Edmond Dubrunfaut

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Edmond Dubrunfaut, né à Denain (France) le 21 avril 1920 et décédé à Furnes (Belgique) le 13 juillet 2007[1] est un peintre et un tapissier belge.

Sa famille, à la recherche de travail, s’installe à Calonne quand il a deux ans, un village de carriers et de cimentiers dans le Tournaisis. Sa mère décède alors qu’il n’a que quatre ans.

À l’âge de 15 ans, Dubrunfaut, qui a bénéficié de l’appui de sa tante auprès de son père, entre à l’Académie des Beaux-Arts de Tournai où il suit le cours de peinture en bâtiment. Dubrunfaut abandonne rapidement cette section pour les cours de dessin de Jean Leroy et de peinture de Léonce Pion.

En 1937, Dubrunfaut se rend à Paris où il visite l’Exposition universelle. Il y découvre le travail de nombreux artistes (Raoul Dufy, Fernand Léger, Le Corbusier, Pablo Picasso, les tapisseries de Strebelle, de Wynants, de Jespers et les céramiques de Charles Counaye) qui le persuade que l’art monumental et la tapisserie ont un avenir.

Entre 1940 et 1943, il suit le cours de peinture monumentale de Charles Counaye à l'École nationale supérieure d'Architecture et des Arts décoratifs de la Cambre. À la fin de l’année 1942, il fonde à Tournai un atelier de tissage, l’atelier Leroy. À la Libération, en 1945, il crée un deuxième atelier, l’atelier Taquet. Trois ans plus tard, il publie Le manifeste pour l’art mural et devient membre de la Jeune peinture belge.

Peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale, il fonde avec Deltour et Somville le Centre de la Rénovation de la Tapisserie de Tournai. En 1947 est publié Le manifeste de Forces Murales qui marque la naissance du groupe. Il participe à la création des groupes Art et Réalité (1954) et Cuesmes 68 (1968). De 1947 à 1978, il enseigne l’art monumental à l’Académie des Beaux-Arts de Mons. En 1979, il participe à la création de la Fondation de la tapisserie, des arts du tissu et des arts muraux de Tournai.

Une partie de ses œuvres est conservée à l'Institut d'Histoire ouvrière, économique et sociale à Seraing.

[modifier] Notes et références

  1. « Décès de Dubrunfaut : l'art mural perd un maître », dans La Nouvelle Gazette, 17 juillet 2007.
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