Discuter:Forum romain

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Déplacé d'un article-doublon, non wikifié, au style à corriger pour wikipédia (imaginez-vous... que tout le monde connaît...) et répétant à la lettre prêt d'autres articles de l'utilisateur IP. Pour qui veut trier et consolider l'ébauche existante. sebjd 4 mar 2005 à 19:10 (CET)

LE FORUM ROMAIN LA CURIE FORA ROMAE ET CURIA


Imaginez-vous… sous le règne d’Aurélien, en 245 après Jésus Christ. Nous sommes en 498 Ab Urbe Condita, et l’Empire Romain déjà vacillant, connaît néanmoins son expansion maximale, et sa prospérité est comparable à celle de l’Olympe. Du haut de l’Arx, la statue rougeoyante de Jupiter brille de milles feux, et de son regard dominateur contemple les mortels se presser sur la Rampe. C’est ici, sur les hauteurs du Capitole, que la visite commence.

En descendant cette fameuse Rampe, on peut déjà distinguer de loin les trois Basiliques Emilienne, Julienne et de Maxence puis le Temple de Vénus et de Rome. Une vaste place emplie de monde, ouverte, fait le lien entre les différents bâtiments. Voici l’Histoire du Forum de Rome, de ce qui fut le centre du monde durant mille ans, du cœur de l’Empire.


I. Les origines

Au commencement fut Rome et Romulus, comme le dit la légende que tout le monde connaît. Entre le Capitole et le Palatin, près de la Vélia, s’étendait jadis une petite plaine marécageuse bordant le Tibre. Sous l’influence des Etrusques, Rome creusa la Cloaca Maxima qui permit d’assécher les marais. Que faire de cette minuscule vallée ? Dans la campagne romaine, le Palatin était dominé par les premiers Latins de la Cité. Les historiens pensent aussi qu’un second village de bergers se situait non loin derrière le Capitole. Et comme toute cité antique, Rome, naissante, se devait de posséder une place politico-économique ; son emplacement exceptionnel, entre les deux collines mythiques, fit de cet endroit le Forum Romain.

Avant tout, l’endroit servit de nécropole, qui fut abandonné après le premier revêtement de terre battue sur le site. Etymologiquement, le Forum signifie l’enclos, la tombe. Aussi bien pour les bœufs que pour les morts. On éleva dans la cité les premiers temples à Jupiter tout puissant.

Le Forum devint ensuite le cœur de la Ville. Mariages, jeux, combat de gladiateur, funérailles ; ce fut le centre vivant de la cité.

II. La visite 1. La république

Mais revenons à notre visite et partons pour la république. Nous sommes donc en 60 avant J.C., Jules César n’a pas encore entamé ses grands travaux de restructuration et la république agonise déjà sous les guerres civiles. Nous descendons toujours la Rampe. La Rampe est une montée particulièrement abrupte qui permet une rapide ascension sur les flancs du Palatin. Elle arrive ensuite entre le temple de Castor et Pollux, et la Maison des Vestales. Nous nous retrouvons donc sur la Via Sacra. A notre gauche, elle traverse le Forum pour monter le Capitole et se terminer devant le sanctuaire de Jupiter. A note droite, la voilà qui se perd dans la ville pour se diviser encore.



Le Temple de Castor et Pollux

Ce temple fut plus qu’un temple. On pense qu’il existait déjà au Ve siècle avant J.C., un édifice avait été bâtit en l’honneur des Dioscures, pour commémorer la victoire du Lac Régille contre les Latins en -499. La légende raconte que les deux héros seraient venus aider les troupes romaines sous la forme de cavaliers intrépides. L’introduction du culte de Castor et de Pollux s’est évidemment faite par le biais des grecs présents en Italie. Mais l’amour que le Romains avaient pour les chevaux vient des Etrusques. Ce dernier a beaucoup aidé à l’adoption des Dioscures, qui sont très liés aux chevaux. Le bâtiment du Temple de Castor et Pollux est d’abord une vaste pièce entourée de plusieurs colonnes corinthiennes massives. Mais il s’agit aussi du symbole du succès militaire romain, et d’un centre économique. Le Bureau des poids et des mesures était abrité par le sanctuaire, et les banquiers occupaient les locaux aménagés autour du temple. L’espace sacré comprenait aussi la fontaine de l’ancienne source de Juturne. Les habitants de la cité s’y désaltérèrent jusqu’en -312, date de la construction du premier aqueduc.

