Discuter:Donald B. Redford

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[modifier] De l'usage abusif du terme "théories"

  • L'association de la citation change our minds au commentaire qui suit sur les prétendues "théories controversées" me laisse perplexe. Je ne suis pas sûr que cette citation soit bien comprise. Beaucoup de physiciens disent exactement la même chose que Redford : something that will change our minds, c'est-à-dire quelque chose qui changera notre façon de penser, exprime le fait que les connaissances s'approfondissent à un rythme très élevé. Il ne s'agit pas d'incertitude, il s'agit au contraire d'approfondissement du savoir, lequel se trouve donc de plus en plus solide. Le commentaire qui suit, écrit sur un ton malveillant, fait peu de cas de l'apport de Redford à ce savoir : cet apport réside non pas dans de prétendues "théories" mais dans le travail de terrain. Il faudrait arrêter cette mode, anglo-saxone, de parler de "théories" à tort et à travers là où il ne s'agit que d'hypothèses et de libres commentaires (la théorie de la relativité, ou la théorie quantique sont, a contrario, des théories). La valeur de l'archéologie ne réside pas dans des "théories", mais dans les faits et datations qu'elle établit, sur le terrain, à l'aide de technologies de plus en plus scientifiques. Ce sont celles-ci qui évoluent à un rythme très élevé. David B. Redford est un homme de terrain. Je trouve regrettable de ne rien en dire et de ne renvoyer qu'à la Bible, qui n'est pas un manuel d'archéologie moderne, que je sache.
  • Citation tirée de l’article Archéologie théorique, signé Jean-Claude Gardin, p. 192 du Dictionnaire de l’Antiquité, sous la direction de Jean Leclant, PUF, octobre 2005 :
« Ces différents courants divisent l’archéologie théorique ; mais des confluences se dessinent, qui laissent présager une ère de réflexion plus unitaire au cours du prochain siècle. On observe d’abord une certaine impatience face à la prolifération des “paradigmes” que proposent les théoriciens depuis cinquante ans, sur des tons volontiers vengeurs qui font aujourd’hui sourire. Le scepticisme est d’autant plus grand que la recherche de terrain reste à l’écart de ces “révolutions” ; qu’elle s’enrichit de techniques d’exploration et de méthodes d’analyse nouvelles qui ne leur doivent rien, tandis que les raisonnements qui commandent la conduite des travaux et l’interprétation première des résultats restent largement inchangés. »

Claude Valette 11 janvier 2007 à 16:42 (CET)