Discuter:Easy Rider

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[modifier] Infraction au copyright

(sur la requête de Fourvin)


Je n'ai pas eu le courage de rechercher toutes les violations potentielles ni d'essayer d'isoler la personne qui a copié-collé du texte depuis imdb, mais ce qui m'a le plus sauté aux yeux c'est la partie "Trivia" dont je me souvenais avoir déjà lu des morceaux ailleurs ... cet ailleurs s'est révélé être [[1]] après qq recherches.

Savourez :

« Quatre motos ont été customisées (en chopper) pour le film : l'une a été brûlée durant le film, les trois autres ont été volées avant que le film ne soit terminé. »

http://www.imdb.com/title/tt0064276/trivia According to Peter Fonda, four police bikes were customized for the film. One was burned during filming, and the other three were stolen before filming was completed.


« Durant la scène de la veillée nocturne autour du feu Peter Fonda, Dennis Hopper et Jack Nicholson ont réellement fumé du cannabis (marijuana). »

http://www.imdb.com/title/tt0064276/trivia Peter Fonda, Dennis Hopper, and Jack Nicholson were actually smoking marijuana on camera.


« Pour écrire ce film, Peter Fonda et Dennis Hopper se sont inspiré du Fanfaron (II sorpasso) de Dino Risi, film italien de 1962. »

http://www.imdb.com/title/tt0064276/trivia Dennis Hopper and Peter Fonda were inspired by the Italian film Sorpasso, Il (1962), about two guy making a trip through Italy in an open car.

keikomi  12 novembre 2005 à 21:41 (CET)

Je suis toujours aussi circonspect sur la qualification de violation de copyright, surtout dans la mesure où il s'agit d'une traduction : si les informations sont effectivement reprises, elles ne sont en aucune manière littérales et disposent mêmes de contenus spécifiques. Mes souvenirs de droit US du copyright sont assez anciens, mais je ne pense pas que cela relève de copyvio. Qui plus est, il s'agit de trois anecdotes, qui sont des informations relativement objectives, prise dans une collection impressionante (http://french.imdb.com/title/tt0064276/trivia).
Poussons plus loin : le site ne permet pas l'utilisation et la reproduction de son contenu pour toute utilisation commerciale (http://french.imdb.com/help/show_article?conditions, paragraphe License and Site Access), et pour autant que je sache (mais je peux me tromper), WP ne relève pas de l'activité commerciale selon cette stipulation, à savoir que WP ne va pas exploiter son contenu pour en tirer profit.
Donc, au final, si un copier-coller direct de l'IMDb vers WP pourrait s'avérer discutable, il y a dans ce cas d'espèce suffisamment de motifs (traduction non littérale, ajout de substance spécifique, utilisation non commerciale) de penser que l'infraction au droit de copie est tout à fait excessive en la matière.
J'appelle à d'autres avis sur la question avant de retirer le bandeau et invite surtout à voir figuer plus de matière sur ce film : fiche technique, informations sur la BO du film, son importance dans le mouvement de contestation des années 1970, analyse des techniques cinématographiques employées, etc. Vincent alias Fourvin (Discuter) 13 novembre 2005 à 02:17 (CET)

bonjour , je viens partagé la discution puisque c'est de moi qu'il s'agit , en effet j'ai repris quelles infos sur imdb , mais je les aient traduite et réecrite , de plus je ne vois pas comment on peut connaitre ce genre d'anectotes sur le film sans allez les rechercher sur internet ou des journeaux , à moins d'être présent sur le tournage :-).. si vous avez la réponse .. faite le moi savoir ... je trouve qu'il y a une facheuse tendance sur ce projet à la paranoia sur le copyright .. même si je comprends je trouve que certains se prennent pour les gardiens du temple ... si c'est ça le projet ne risque pas d'avancer et de décourager beaucoup de gens , ceci dit je suis pret à discuter... Bandito92 27 novembre 2005 à 16:58 (CET)

Je ne me considère pas comme le gardien du temple j'essaie de participer de façon objective c'est tout il faut arrêter de jouer les vertus offensées dès que quelqu'un soulève une objection face à ce que vous avez écrit. Personnellement je n'ai pas fait de droit donc je ne peux pas dire si c'est ou non un problème, c'est la raison pour laquelle j'ai posé la question et non pas tout supprimé directement. Pour moi une copie, même avec traduction, reste une copie, c'est tout. Citer la source aurait à ce titre été plus honnête intellectuellement. L'adjonction du lien vers la version française d'imdb est d'ailleurs une bonne chose et je ne m'oppose pas à ce qu'on retire le bandeau de copyright désormais. keikomi  5 janvier 2006 à 14:43 (CET)