La maison des Vestales

La maison des vestales est consacrée à la déesse Vesta, mère du foyer. Son feu sacré devait sans cesse être entretenu par six prêtresses vierges. Il s’agit là du seul sacerdoce féminin de Rome. Il n’acceptait que des jeunes filles de 6 à 10 ans, qui faisaient alors le vœu de chasteté. Durant 30 années elles occupaient une place de choix dans la société. Une vestale pouvait assister aux jeux, avoir un licteur, conduire un char, et échappait à l’autorité patriarcale, ainsi elle pouvait devenir propriétaire à l’extérieur de la cité. Seul la violation du vœu de chasteté était sévèrement punie. La vestale serait enterrée vivante et le malheureux amant serait fouetté à mort.

La Régia

Avec la maison des vestales laissée à notre droite, nous découvrons une nouvelle construction qui forme avec la précédente un complexe important du sacré romain. La Régia est avec le temple de saturne l’un des plus anciens monuments du Forum. Malgré les siècles et ses reconstructions, la Régia a conservé à la fin de la république son plan original. Il s’agit là d’une partie du palais royal d’après Numa. Puis durant la république, ce fut la Maison du Grand Pontife, le descendant religieux des rois. On y conservait les Armes de Mars, qui, dit on, sont tombées du ciel ! On a fait 11 copies pour éviter les vols. Durant un temps le Grand Pontife avait élu domicile dans le temple de Vesta, mais cela causa… quelques problèmes religieux…


Après ces illustres monuments visités, nous voici à présent sur la Via Sacra, dos à la Régia. Au loin on distingue les Rostres, à côté de la Curie. Et nous nous trouvons entre les boutiques du Forum. A droite, la basilique Aemilia avec ses nouvelles boutiques, à Gauche, les anciennes boutiques derrière lesquelles est édifiée la basilique Sempronia. Le Forum est évidemment un endroit particulièrement visité et est un centre économique. C’est aussi un centre commercial -à prendre au pied de la lettre, sans anachronisme, en oubliant les nôtres. Très tôt il y eu des marchés, et c’est seulement la construction de boutiques qui fixa un périmètre de vente.

La basilique Aemilia

La basilique émilienne fut la première basilique de Rome, commandée et financée par le censeur M. Aemilius Lepidus et M. Fulvius Nobilor en -179. On l’édifia d’abord pour protéger les passants et offrir un abris aux activité du Forum, évitant ainsi la pluie et le soleil. On y fit faire aussi de nouvelles boutiques, avec un terrasse pour assister aux combats de gladiateurs se déroulant sur la place. Mais bientôt ce fut aussi l’espace consacré au tribunal et à la justice. Puis des changeurs et des banquier, encore, vinrent s’installer en cet endroit propice aux affaires. Ce grand monument eut d’abord trois nefs, puis quatre. Plus tard, Auguste, dressera devant la basilique le Porticus Gai et Luci, une colonnade dorique à arcade, qui cacha les boutiques aux yeux des passants de la Via Sacra, mais remit la vieille basilique au goût du jour. Trois autres basiliques furent édifiées dans Rome durant la république, mais aucune ne subsistèrent pendant l’Empire. Ce furent les Basiliques Sempronia, Porcia et Opimia.

