Félix de Mérode

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Félix de Mérode
Félix de Mérode

Le comte Félix de Mérode, né à Maastricht le 13 avril 1791, mort à Bruxelles le 7 février 1857, était un homme politique belge, frère de Frédéric de Mérode.

Il vit à Paris sous le Premier Empire, où il est élève (1808-1810) à la Maison d'éducation de la rue Notre-Dame-des-Champs (futur Collège Stanislas), fondée par l'abbé Liautard.[1] L'un des meneurs de la révolution belge de 1830 et de l'indépendance de la Belgique, il est membre du gouvernement provisoire belge de 1830, puis du Congrès national. Il refuse de se porter candidat au trône de Belgique, faute d'être prince. Après l'élection de Louis d'Orléans le 3 juillet 1831, il fait partie de la délégation de députés envoyés à Paris proposer la couronne au jeune prince. Proche du roi Léopold Ier, il est nommé ministre d'État en 1831, mais démissionne en 1839 pour ne pas signer le Traité de Londres, qui entraîne la cession par la Belgique d'une partie du Luxembourg et du Limbourg.

Il épouse en 1809 Rosalie de Gramont, fille du marquis de Gramont et de Mlle de Noailles, belle-sœur du marquis de La Fayette. Ils ont pour enfants :

Aujourd'hui, ses descendants vivent à Rixensart, un petit village du Brabant wallon.