New York on trouve une première version avec solo de batterie, rajouts de percussions, puis un orchestre réduit; sur le même album, on trouve la seconde version, qui comporte une rythmique qu'on pourrait dire "disco-funk" et des arrangements beaucoup plus grandiloquents; sur Make a jazz noise here, on peut entendre la "new age version", très lente, menée par des cuivres langoureux, et qui finit par reprendre à toute allure... (On trouve deux ou trois autres versions ailleurs.) De surcroît, Zappa avait mis au point tout un langage gestuel qui lui permettait d'indiquer à n'importe quel moment un changement d'interprétation quelconque : ainsi tel geste signifiait qu'il fallait jouer en reggae, ou en hard rock, etc. Zappa pouvait donc modifier sa composition au moment même où le groupe la jouait sur scène.

Tout cela nécessitait d'avoir de bons musiciens. Et là encore, Zappa fut loin d'être en reste. En 1969, il renvoya tous ses musiciens (les Mothers of Invention d'origine) pour la raison qu'ils n'étaient pas assez bons pour jouer sa musique, qui se complexifiait toujours plus avant. Rien que la liste de ses batteurs dans les années qui suivent donnent le tournis : Aynsley Dunbar, Chester Thompson (parfois accompagné de Ralph Humphrey), Terry Bozzio, Vinnie Colaiuta, Chad Wackerman. En fait, Zappa fut au rock ce que Miles Davis fut au jazz : un formidable révélateur de talents. Et comme pour Miles Davis, chaque nouveau groupe fut un nouveau style, une nouvelle source de compositions et d'arrangements.

Et bien sûr, Zappa fut aussi un immense guitariste. Mais cela est une autre histoire...

Pour une analyse plus systématique de la musique de Zappa, voir ce site : http://www.zappa-analysis.com

[modifier] Le musicien

[modifier] Le cinéaste

[modifier] L'homme engagé

Je m'y attaque dès que j'ai un peu de temps, mais ce n'est à priori pas pour tout de suite. Chadkops 12 mai 2004 à 09:23 (CEST)

[modifier] L'humour chez Zappa

En lisant l'article, on ne ressent pas du tout à quel point l'humour peut avoir un rôle très important dans la musique de FZ. Il faudrait au moins ajouter une phrase quelque part. Les allusions d'ordre sexuel ou de provocations en général étaient aussi très importantes et n'apparaissent pas non plus dans le portrait.

[modifier] Lien externe mort

Bonjour,

Pendant plusieurs vérifications automatiques, un lien était indisponible. Merci de vérifier si il est bien indisponible et de le remplacer par une version archivée par Internet Archive si c'est le cas. Vous pouvez avoir plus d'informations sur la manière de faire ceci ici. Les erreurs rapportées sont :

Eskimbot 31 janvier 2006 à 02:58 (CET)

Négatif, ce lien n'est pas mort. Cependant le site est parfois indisponible la nuit pour des raisons de maintenance.
Maroual 21 avril 2006 à 14:06 (CEST)

[modifier] Origine de Smoke On The Water de Deep Purple

Il semble avéré, suivant plusieurs sources, que ce soit l'incendie de la scène d'un concert Zappa and the Mothers à Montreux, provoqué par le tir d'une fusée éclairante, qui insipira Deep Purple pour sa chanson Smoke On The Water.

  • Les paroles de la première strophe de la chanson en attestent:

We all came out to Montreux On the lake Geneva shoreline To make records with a mobile We didnt have much time Frank Zappa and the Mothers Were at the best place around But some stupid with a flare gun Burned the place to the ground Smoke on the water, fire in the sky

  • L'article anglais concernant la chanson de Deep Purple mentionne cet événement aussi comme ayant inspiré le groupe: [[1]]

Baruch 19 août 2006 à 08:32 (CEST)

Cela dit je ne trouve pas ça pertinent du tout d'évoquer un tel rapport entre Zappa et la chanson de Deep Purple. La vie de Zappa est chargé en histoires complexes autour de sa musique et de ses partis pris politiques, le lien avec deep purple est de la pure anecdote qui n'apportera rien à celui qui veut se documenter sur Zappa, si ce n'est la possibilité de briller dans les soirées mondaines. Et puis moi qui ne connaissait pas les paroles de la chanson, je les trouve largement assez explicites pour ne pas avoir a en rajouter. Cependant l'anecdote d'un piètre intérêt au regard de la vie de Zappa, aurait tout à fait sa place dans une entrée sur la chanson "smoke on the water". Et pis pendant qu'on y est on peut dire qu'il est allé jusqu'à se faire photographier assis sur les gogues, durant l'acte subversif de la défécation...

Neiluj 27 août 2006 à 22:16 (CEST)

Bonjour Neiluj. Le déplacement de l'anecdote vers l'article sur la chanson elle-même est admissible.

