Frédéric Martens
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Frédéric Martens ou Friedrich von Martens (Venise, 1806 - †Paris, 1885) était graveur et photographe.
Comme beaucoup d'artistes (graveurs, dessinateurs, peintres) de l'époque, il s'intéresse en 1840 à l'essor nouveau de la photographie, d'abord par le biais du daguerréotype, puis des premiers négatifs au collodion. Il présente à l'Exposition universelle de Londres en 1851 un dessin panoramique du mont Blanc fait à partir de quatorze épreuves photographiques. Il met au point en 1845 une chambre avec ouverture à 150 degrés pour réaliser des prises de vue panoramiques. Il livre ainsi des daguerréotypes de la Seine, pris depuis l'atelier de Lerebours place du Pont neuf, de près de 40 cm de long et d'une incroyable finesse. En 1855 il affirme avoir lui aussi découvert le procédé du collodion albuminé en même temps que Jean-Marie Taupenot.
Il marque également l'histoire de la photographie en effectuant les fameux tirages des vingt-neuf clichés choisis par Jean-Charles Langlois et Léon-Eugène Méhédin à leur retour de la guerre de Crimée. Le peintre Langlois, accompagné par le jeune photographe élève de Le Gray, avait été chargé de réunir les éléments nécessaires à un panorama sur le siège de Sébastopol en 1855. Martens est alors spécialiste des prises de vues panoramiques et photographe du cabinet de l'empereur. Ses tirages furent offerts au maréchal Pélissier, général en chef de l'armée d'Orient, et à l'empereur Napoléon III.
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[modifier] Lien externe
- Deux vues panoramiques de Martens de 1867 - Site de la BNF