Egmont (Beethoven)

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Le sacrifice héroïque du comte d'Egmont inspira à Beethoven une de ses plus brillantes ouvertures.
Le sacrifice héroïque du comte d'Egmont inspira à Beethoven une de ses plus brillantes ouvertures.

Egmont, opus 84, est une musique de scène en une ouverture et neuf parties pour soprano, récitant et grand orchestre composée par Ludwig van Beethoven entre octobre 1809 et juin 1810, destinée à la pièce éponyme de Goethe. L'histoire et l'héroïsme du comte d'Egmont fournirent à Beethoven l'occasion d'exprimer au passage ses propres préoccupations politiques, et d'exalter le sacrifice de l'homme condamné à mort pour s'être dressé contre l'oppresseur.

La musique fut accueillie par des critiques élogieuses, notamment d'E.T.A. Hoffmann, quant à sa poésie et sa réussite à s'associer à la pièce, et Goethe lui-même déclara que Beethoven s'était prêté à ses intentions avec « un génie remarquable ».

L'ouverture, devenue la plus célèbre du compositeur avec celle de Coriolan, puissante et expressive, est une des dernières œuvres de la période héroïque de Beethoven, dans la lignée de la Cinquième Symphonie achevée deux ans plus tôt. Elle fut composée après les neuf autres pièces de la musique de scène, parmi lesquelles le lied Die Trommel gerühret et la mort de Klärchen :

  1. Ouverture: Sostenuto, ma non troppo - Allegro
  2. Lied: "Die Trommel gerühret"
  3. Entracte: Andante
  4. Entracte: Larghetto
  5. Lied: "Freudvoll und Leidvoll"
  6. Entracte: Allegro - Marcia
  7. Entracte: Poco sostenuto e risoluto
  8. Mort de Klärchen
  9. Melodram: "Süßer Schlaf"
  10. Siegessymphonie (symphonie de victoire): Allegro con brio

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