[modifier] Wikipedia n'est pas la pour publier des travaux originaux

C'est du grand n'importe quoi cet article. Je ne critique pas le fond, mais la forme que ca prend ici : un essai signe Anthony Dufraisse. Et ecrit a la premiere personne. Wikipedia n'est pas la pour ca, que ce soit lui qui ait fait cet ajout ou non. Je degage tout ca et je le met ici (puisque la page de discussion est la pour les commentaires personnels et qu'ici on peut signer)patapiou (Discuter) 28 juin 2006 à 20:28 (CEST) :

Eternelle reprise. Par une sorte de mouvement de répulsion, Dennis Hopper dresse dans Easy Rider (1969) un portrait au vitriol
d’une Amérique agitée.
C’est à travers le périple de deux hippies californiens, Billy (Dennis Hopper) et Wyatt (Peter Fonda), que le malaise de
l’Amérique trouve son écho le plus juste. Après un repas partagé avec des fermiers accueillants, symboles de ce que le XIXe 
siècle aurait dû léguer à l’Amérique actuelle, ces deux hippies motards s’enfoncent, par une progression à rebours d’ouest en est,
dans un pays toujours plus inhumain et qui finit par les assassiner au bord d’une route. Billy et Wyatt, deux garçons écrasés par
une société-carcan, par une civilisation de la médiocrité, décident de partir pour le carnaval de La Nouvelle-Orléans. Cette 
conquête de l’Amérique qui se voulait à visage humain, se solde par l’échec, la mort et le triomphe du conformisme.
Easy Rider revisite le mythe de la Conquête de l’Ouest, très cher aux Américains. Le film se présente comme un manifeste de la 
contre-culture, conduisant à mettre en cause les frontières du normal et du pathologique, du légal et de l’interdit. Ce pays qui 
avait si longtemps repoussé les frontières, se retrouve confronté à lui-même, dans une sorte de face à face d’où ne peut sortir 
qu’un vainqueur. Dans la lignée du mouvement intellectuel de 1968, Easy Rider annonce ce courant de dénonciation d’une Amérique 
des extrêmes, une sorte de "bébé géant qui s’amuse avec des explosifs", pour reprendre l’expression d’Henry Miller. Musique et 
mysticisme marchent au coude à coude dans ce western moderne, où l’antimatérialisme cohabite avec une croyance des bienfaits de la
connaissance de soi : hallucinogènes (la fameuse scène du trip au LSD dans un cimetière), danse, alcool étant censés ouvrir la 
voie des paradis artificiels, ces havres de paix qui masquent un enfer de la perdition. Pour la plupart des Européens, Easy Rider 
a confirmé leur propre image de l’Amérique, un microcosme où sont étroitement mêlés puritanisme et débauche, mesure et excès.
Toutefois, il serait simplificateur de limiter le projet de Dennis Hopper à une révolte anarchisante. Son exigence est, me 
semble-t-il, plus profonde. A son point de départ il y a la constatation d’une rupture. L’Amérique vit dans des idées, à moitié 
recluse dans l’idéalisme, noyée dans l’illusion du moralisme. L’expérience pionnière de la "frontière", le mythe du parcours sans
entraves de l’homme dans un espace vierge et libre se muent en raidissement et perte d’orientation. Easy Rider n’est pas qu’un 
vagabondage mais une sorte de quête spirituelle qui ne peut aboutir sans frôler la désillusion et la mort.
Ce film pamphlétaire s’attache à examiner de manière quasiment iconoclaste les préjugés culturels qui se dissimulent derrière les
systèmes de signes. Les deux anti-héros épris de liberté se heurtent sans cesse à un ordre immuable où tous les individus 
apparaissent comme assujettis à des codes, des règles. Easy Rider n’est en rien un appel à la transgression ; c’est plus largement
le procès de l’intolérance et de l’indifférence. Car cette Amérique n’empêche pas de faire ; mais elle réprime sévèrement ce qui
lui semble déviant. Cette Amérique qui se veut une et indivisible ne supporte pas la contestation. auteur texte: Anthony 
Dufraisse

J'en ai profite pour retirer l'affiche qui est a mon grand regret copyvio patapiou (Discuter) 28 juin 2006 à 20:30 (CEST)