Et mourir de plaisir (film, 1960)
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Et mourir de plaisir (Il Sangue e la rosa) est un film franco-italien réalisé par Roger Vadim et sorti en 1960
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[modifier] Synopsis
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Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
La belle Carmilla et son cousin Leopoldo Karnstein, derniers descendants d’une lignée de réputation maudite (suspectée de vampirisme), habitent une riche demeure de la campagne romaine. La venue de Georgia, la fiancée de Leopoldo, provoque un comportement singulier chez Carmilla. Elle paraît s’identifier chaque jour d’avantage à son ancêtre Millarca. Elle est la copie conforme du portrait qui trône à la place d’honneur de la résidence. Lors de la soirée costumée donnée en l’honneur des fiançailles et à la surprise générale, Carmilla apparaît dans la même robe blanche que porte Millarca sur le tableau. La tombe de celle-ci est d’ailleurs la seule à avoir échappé à la profanation perpétrée autrefois par les villageois : la dépouille de Millarca n’a pas eu le cœur transpercé d'un pieu comme le reste de ses ancêtres…
[modifier] Commentaire
Transposée de nos jours dans la splendide campagne romaine, cette adaptation de la nouvelle de Le Fanu en a gardé toute sa langueur et son faste gothique. Il ne faut pas s’attendre à être pris de terreur mais se laisser aller au rythme d’une narration lente et onirique accompagnée par l’envoûtante et majestueuse musique de Jean Prodomidès et richement illustrée par la photo flamboyante de Claude Renoir. Ce dernier a effectué un travail original en incrustant de rouge sang les cauchemars noirs et blancs vampiriques. Aucune séquence gore dans ce film mais des rapprochements troubles que certains ont voulu voir comme un traitement érotique par Vadim alors qu’il a retranscrit, dans son style, la prédilection de Carmilla-Millarca pour des proies féminines. Resteront gravées les images de ces roses rouges qui se fanent tour à tour entre les mains des belles et langoureuses Carmilla (Annette Vadim) et Georgia (Elsa Martinelli) ou bien encore leurs apparitions depuis des flaques d’eau plombées ou dans les chambres hantées de leurs cauchemars. En tous les cas, une belle et rare incursion du cinéma français dans un univers jusqu’alors vampirisé par les anglo-saxons…
[modifier] Fiche technique
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[modifier] Distribution
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