Discuter:Flic

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Flic

Terme d'argot pour désigner un agent de Police et par extention tout membres des services de La Police et assimilés. Ce terme est également utilisé pour désigner les gendarmes, même si ils sont des militaires et non des policiers.


[modifier] Ethymologie

Le mot flic est relativement récent. L'éthymologie de ce mot est très incertaine, mais pour cette raison trés intéressante:

Les premières citations de "fligue" ou flique" sont de la première moitié du XIXe siècle. C'est à cette époque en mars 1829 qu'apparaissent les premiers services de Police en uniforme de drap bleu et boutons dorés aux armes de la ville de Paris. Debelleyme a réorganisé à Paris la police municipale et créé - pour la première fois en europe - un corps de sergents de ville armé d'une canne à pommeau blanche. Ce premier corps était composé de 48 sergents payés 100 francs par mois et était entre autre affecté à la surveillance des filles publiques qui virent parrallèlement l'impot de trois francs qui les frappaient à l'époque supprimé.

Jusqu'alors la Police faisait appel à des "mouchards" qui étaient en civils. On peut supposer que l'argot, langue à la particularité de s'adapter très vite, surnomma rapidement ces anciens mouchards armés d'une canne de "mouches à dard" - il est à noter, qu'à cette époque tout les insectes étaient appelés par simplification "mouche", même les abeilles qui étaient des "mouches à miel".

On trouve dans le "Nouveau dictionnaire national - Bescherelle Aîné - en quatre volumes - 1887" le terme "fligue à dard" s. m. Arg. Sergent de ville, agent de police qui porte une épée.; et une ligne plus loin "flique" s. m. Arg. Commissaire de police. Mais aucune trace de ces deux mots dans le Littré de 1873.

Pour faire la liaison entre "mouchard" / "mouche à dard" et le "fligue à dard" ou le "flique", il faut d'abord essayer de comprendre le systeme rapide* de formation des mots argotiques par "synonyme", par "analogie de sens" et par "analogie de son (homonymie totale ou partielle)". Exemple de formation d'un mot par analogie de son: "police" qui devient "poulet".

  • l'argot est tout d'abord une langue codée pour ne pas être compris de ceux qui ne font pas partie du cercle des initiés. Cette langue doit sans cesse évoluer pour rester incompréhensible.

Le ou les maillons manquants entre "mouchard" et "flique" se trouve certainement dans la définition des mots suivants également tirés du Bescherelle de 1887: - dardant. s. m. Arg. L'amour personnifié. Cupidon. - darder ... par analogie lancer un regard vif, animé, perçant, pénétrant. Darder les yeux. Darder un regard sur quelqu'un. - flêche. s. f. (ét. moy. haut allem., flitsch même signif.) ... Charc. Flêche de lard. Ce qu'on a levé d'un cochon, depuis l'épaule jusqu'à la cuisse. Acheter une flêche de lard. - flêcher couvrir une femelle; se dit du bélier. - fligue à dard. s. m. Arg. Sergent de ville, agent de police qui porte une épée. - flique. s. m. Arg. Commissaire de police.


  • Lien entre "flêche de lard" et "flique":

"Fliche, quartier de porc salé, morceau de lard, lmâ. fliches, flichia. Fliche nous est resté sous la forme flêche, dans l'expression flêche de lard, et Roquefort dit que ce morceau enlevé sur l'un des côtés d'un cochon, a été appelé ainsi à cause de sa longueur qui le fait ressembler à un trait, à une flêche. Cette étymologie ne serait pas tellement ridicule qu'on a bien voulu le dire ; car nous voyons haste signifier aussi une pièce de chair (R.d.l.V. p. 300. 1) Toutefois l'origine du mot fliche est autre, il dérive de l'ahal.* flicci, perna (Haupt, Zeitschr. f. D. A. p.197 1re col.); anglo saxon flicce, anglais flitch, islandais flycke, flêche ; suéd. flåsk, un demi cochon. Tous ces mots affiliés à fleck, flick, morceau, pièce. V. Schwenk D. W. fleisch" [Glossaire éthimologique par G.F. Burguy / Grammaire de la langue d'oïl ou grammaire des dialectes français au XIIe et XIIIe siècles. Tome III - 1870]Glossaire éthimologique par G.F. Burguy / Grammaire de la langue d'oïl ou grammaire des dialectes français au XIIe et XIIIe siècles. Tome III - 1870]

  • Lien entre "mouche" et "flêche"

"Mosche, mousche, mouske, mousque, mouche ; de la moschet, mousket, mouské, ... ; moschete, mouschete, mouskete, lmâ muscheta, espèce de trait lancé par les machines de guerre ; espèce d'arbalète ; notre mousquet. G. Guiart II, 333 emploie mouche dans le même sens que moschete. A mosche se rapporte encore notre moucheter. Guyet avait déjà pensé à la dérivation indiqué ici, Ménage l'adopta puis la rejeta à tort." par G.F. Burguy / Grammaire de la langue d'oïl ou grammaire des dialectes français au XIIe [Glossaire éthimologique par G.F. Burguy / Grammaire de la langue d'oïl ou grammaire des dialectes français au XIIe et XIIIe siècles. Tome III - 1870]Glossaire éthimologique par G.F. Burguy / Grammaire de la langue d'oïl ou grammaire des dialectes français au XIIe et XIIIe siècles. Tome III 1870]REDIRECT Policier

[modifier] Argot

Le mot flic s'est lui même transfomé en "Keuf" suite à la mode du verlant (Keu-Fli > Keuf)


Pour mieux comprendre le passage de "mouchard" à "flique" puis à "flic", il faut aussi savoir que l'on retrouve également en argot des mots yiddisch comme klebs (devenu plus tard "clebard") pour un chien.

Or l'argot yiddisch se servait souvent de terme d'origine allemande et en Allemand la mouche se dit "Fliege" à prononcer "fligueu" ou "fligué".

[modifier] Svenska språket

Jag har sett till att "fläsk" blivit rättstavat i artikeln.