Face à la basilique émilienne se dressait un petit temple rond, dit de Venus Cloacina. Ce petit édifice se trouvait juste au-dessus de la Cloaca Maxima, l’égout principal de Rome, construit par les Etrusques, et qui permit l’assèchement des marais. Venus Cloacina est donc la divinité réunissant Vénus, l’amour ardent ou chaste, et Cloacina, la purification.

Enfin, nous atteignons l’Ouest du Forum et le Vicus Jugarius. Nous sommes entre le Temple de la Concorde et le Temple de Saturne. Là, au centre de la place, on distingue les Rostres, la tribune aux harangues. Derrière de trouvent la Prison du Tullianum, et à cheval sur le capitole et le Forum, le Tabularium.

Le Temple de la Concorde

Dans la prime enfance de la Ville, il faut rappeler un fait important et légendaire qui marqua pour toujours la société romaine.

Peu après la fondation, Rome, dirigée alors par Romulus, n’était peuplée que de quelques familles paysannes cultivant les terres alentours et vivant dans la rusticité, la simplicité et la bravoure. Seulement déjà la ville sous-peuplée se mourrait. Alors Romulus consacra un bois, le Bois du Pardon. Tous les criminels de la péninsule italique se précipitèrent dans la petite forêt, et tous leurs méfaits leur furent pardonnés. La suite fut qu’il manquait beaucoup de femmes à Rome, et vint l’enlèvement des sabines. Mais c’est une autre histoire… Rome eut donc deux classes sociales : les Plébéiens, descendants des légendaires malfaiteurs, et les Patriciens, « honnêtes » paysans.

Alors, il y eut longtemps après ce qu’on appelle un problème de société. Durant la royauté, les Patriciens acquirent plus de pouvoirs que les Plébéiens, qui restèrent « demi-citoyens ». Ce fut le début de la discorde. Les travailleurs plébéiens firent session et se réfugièrent sur les pans du Capitole. Les Patriciens anoblis continuèrent de cultiver la terre, mais se rendirent vite compte du manque d’ouvrier dans la cité. Ainsi accordèrent-ils aux « grévistes » plus de pouvoir politique et la citoyenneté complète.

Tout cela pour en venir à l’un des plus anciens bâtiments du Forum : le Temple de la Concorde, commémore la paix retrouvée entre Patriciens et Plébéiens. Plus tard, en l’an 10, Tibère le transforma en un véritable musée réunissant plusieurs œuvres grecques. On détruisit la basilique Opimienne et on édifia un plus grand temple.

Le Temple de Saturne

Il fut probablement construit aux débuts de la République, puis Munantius Plancus le rebâtit pour accueillir le Trésor d’état. Le culte de saturne est identifié à celui du Kronos grec, mais un paganisme rural lui a été plus fortement attribué que les autres divinités du Panthéon. Il est représenté la tête couverte par un pan de sa toge, une faucille dans la main gauche, prêt à commettre l’acte impie de castrer son père Ouranos… On le célébrait le 17 décembre, lors des saturnales, une fête qui durait une ou deux semaines et qui encourageait le retour du Soleil invaincu, le solstice. Rassurés, le Romains remerciaient le dieu du temps et s’offraient des cadeaux, les esclaves n’obéissaient plus aux maîtres et on banquetait. Dans le Temple, on détachait les pieds de la statue. Saturne était aussi le dieu du bien-être et de la prospérité. C’est sans doute pour cela que son sanctuaire abrite le Trésor de la ville.

La prison du Tullianum

C’est la plus ancienne et plus sinistre prison de Rome. Elle comprend une salle basse enterrée à douze pieds sous terre, et une salle d’exécution et de garde. Vercingétorix et les complices de Catilina y furent détenus et étranglés.

--82.121.3.151 4 mar 2005 à 19:06 (CET) Joano del Brio - texte inachevé -

[modifier] forum boarium

pourra-t-on penser à incliure le forum boarium dans la liste, c'est un des plus anciens; Ursus 23 novembre 2005 à 09:07 (CET)