Flamme de la Liberté
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La Flamme de la Liberté est un monument parisien situé au croisement de l'avenue de New York et de la place de l'Alma dans le 8e arrondissement, en surplomb de l'entrée aval du tunnel du pont de l'Alma, et qui représente une flamme en cuivre doré, reproduction en vraie grandeur de la torche tenue par la Statue de la Liberté à l'entrée du port de New York.
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[modifier] Origine
La Flamme de la Liberté a été offerte à la France par les États-Unis en 1989, en remerciement de la restauration de la Statue de la Liberté par les Métalliers Champenois trois ans plus tôt, et en symbole de l'amitié unissant les deux pays, comme l'était déjà la Statue de la Liberté elle-même, offerte par la France aux États-Unis.
La Flamme de la Liberté fut construite grâce aux 400 000 dollars que rassembla une souscription lancée en 1987 par le New York Herald Tribune, dont la rédaction se situe à Paris, pour célébrer le centenaire de sa création. Le monument a été inauguré le 10 mai 1989 par Jacques Chirac, alors maire de Paris.
Sur le socle, une plaque commémorative rappelle cette histoire :
« Flamme de la Liberté. Réplique exacte de la flamme de la Statue de la Liberté offerte au peuple français par des donateurs du monde entier en symbole de l'amitié franco-américaine. À l'occasion du centenaire de l'International Herald Tribune. Paris 1887-1987. »
[modifier] Suite à l'accident de la princesse Diana
Quelque peu oublié, il a bénéficié d'un regain d'intérêt en 1997 suite à la mort de Lady Diana, princesse de Galles, victime d'un accident dans le tunnel du Pont de l'Alma, situé en-dessous de la Flamme de la Liberté. Le matin de l'annonce de la mort de Lady Di, le 31 août, le monument a été recouvert de fleurs par des anonymes, et depuis lors, des admirateurs et des touristes viennent s'y recueillir, déposer des gerbes, écrire des graffiti ou prendre des photos souvenirs, détournant la flamme de sa fonction initiale et la transformant spontanément en un monument à la mémoire de Diana.
Le monument officiel commémorant le décès de la princesse est, en fait, dans un jardin du quartier du Marais.
La place de l'Alma, où est érigée la Flamme de la Liberté, devait être renommée « place Maria-Callas » quelques jours après l'accident qui a coûté la vie à la princesse de Galles, mais la tragédie a conduit les autorités à renoncer à ce projet.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
[modifier] Bibliographie
- Guy Lesoeurs, Diana du Pont de l'Alma, les pélerins de la flamme, éd. Téraèdre, coll. « L'anthropologie au coin de la rue », Paris, 2005, 126 p. (ISBN 2912868246)