Discuter:Féminisation

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La version actuelle de l'article, plutôt que de décrire en quoi consiste la féminisation, tend à omettre le contexte et la logique qui la motive.

D'une part, je remarque des traces partisanes : "certains et certaines", est une expression qu'adoptera un-e adepte de la féminisation.

Non, je pense que ça peut être interprété au contraire comme l’affirmation que les femmes n’ont pas le monopole du féminisme et de la lutte contre le sexisme. On pourrait même mettre «certains (et pas seulement certaines)» ou «certaines, mais aussi certains». Cestlogique 30 mai 2006 à 19:34 (CEST)

D'autre part, plus grossièrement, je constate que près de 3/4 de l'article sert à réfuter la pertinence de la féminisation. Seules les 3 premières lignes de la "Problématique" expliquent ce dont il s'agit. Autant les oppositions à la féminisation peuvent être expliquées et intégrées à l'article, autant elles ne devraient pas occulter ce qu'est la féminisation et casser d'emblée la logique dans laquelle elle s'inscrit.

Dans l'état actuel, cet article devrait être réécrit. Je ne suis pas un Wikipédien hardis, donc j'ignore s'il y a plus habile à faire que de poster ça ici, mais je suggère que pour de futures contributions nous tenions compte de ces versions :

http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=F%C3%A9minisation&oldid=2452786 http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=F%C3%A9minisation&oldid=4140944 http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=F%C3%A9minisation&oldid=5077717

Le problème de ces versions, est qu'essentiellement elles constituent l'exposé d'un point de vue -- par ailleurs grammaticalement incorrect. Or la "règle" est que WP énonce les faits tels qu'ils sont normalement acceptés (ce n'est pas sont rôle de militer pour telle ou telle cause, quelle que soit la sympathie qu'on puisse ressentir). La féminisation est une orthographe « militante » qui va à l'encontre de l'usage établi. C'est ce que dit l'article en substance.
En plus, ce que dit l'article est vrai : la règle n'a jamais été « le masculin l'emporte » (qui est un moyen mnémotechnique) mais bien « pour marquer la neutralité, on utilisera le genre non marqué », le masculin faisant office de neutre en français...CyrilleDunant 8 juin 2006 à 08:04 (CEST)


[modifier] des usages typo

Je ne me prononce pas sur le fond, je vais juste ajouter un usage typo validé en Suisse romande. Mais pour ce qui est du primat du masculin, qui fait effectivement office de neutre en français, rappelons que les arguments de Vaugelas ou John Kirkby frôlaient fort le sexisme. jtombeur (d) 10 décembre 2007 à 16:40 (CET)

[modifier] Français, Françaises...

Certaines formules sont d'abord une expression "rhétorique" du langage mais la féminisation devrait être épisodique parmi les événements modernes. Elle est un contresens de la langue française. On voit ici la méconnaissance de la langue latine. Il y a en effet des terminaisons récurrentes pour les personnes de sexe féminin (en "a", par exemple), mais les Latins ignoraient sans aucun doute la sexualisation et rapportaient sans complexe ce type de déclinaison à des objets! D'ailleurs le neutre pluriel n'était-il pas similaire à la déclinaison dite féminine. Ces terminaisons étaient ainsi nommées par simple analogie.

On constate que la féminisation est un artifice de mauvaise foi. Faire apparaître l'accord au féminin correspondant entre parenthèse à un adjectif ou participe à chaque fois que le cas pourrait se présenter est ridicule et contraire à l'effet désiré. Les plus à plaindre seraient d'ailleurs les "hommes" qui se sont trouvés englobés sans distinction dans la masse, puisque la racine "homo" ne leur appartient pas et désigne aussi bien un humain qu'un "vir" qui sans doute trop bref n'est jamais passé dans la langue moderne.

J'aurais plus volontiers admis que les "féministes" réclament la suppression des désinences féminines pour davantage "d'uniformité" et que tous se retrouvent sans distinction dans le neutre, comme les 'hommes'. Il semble que le genre neutre qui est linguistisquement de même forme que le 'masculin' (le français a perdu les désinences latines et on n'y peut rien !) ne soit plus appris à l'école. On ne peut qu'admirer la langue anglaise qui a définitivement résolu le problème puisque le féminin ne se traduit que par "she" et "her", quelques rares mots en "ess" et le suffixe "woman".

Certaines femmes d'ailleurs l'ont très bien pressenti: elles exigent d'être désignées comme un ministre, un avocat, etc. Où trouver plus d'égalité dans une fonction ? Non, les autres s'obstinent à demander davantage et faire souligner leur ascension sociale: je suis une femmme et cela se saura... C'est petit.