Dursley

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Les Dursley sont des personnages de la saga Harry Potter écrite par J. K. Rowling.

Les Dursley sont les tout premiers personnages décrits par l'auteur, avant même Harry Potter, dans le premier chapitre du tome 1.

Cette famille moldue recueille Harry à un an. Il vivra chez eux jusqu'à son entrée à Poudlard, puis n'y reviendra plus que chaque été, jusqu'à son départ définitif, l'été de ses 17 ans.

La famille est composée de Vernon (le père), Petunia (la mère et sœur de Lily Potter la mère d'Harry) et Dudley. Ils habitaient 4 Privet Drive, Little Whinging, Surrey mais durent déménager lors des évènements du septième tome afin que Voldemort ne puisse pas suivre leur trace.

Cette famille méprise les sorciers en général et refuse d'avoir affaire à eux. Les premières années passées par Harry dans cette famille sont particulièrement éprouvantes car les Dursley maltraitent Harry.

Durant ses dix premières années de résidence chez les Dursley, Harry eut comme chambre un modeste placard sous un escalier. Ne se nourrissant pratiquement jamais à sa faim Harry vécut dans une quasi famine durant ses premières années, ce qui explique son physique frêle et son teint pâle. Il fut élevé par une famille qui se nourrissait d'une haine sans borne envers les gens de son espèce (les sorciers), qui prenait plaisir à le rabaisser, et l'a élevé littéralement sans amour.

[modifier] Vernon Dursley

Vernon Dursley est un Moldu. Il est le mari de Pétunia (la sœur de Lily, la mère de Harry) et de ce fait l'oncle de Harry. Il est le père de Dudley. Il n'a aucun lien de parenté avec les Potter mis à part son mariage avec Pétunia. C'est un homme brusque et bourru qui n'apprécie guère l'univers étrange des sorciers ; en fait, il ne tolère ni les sorciers, ni leur mode de vie, ni les phénomènes étranges qui les entourent. Vernon est très heureux d'être « normal », et méprise tout ce qui se rapproche de la magie. Il refuse catégoriquement de concevoir l’existence même du monde des sorciers.

Ses relations avec Lily Potter, la sœur de Pétunia et la mère de Harry ont toujours été teintées de méfiance. Ce n'est qu'à contre cœur qu'il accueille Harry, à la mort de ses parents quand le professeur Dumbledore le dépose sur le pas de sa porte. Dans le tome I, il est paniqué à la vue de la lettre de convocation de Harry, et décide de l'ignorer ainsi que la tonne d'autres lettres qui arrive chez lui. Par la suite, il interdit à Harry de prononcer le mot "magie", d'utiliser son matériel (balai, livres de magie) ou de faire référence au monde des sorciers, mais par crainte de lui, il le déplace du cagibi sous l'escalier pour le faire intégrer dans une chambre plus digne de ce nom.

Au cinéma, son rôle est interprété par Richard Griffiths.

[modifier] Pétunia Dursley

Pétunia Evans, de son nom de jeune fille, est la sœur de Lily Evans Potter, elle est donc la tante de Harry ainsi que la femme de Vernon et la mère de Dudley. C'est une femme mince, blonde, au visage chevalin avec un cou deux fois plus long que la moyenne qui lui permet d'espionner les voisins en regardant par dessus les clôtures des jardins.

Durant son enfance, elle a éprouvé une grande jalousie envers sa sœur cadette, ce qui l'a poussée à écrire une lettre au professeur Dumbledore afin de pouvoir fréquenter Poudlard avec sa sœur. Elle joue également un rôle-clé dans le sortilège de protection d'Harry, puisque la protection que Lily Potter a octroyée à son fils peut perdurer tant que ce dernier réside dans un lieu où le sang de sa mère est présent, et ce, jusqu'à sa majorité.

