Eryx (arme)

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Eryx
Mission Missile antichar
Constructeur MBDA
Mise en service
Retrait Toujours en service
Investissement
Coût unitaire
Nombre construit Plus de 50 000
Propulsion
Motorisation
Nombre 1
Type Fusée
Puissance unitaire
Carburant Carburant solide
Dimensions
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Envergure m
Longueur 0,905 m
Diamètre 0,136 m
Masse 13 kg
Performances
Vitesse maximale 1 080 km/h
Plafond m
Portée 0,6 km
Portée Nm
Facteur de charge
Avionique
Guidage Filoguidage
Charge militaire
Charge militaire
Type
Fusée
Utilisateurs
Pays Brésil, Canada, France, Malaisie, Norvège, Turquie, Conseil de coopération du Golfe
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L'Eryx est un missile français d'auto-défense antichar construit par MBDA.

Il tire son nom du serpent des sables du désert réputé pour son agilité.

Sommaire

[modifier] Conception

Il a été conçu pour fournir à l'infanterie une arme d'une portée de 600 m efficace face aux nouveaux types de blindage. Le cahier des charges était ambitieux, il stipulait que le système devait être le plus simple et le plus compact possible tout en pouvant pénétrer tout les blindages en service dans les années 2000. De plus il devait avoir une grande précision, pouvoir être tiré depuis un endroit clos, peser moins de 12 kg et avoir un coût unitaire faible.

La production en série commença en 1991 et en 2000 plus de 50 000 missiles et 3 500 postes de tir ont été construit.

En 1989, un accord fut conclu entre la France et le Canada afin de produire l'Eryx en coopération.

La Turquie exprima son intention de se doter du système Eryx pour un contrat de 450 million de $ US à condition de pouvoir en produire une partie localement. Les négociations furent interrompue par des troubles

Un modèle similaire nommé Bumble-Bee, est en service en Serbie et au Monténégro, il semble que se soit une copie non autorisée produite par l'Institut technique militaire de l'armée de Serbie-Montenegro.

[modifier] Description

Le système Eryx consiste en un missile d'un diamètre de 136 mm conditionné dans un tube dans lequel il est transporté et stocké en attendant d'être utilisé, et d'un poste de tir regroupant les systèmes de mise à feu, de détection et de mesure. Le missile peut être mis en place et paré à faire feu en 5 secondes. Durant le vol du missile (4,2 secondes pour 600 m), le tireur doit seulement garder le viseur sur la cible. Le missile emporte une balise infrarouge qui est capté par le poste de tir qui calcule la dérive et envois les correction au missile via un fil qui se déroule derrière le missile.

Il est rendu spécialement agile par une application immédiate des forces de commande de trajectoire au plus près du centre de gravité, ce qui lui permet de réagir beaucoup plus rapidement que lorsque les forces de gouvernes s'appliquent aux extrémités avant ou arrières de la structure.

Celle-ci permet au missile Eryx de contrer très tôt après le tir les perturbations du tube de lancement. La vitesse de sortie de ce tube est assez faible pour permettre le tir depuis une enceinte close à travers une fenêtre par exemple, et par conséquent avec discrétion et de faibles perturbations latérales sur la trajectoire initiale. Au lancement la vitesse du missile est de 18 m/s peu après l'accélération du moteur propulse le missile à 300 m/s.

Le missile est en autorotation et n'utilise pour son pilotage qu'une seule gouverne de jet, ce qui rend sa construction économique. Il peut être tiré de l'épaule ou depuis un trépied.

Son système de traitement des brouilleurs infra-rouges et la puissance de sa charge explosive assurent en dernier recours la défense du fantassin isolé contre les blindés à courte portée.

La dernière version du Eryx possède une charge militaire en tandem lui permettant de traverser 900 mm de blindage ou 2,5 m de béton.

Un imageur thermique MIRABEL peut être montée sur le poste de tir afin de permettre son utilisation de nuit ou en cas de mauvaise visibilité. Le système MIRABEL est développé par un consortium entre Thales (ex-Thomson-CSF Optronique) et Allied Signal Aerospace Canada, il pèse 3,4 kg.

[modifier] Utilisateurs

[modifier] Voir aussi

[modifier] Sources

  • Jane's Handbook

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes