Eugène Scribe

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Eugène Scribe
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Augustin Eugène Scribe est un auteur dramatique français né à Paris le 24 décembre 1791 et mort à Paris le 20 février 1861, inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 35).

[modifier] Biographie

Fils d'un marchand de soieries, Eugène Scribe suivit des études secondaires au collège Sainte-Barbe avant de faire son droit. Passionné de théâtre, il avait à peine dix-huit ans qu'il composait déjà, avec ses amis Casimir Delavigne, Henri Dupin, Charles-Gaspard Delestre-Poirson, des pièces de théâtre qui passèrent inaperçues : Les Dervis (1811), L'Auberge ou les Brigands sans le savoir (1812), Thibault, comte de Champagne (1813), Le Bachelier de Salamanque, La Pompe funèbre (1815). En 1815, une comédie intitulée Une nuit de la garde nationale, écrite en collaboration avec Delestre-Poirson, eut enfin du succès et lança une carrière dramatique qui coïncida avec la Restauration.

Dès lors ce fut pour Scribe une longue suite de succès. Grâce à de nombreux collaborateurs dont son neveu Jean-François Bayard, Scribe, qui fut l'un des auteurs français les plus prolifiques et l'un des librettistes les plus féconds, composa près de cinq cents pièces : comédies, vaudevilles, drames, livrets d'opéra. Il publia également des romans, qui n'eurent pas eu autant de succès que ses ouvrages dramatiques.

Il fut élu à l'Académie française le 27 novembre 1834.

Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris.

[modifier] Œuvre

Scribe a inventé un type de pièce de théâtre qui a su conquérir le public par une construction dramatique sans faille. Dans ses comédies et ses vaudevilles, il part généralement d'un incident de peu d'importance apparente qui produit des conséquences considérables à travers une suite d'enchaînements d'une logique impeccable.

Seul ou avec d'autres auteurs, il a écrit de nombreux livrets d'opéra et d'opéras comiques, parmi les plus célèbres: La Muette de Portici d'Auber (1828), La Juive de Halévy (1835), Les Huguenots de Meyerbeer (1836), La Favorite de Donizetti (1840), Le Prophète de Meyerbeer (1849), Les Vêpres siciliennes de Verdi (1855).

[modifier] Liens externes

Ses œuvres librement lisibles ici.


Précédé par
Antoine-Vincent Arnault
Fauteuil 13 de l’Académie française
1834-1861
Suivi par
Octave Feuillet