Par contre cette histoire de défécation qui revient régulièrement au sujet de Zappa n'est à mon avis pas véridique et Zappa l'a démentie à de nombreuses reprises, entre autres dans le seul livres qu'il ait co-écrit: The Zappa Real Book. Baruch 28 août 2006 à 13:27 (CEST)

Bonjour, Je ne comprends pas bien cette phrase : "le déplacement de l'anecdote...". Pourriez vous me la reformuler? Je ne saisit pas bien la question du déplacement de l'anecdote et a priori (j'attends de comprendre le sens exact), je pense qu'il ne serait pas inutile de réfléchir à la notion "d'admissibilité" Enfin Cher Spinoza, que Zappa défèque ou ne défèque pas (je m'excuse, je ne connaissais absolument pas le débat en question) m'est bigrement égal. Je n'ose d'ailleurs pas croire que le sieur Zappa ait eu le culot de s'en expliquer (il a une utilisation de l'ironie qui me surprendra toujours). La photographie en question, en tant que représentation d'un acte, est claire, explicite. Si j'ai fait cette allusion c'était parce que selon moi elle traduisait bien la pauvreté de l'anecdote en général (en termes triviaux je voulais dire, "on s'en fout"). Vous, mon cher, vous continuez dans votre voix/e, et me faites part de la profondeur des débats qui ont lieu autour de notre homme. En attendant votre réponse je vous prie d'agréer, cher interlocuteur, mes salutations les plus sincères. Neiluj 28 août 2006 à 14:55 (CEST)

Bonjour Julien. Par déplacement, j'entendais que l'anecdote trouve éventuellement sa place dans l'article sur la chanson de Deep Purple et non dans celui sur Zappa. Le problème était la suppression sans autre forme explication.

Quant à l'acte de défécation, c'est vous-même qui le mentionniez dans le message précédent. Je connais bien la photo dont vous parlez. Par contre, je ne comprends pas la suite de votre message sinon qu'en effet les anecdotes sont loin d'être ce qu'il y a de plus intéressant dans l'activité d'un/une artiste/scientifique. Je n'ai jamais soutenu le contraire. Bien à vous. Baruch 28 août 2006 à 19:19 (CEST)

Bonjour. J'interviens sur cette discussion un an après, car je viens de citer l'incendie du casino de Montreux dans la bio de Zappa. Pourquoi? Parce que cela s'est passé en décembre 1971 et que quelques jours plus tard, FZ fut sérieusement blessé par un spectateur qui se rua sur lui et le projeta dans la fosse d'orchestre du Rainbow Theatre de London, le laissant sévèrement blessé, en chaise roulante, et contraint d'en subir les conséquences quasiment pour le reste de sa vie. Voilà, décembre 1971 (Montreux + London) se devait d'être évoqué dans sa bio! Jmex60 6 août 2007 à 12:35 (CEST)
Je passais par là et en grand Zappaien (qui va avoir du pain sur la planche dans les mois à venir car il manque beaucoup de choses autour de l'aricle principal) je tiens à dire que l'incendie du Casino de Montreux n'a rien d'anecdotique. Cela fait partie de l'histoire du rock, et c'est bien pendant un de ses concerts, par un de ses fans, que c'est déclenché l'incendie. Votre rock'n'roll serviteur, Bobbie 20 avril 2008 à 20:31 (CEST)
je suis moi aussi d'avis que ce fit mérite d'être mentionné dans la bio de Zappa. je ne vois pas le problème, cette anecdote fait en effet partie de l'histoire du rock. Xic [667 ] 20 avril 2008 à 20:37 (CEST)

[modifier] Discographie

On ne pourrait bouger la discographie dans article à part, pour aérer un peu l'article ?

Bonne idée mais que fait-on de la filmographie qui est assez importante (en qualité) et qui se retrouvait orpheline dans la production de l'artiste ? --Baruch 4 février 2007 à 17:00 (CET)

C'est vrai qu'une section filmographie en plus, ça va peut-être faire lourd...

[modifier] Citations

Il serait bon de vérifier aussi les sources des citations. Cette citation attribuée à Zappa "Dans la lutte entre toi et le monde, parie sur le monde" est en fait de Kafka; on la retrouve à la page 456 du tome 4 des Oeuvres complètes de Kafka dans La Pléiade sous la forme "Dans le combat entre toi et le monde, seconde le monde". Peut être Zappa aimait-il citer ce mot. Je ne sais pas. Canapin

[modifier] Humour scatologique

J'aimerai bien citer (en note brievement) la chanson Fuck yourself (qui semblerait être une production duetiste avec Steve Vai, ce que vu le solo de guitare je pense confirmer) comme exemple de l'humour scatologique (des paroles qui décapent qui sont visiblement chantées et composées par Zappa). On me confirme bien qu'il s'agit bien du morceau pudiquement appelé "Yourself" sur l'album Flex-Able Leftovers de Steve Vai et que je peux le rajouter comme l'humour scato de Zappa ? Question aussi posée sur l'Oracle. Confucius17 20 novembre 2007 à 21:43 (CET)