Elle prétend être fille unique car elle considérait Lily, sa sœur, comme un monstre. Jalouse, elle souffrit durant son enfance de la façon dont ses parents avaient d'être fiers de sa sœur, Lily, qui était une sorcière et étudiante à Poudlard. Depuis lors, elle déteste, comme son mari, tout ce qui concerne la magie. Pourtant, en acceptant Harry chez elle, elle a scellé le sort par lequel Dumbledore protégeait Harry: le lien du sang est un bouclier puissant.
C'est une commère indiscrète qui fourre son nez partout pour savoir tout ce que le voisinage est en train de faire. Elle a une amie qui s'appelle Yvonne. Pétunia maintient sa maison dans un état de propreté immaculée et cuisine très bien. Elle adore son fils, le gâte, lui donne des montagnes de nourriture, lui offre de nombreux cadeaux et pense qu'il est tout simplement parfait. Elle pense que le surpoids de Dudley est dû à sa croissance.
En ce qui concerne son neveu, Harry, elle est loin d’être aussi aimante que pour son fils. Elle ne rate aucune occasion de le blâmer, de ne pas le nourrir suffisamment et de l’habiller de vieux vêtements trop larges de son fils.
Cependant, dans le tome 5, lorsqu'elle reçoit une beuglante, on découvre qu'elle est au courant du monde magique (par exemple le nom d'un journal sorcier: "la Gazette du Sorcier").

On découvre dans le tome 7 que Pétunia Dursley était jalouse de l'attention portée à sa sœur, et des pouvoirs qu'elle avait, ce qui la conduit à écrire une lettre à Dumbledore, dans laquelle elle lui demande d'integrer Poudlard malgré sa condition de moldue. Elle recevra une lettre de Dumbledore lui expliquant que ce n'est pas possible. On découvre également dans le tome 7 que "l'horrible garçon" dont elle parle, et qui discutait du monde des sorciers avec Lily n'est autre que Severus Rogue et non pas James Potter.

[modifier] Dudley Dursley

Dudley Dursley est le cousin de Harry Potter et le fils de Pétunia et Vernon Dursley. Il est né le 23 juin 1980, soit quelques semaines avant Harry. Il habite avec ses parents et Harry au 4, Privet Drive, Little Whinging, Surrey. C'est un gros garçon blond avec une grosse figure rose et un cou presque inexistant, comme son père, ainsi que de petits yeux bleus humides. Sa tête est épaisse et grasse.

C'était un bébé braillard et indiscipliné, violent, colérique et capricieux.

Dix ans plus tard, en 1991, il a peu changé, excepté qu’il a fait de Harry son souffre-douleur et qu’il déteste faire du sport, malgré le fait qu'il possède un vélo de course. En fait, le seul sport qu’il pratique avec joie, c’est la chasse au Harry, le prenant pour un punching-ball.

Pourri gâté, à son 11^e anniversaire, il pique une crise de nerfs parce qu’il estime qu'il avait reçu 36 cadeaux alors qu'à son 10^e anniversaire il en avait reçu 37, ses parents lui promettent deux autres cadeaux, cadeaux qu'il aurait de toute façon détruit lors d'accès de violence. Il possède des Rollers, un ordinateur, un vélo de course, une PlayStation (qu'il jette dans le Tome 4 aprés une longue crise de nerfs) ses parents la lui remplacent par un Game Boy, une petite télévision, plein de jouets (dont la plupart sont cassé), des CD's, une trotinette, des voitures télécommandées, des voitures miniatures, un ballon de Basket-Ball, etc...

Peu avant ses 11 ans, Harry est convoqué à l’école de sorcellerie de Poudlard. Le 31 juillet 1991, Hagrid vient le chercher dans l’île où s’étaient réfugiés les Dursley. Dudley a eu l'audace de lui tenir tête et, en représailles, se retrouve affublé d'une queue de cochon, résultat d'un sort lancé par le demi-géant. D’après l’auteur, les Dursley allèrent le 1^er septembre 1991, dans une clinique où le personnel, très discret, déclara qu'il s'agissait d'une verrue qui avait dégénéré.

Cet incident fait réfléchir Dudley, qui est dorénavant un peu plus prudent, craignant qu'Harry n’utilise à son tour la magie contre lui. Une autre conséquence de la convocation d'Harry est la perte de la deuxième chambre de Dudley, accordée de mauvaise grâce au jeune sorcier.

Dudley est interprété dans les films par Harry Melling.

Cette même année, Dudley entre à Smeltings, l'école qu’avait fréquentée jadis son père.

[modifier] Références

Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.

Dans le tome 7, il semble mieux disposé envers Harry qui a sauvé son âme des détraqueurs 2 ans auparavant. J.K. Rowling révèle dans une interview donnée après la parution du septième tome que "Harry et Dudley continueront de se fréquenter assez pour s’envoyer des cartes de Noël, mais ils se visiteraient plus par devoir qu’autre chose et s’assiéraient en silence pour que leurs enfants puissent voir leurs cousins" ^[1]