Frère sommeil

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Frère sommeil est la traduction du titre allemand Schlafes Bruder.

Ces mots sont la fin du titre d'un choral de Jean-Sebastien Bach „Kömm, o Tod, du Schlafes Bruder“ (Viens à moi, Mort, toi la soeur du sommeil) extrait de la cantate „Ich will den Kreuzstab gerne tragen“ (Je porterai volontiers la Croix).

Pour comprendre le sens véritable, il faut penser qu'en allemand, la mort est du genre masculin (der Tod). Pour bien le traduire il faudrait donc dire "mort, sœur du sommeil"...


  • Roman de l'auteur autrichien Robert Schneider. Fresque de la vie dans un village reculé ou deux noms de famille dominent et où la consanguinité fait des ravages.


La trame :

C'est l'histoire de Elias Alder, un enfant vivant à Eschberg, un hameau de montagne, exceptionnellement sensible à la musique (et à tous les sons de la nature) à la laquelle il se consacre corps et âme sans jamais avoir appris le solfège. Il répare et améliore l'orgue de l'église de son village, aidé par Peter, son seul ami qui en est amoureux. Elias est aussi aimé d'Elsbeth, une fille promise à un autre garçon, mais il ne répond pas à ses avances. Jaloux, un soir de Noël, Peter incendie le village et tous sauf Elias, ses parents et Peter fuient à Feldberg, la ville proche. Un jour, un inspecteur des orgues vient dans le hameau et découvre l'orgue et les qualités de Elias. Il l'emmène à Feldberg pour le faire jouer dans la cathédrale où il étonne par une improvisation sur un choral de J.-S. Bach (voir plus haut). Il retourne avec Peter à Eschberg où il meurt d'une intoxication due à l'ingestion de Belladone qu'il se prépare pour ne plus dormir (dans le film on le voit écraser sur une pierre un amanite tue-mouches...).

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Cinéma allemand

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